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Michael Jackson examiné par deux boy-lovers.

MJ -  Phantasia Park in Germany pendant le History Tour.

MJ - Phantasia Park in Germany pendant le History Tour.

Jackson était un compositeur, chanteur, danseur, talentueux,   sa base de fans dévouée l'a élevé à la quasi-sainteté et tout indice  sur ses  relations intimes avec les petits garçons est un anathème pour eux.

A mon avis, il est  toujours préférable de regarder en face les réalités qui nous menacent plutôt que  rester dans l'ignorance.

 

Dangerous Liaisons de Michael Jackson est un livre de l'écrivain etactiviste pédophile Tom O'Carroll, écrit sous le pseudonyme Carl Toms, dans lequel l'auteur passe en revue les relations intimes controversées de Michael Jackson avec de jeunes garçons : Arvizo, Barnes, Bhatti, Chandler, Culkin, les Cascio, Elatab,  Francia,  Safechuck, Johnathan Spence, etc ....de A à Z tous les amis spéciaux de Jackson.

Après publication, J.Michael Bailey, professeur de psychologie à la Northwestern University, a fait l'éloge d'une critique pour Archives of Sexual Behavior. Décrivant l'auteur comme «un pédophile sans remords», Bailey conseille néanmoins aux lecteurs potentiels de mettre de côté tout scepticisme auquel cela pourrait donner lieu. «Le livre écrit-il est fascinant, stimulant et déconcertant. Quiconque veut comprendre Michael Jackson devra le lire». Bailey a noté que le livre prend «une position pro-pédophile» et soutient de manière persuasive que Jackson était sans aucun doute un pédophile. 

Pour lire la critique de J.Michel Bailey c'est ici.

Depuis la publication du livre de Carl Toms,  il y a eu trois autres critiques élogieuses,  de sexologues universitaires respectés : Eric Anderson,  Matt Ripley, et Pega Ren.  publiées dans des revues académiques.

J'ai été atterrée, et je le suis toujours autant, lorsque j'entends ou lis des penseurs soutenir avec véhémence  l'innocence de MJ, basée uniquement sur ce raisonnement que Michael Jackson  n'aurait jamais pu molester des enfants parce qu'il aimait les enfants et que de ce fait il ne leur faisait aucun mal. 

Le livre de Tom O'Carroll est une biographie érudite, fondée sur des preuves. Non seulement Liaisons dangereuse relate l'histoire de Michael Jackson, mais elle informe sur les vrais pédophiles. Hélas, toute personne qui travaille professionnellement avec des enfants - les enseignants, les conseillers, les entraineurs sportifs, tous ceux qui souhaitent se protéger d'accusations d'abus, bénéficient aussi grandement des informations contenues dans ces pages. Mais ce livre peut aussi être présenté comme un manuel de sécurité à  l'intention des parents.

Toute personne étant intéressée d'en connaître davantage sur le phénomène social que sont la musique pop,  Hollywood et particulièrement Michael Jackson a de bonnes raisons d'acheter ce livre. Ceux qui ne veulent pas trop réfléchir sur des sujets difficiles auront du mal avec ce livre bien documenté sur les événements entourant l'implication sexuelle de Michael Jackson avec les garçons.

Michael Jackson examiné par deux boy-lovers.

Eric Tazelaar, un contributeur fréquent de la NAMBLA (une association pro-pédophile) a également analysé le livre de Tom O'Carroll  : Dangerous Liaisons de Michael Jackson.

Il écrit : 

Tom O'Carroll, auteur des liaisons Dangereuses de Michael Jackson, présente un argument convainquant, selon lequel pour Michael Jackson, ces liaisons étaient vraiment très dangereuses, et pas seulement pour leur potentiel d'interprétation erronée.  

Dans cette biographie fascinante, O'Carroll n'essaie pas de remplir les innombrables détails, disons, du processus créatif de Jackson ou de son rôle extrêmement influent dans l'industrie de la musique, ni d'approfondir de façon exhaustive les profondeurs de ses relations tendues et complexes avec sa propre famille. Au lieu de cela, il se concentre sur ce qui est peut-être la caractéristique centrale et déterminante  d'une icône culturelle (nécessairement) énigmatique et recherchant de la publicité.  Une icône culturelle qui, tout en possédant un éclat contraint et étroit, mais scintillant, était inévitablement condamnée à souffrir de son amour enthousiaste et de la célébration de cette passion.  

Dans sa musique aussi bien que dans sa vie publique extraordinairement visible, Michael Jackson semblait vouloir offrir au monde entier, la vérité de son amour (et de façon plausible, si on passe par ses nombreux fans apparemment obtus) nier sa plus grande passion dans une vie des plus passionnée - celle où une succession de jeunes - et incroyablement jolis - garçons tenaient tendrement et avec enthousiasme les rôles principaux de son cœur. 

O'Carroll soutient, dans son intrigant examen de la vie profondément mystérieuse de Jackson,  qu'elle était pratiquement extraterrestre. Ses relation terrifiantes et interdites ont été présentées visiblement sous nos yeux - pour que tout le monde puisse les voir - juste cachées sous une mince pellicule, en attendant que quelque chose tourne au tragique. L'amour de Michael pour les garçons était, cet écrivain en est persuadé, non seulement fondamental à son psychisme, mais constituait sa raison d'être,  et en tant que tel, il est essentiel d'avoir une compréhension complète de cet homme extraordinaire et absolument unique.

O'Carroll affirme - de la façon la plus convaincante - que la passion de Michael a été, presque certainement, exprimée à un niveau profondément physique et sexuel avec beaucoup de garçons qui se trouvaient près de son fameux lit, et partagé avec ses plus proches compagnons pendant sa vie adulte trop brève. Sa conclusion, naturellement, n'est pas partagée par beaucoup de fans de Jackson qui rejettent violemment ce qui est écrit, je dirais, en raison de leurs propres dissonances cognitives. Leur adoration fanatique de Michael Jackson ne pourra jamais être réconciliée avec leur répulsion aussi fanatique de la pédophilie.

Je pense qu'il est évident que, s'il n'avait jamais eu de garçons dans sa vie, l'existence de Michael aurait été incomparablement plus sombre et dépourvue de joie, une réalité qui inclut très bien son déclin vers l'oubli après son acquittement pour abus sexuels sur Gavin Arvizo, treize ans, en 2005. 

Son acquittement était, en effet, une victoire essentielle à sa survie émotionnelle, et peut-être même physique, mais, même ainsi, cela le laissait infiniment plus démuni - dans tous les sens - il est devenu, comme beaucoup d'autres dans l'Amérique d'aujourd'hui, une figure avilissante de sexualité indéterminée qui suscitait une grande alarme publique. Il sera pour toujours, un contaminant social pour tous, sauf pour les plus zélés de ses disciples et, bien sûr, pour nous autres amoureux des garçons.

En plus de la perte de tant d'autres choses qui l'avaient enrichi - dont la moindre aurait été une chute abrupte de sa base de fans - il fut soudainement privé de la compagnie des jeunes adorateurs qui avaient une présence continue dans sa vie. Même pour ceux d'entre nous qui n'ont jamais rien vécu à l'échelle de l'existence charmante de Michael Jackson, on peut facilement imaginer le choc  d'une telle perte  imposée par un système.

Je pense qu'il est extrêmement improbable que Michael ait bénéficié de son extraordinaire succès créatif et commercial sans la compagnie constante des nombreux garçons dans sa vie qui, en leur absence, aurait pu se terminer encore plus tôt.

Les critiques de l'auteur envers Michael Jackson  :

Alors que la conviction d'O'Carroll que l'amour de Michael pour les garçons était souvent sexuellement exprimée, ni lui ni moi ne trouvons cela en soi inacceptable ; en effet, elle doit être vigoureusement défendue, c'est ce qui nous distingue de l'écrasante majorité des adultes de notre société qui trouvent nos opinions hors du commun.

  • Même ainsi, il n'est guère critique des autres aspects du comportement de Jackson, en particulier avec ce qui semble être son indifférence constante au bien-être de ceux qui l'ont aidé dans sa carrière et dans sa vie. Le traitement qu'il imposait  à plusieurs des adultes qui ont assuré la rentabilité de l'affaire Michael Jackson était assez minable, et beaucoup ont jugé nécessaire de le poursuivre en justice pour exiger le paiement des frais impayés ou de dommages résultant de contrats rompus. D'autres encore ont été renvoyés, souvent pour les plus infimes désaccords ou des infidélités perçues comme telles, même après des années de loyaux services.
  • Ses manipulations émotionnelles et sa capacité à verser de vraies larmes afin d'obtenir quel que soit l'objet de ses désirs,  représentent un garçon/homme qui était encore, à bien des égards, un enfant souvent immature et égoïste lui-même. Son émotivité surréaliste était, elle-même, légendaire et, si je le dis bien moi-même, le sentimentalisme christique dans lequel il choisissait souvent de s'immerger et de s'exprimer n'était pas une de ses qualités les plus attachantes.

A cet égard, Dangerous Liaisons n'est pas une hagiographie de son sujet comme le ferait un fan de starstruck. En effet, l'auteur démontre une rigoureuse impartialité  qui permet aux lecteurs factuels de se poser là où ils veulent.

Mais ses plus grandes critiques sont réservées aux relations souvent pas très douces de Michael avec les familles de ses amis spéciaux.

O'Caroll prend particulièrement ombrage avec ce qui semble être, parfois, une manipulation impitoyable des familles de certains des garçons les plus proches de son coeur, en particulier dans ses relations maladroites et effroyablement manipulées avec Evan et June Chandler, les parents divorcés de Jordie Chandler.

Michael Jackson examiné par deux boy-lovers.

J'ai été particulièrement stupéfié par la révélation que les parents de Jordie n'auraient pas été, initialement,  troublés par la probabilité que leur fils ait des rapports sexuels avec Michael. En fait, ils ont supposé qu'il faisait exactement cela. Au lieu de cela, son père était beaucoup plus bouleversé par ce qu'il percevait de la part de Jordie, supposant qu'il le chassait de sa vie en passant de plus en plus de temps avec Michael, qui de son côté ne faisait aucun effort pour préserver les relations entre père et fils. Ce n'est que plus tard, quand les détectives et les avocats ont été  impliqués, qu'il a vu le sexe lui-même comme étant un facteur particulièrement aggravant et une opportunité. Incroyable ! 

Michael paierait très cher ses graves manquements et ses erreurs de jugements dans cette dynamique relationnelle familiale qui le conduirait inexorablement au premier coup dévastateur  et qui le  frapperait au coeur même de son amour, de sa liberté et de son âme.

Quelque questions restantes

De toute évidence, O'Carroll ne répond pas à ces autres questions restées sans réponse, à part celles qui sont au centre de la vie controversée et profondément insaisissable de Michael Jackson.

Evan Chandler, pour sa part, est maintenant mort - il s'est suicidé avec son arme - Si la mort de Michael quelques mois auparavant avait joué un rôle dans son suicide ou s'il avait eu des regrets avec les décisions qu'il avait prise quinze ans plus tôt, nous ne le saurons probablement jamais. Mais on a du mal à s'imaginer qu'il ne pouvait s'empêcher de regretter son rôle en précipitant un drame qui se jouait aux yeux de - littéralement - des milliards de personnes et qui détruisait clairement sa relation avec son fils et sa relation avec son ex-femme avec qui il avait auparavant bénéficié d'une solide amitié à la suite d'un divorce amiable.

Jordie, lui, divorçait essentiellement de ses propres parents peu de temps après le procès-spectacle désastreux dans lequel son ancien amant avait été presque détruit. Il demanda a être émancipé légalement de leurs soins. Il resterait éloigné d'eux pendant de nombreuses années, ne voyant pas sa propre mère pendant plus d'une décennie. Il finira par déposer une ordonnance restrictive contre son père qui, alors clairement devenu fou , l'avait attaqué et avait  failli le tuer avec une lourde barre et une masse.

Mes questions pour Evan Chandler, devraient être - évidemment - «Pourquoi» ? suivi par «le regrettes-tu» ? - Les réponses à ces questions resteront suspendues.

Et de son fils, Jordie Chandler, le premier garçon ( pour autant que l'on sache) à se plaindre de «violences sexuelles», en 1993 était, une «victime» et un «plaignant» qui a finalement succombé aux pressions énormes placées sur lui par son père et par les autorités. De Jordie, je voudrais surtout savoir comment il a vécu toute cette douleur, cette honte et cette attention non désirée,  qu'il a sans aucun doute éprouvées suite à l'implosion qui a détruit sa relation avec Michael.

Je voudrais savoir s'il a souffert de sentiments de culpabilité.  Je le rassurerais rapidement car il  était absolument irréprochable dans la dévastation initiée par son père et la perversion étendue par ce grand mal qu'est notre gouvernement.

Comment un Jordan Chandler mature voit-il maintenant, une vingtaine d'années plus tard, le pire de toutes les «mauvaises scènes» possibles dans lesquelles son père a clairement pris position -  ayant pleinement reconnu, à l'époque - son intention non seulement de détruire la vie de Michael mais d'apporter souffrance et punition sur son propre fils, c'est-à Jordie lui-même, aussi bien que sur son ex-épouse ?

Comment interprète-t-il, avec le bénéfice de vingt années de «traitement» ou d'«analyse», comme disent les adeptes de la thérapie, sa relation avec ce qui était clairement une personne extraordinairement précieuse dans sa vie et sa participation forcée à la destruction de cette relation et de l'homme qu'il a clairement aimé ? Et surtout, je voudrais savoir si Michael lui manque.

Que ces évènements aient mené à la destruction, non seulement de sa relation avec Michael, mais à la destruction de ses relations avec des deux parents, est une accusation choquante de  distorsion grotesque que constitue notre système de justice et de ceux qui trahissent l'essentiel. les droits des enfants et des adolescents.

J'aimerais rencontrer Macaulay Culkin, peut-être seul dans un bar presque vide et, ayant gagné sa confiance, lui poser certaines questions que je meurs d'envie de poser.

L'ancien enfant acteur, qui a eu une relation à très long terme et particulièrement étroite avec Michael et qui a été, à l'âge adulte, peut-être son défenseur le plus loyal et le plus infaillible, doit sûrement se retenir, sans doute par nécessité.

Je me suis souvent demandé si Culkin se sentait incapable de dire des vérités essentielles sur son défunt ami parce qu'elles seraient seulement utilisées pour vilipender davantage sa mémoire, croyant que toute évaluation complète ou honnête ne pourrait pas être comprise dans notre société actuelle.

Toute supposition de ma part, bien sûr et, en l'absence d'un telle appréciation improbable de M.Culkin, elle restera purement spéculative. Mais on sent, dans le cas de Macauley, ce que je considère comme un air profondément mélancolique de résignation ; une frustration profonde dans son incapacité à discuter ouvertement - en termes positifs - de l'amour que son ami portait  aux garçons et de leur bonté essentielle. Il saurait aussi que, pour un ancien «garçon aimé» autant que pour un boy-boy, une affirmation si audacieuse et si impopulaire ferait certainement tomber la colère de la société sur sa propre tête. Tout naturellement, il se peut fort bien qu'il soit à juste titre préoccupé par le fait que des admissions franchement candides pourraient également l'exposer à des accusation criminelles de parjure compte tenu de son témoignage pour la défense dans le procès Arvizo pour violences sexuelles.

Cependant, même si je n'apprenais jamais rien de plus de sa part, il mérite le plus grand éloge pour la défense de son vieil ami et pour son comportement dans ce qu'il ressent visiblement comme son devoir envers Michael Jackson en tant que fidèle protégé d'un mentor aimé. Pour moi, Maccaulay Culkin apparaît comme l'un des rares véritables héros de cette très triste mise en acte de l'injustice.

Mais que faire de Gavin Arvizo, un autre garçon qui a  allégué des «molestations» contre Jackson, et que faire de sa mère et de son frère ?

On dit que Michael a fini par «détester» le garçon - et vraisemblablement aussi sa mère et son frère) auquel cas, nous pourrions  trouver cela tout à fait compréhensible, étant donné les idées que O'Carroll fournit dans un schéma familial de ce qui semble être un griffonnage sociopathique et parasitaire - appris  de sa mère - et qui a finalement conduit au procès qui a saisi le monde.

Bien qu'il se soit terminé par son acquittement, le cauchemar prolongé de cette expérience a semblé enlever le dernier trou restant dans l'armure de Jackson et a préparé le terrain pour son acte final profondément tragique.

Pourtant, je ne peux m'empêcher de me demander, qui est Gavin Arvizo aujourd'hui ? Que fait-il de ces événements  de plus de dix ans ? Pouvons-nous supposer qu'il est aussi insensible et blasé et en connivence avec les autres aujourd'hui comme il semblait l'être quand il était enfant ? Quand à sa mère ou son frère, je n'ai rien à dire.

Tard dans la journée ( tout récemment, et longtemps après la publication du livre d'O'Carroll), il est apparu que Wade Robson, un ancien défenseur de Michael Jackson qui a témoigné en son nom dans le procès Arvizo, a depuis changé d'avis à propos de son vieil ami, révisé son histoire, l'échangeant contre le refrain maintenant familier de l'abus.

Ayant grandi, étant marié et ayant engendré un enfant, il prétend maintenant qu'il a menti au  tribunal et qu'il a effectivement été «molesté». De plus, il prétend être tourmenté par les souvenirs de son «abus» de la part de Jackson. Il cherche, bien sûr, de vastes sommes à titre de «dommages» de la succession de Michael Jackson.

Bien que ce ne soit qu'une hypothèse, mais fondée sur des années d'expérience et d'observation douloureuse, je dirais que Wade Robson ne s'est jamais senti victime d'abus jusqu'à très récemment. En effet, il n'a pas été abusé par Michael mais il est plutôt abusé maintenant par les souvenirs de Michael, eux-mêmes, perçus et réinterprétés à travers le prisme déformant d'une culture méchante et brutalisante qui s'est révélée remarquablement efficace dans la souffrance humaine.

Mes questions pour Wade seraient, peut-être, beaucoup plus nombreuses que l'espace ne peut le permettre. Mais je ne le hais certainement pas et je trouve son état d'esprit actuel trop familier et entièrement explicable. Je ressens de la pitié pour lui,  pas pour ce que Michael Jackson lui a fait, mais pour ce que notre société fait pour nous tous.

Michael Jackson examiné par deux boy-lovers.

Mes propres souvenirs et impression sur Michael Jackson

Je sais depuis longtemps que Michael Jackson avait une passion pour les jeunes garçons - une passion que je partage avec enthousiasme.

J'ai suivi sa carrière depuis le tout début avec l'explosion soudaine de «The Jackson Five» sur la scène mondiale. J'ai rapidement développé un gros béguin pour ce garçon outrageusement talentueux qui n'était que légèrement plus jeune que moi.

Je me souviens de sa première apparition sur American Bandstand (Avec Dick Clarck) et de Michael - ou plutôt - de la performance sur ABC des Jackson Five.

Je me souviens encore de Dick Clark qui offrait au petit Michael l'opportunité de grimper sur le siège de la caméra dans les studios de Bandstand et de l'emmener aussi haut que possible. Rapidement, il dominait le public et tous les autres dans le studio,  cela ne peut être vu, rétrospectivement, que comme un présage hautement symbolique de l'avenir.

J'écoutais l'enregistrement du 45 tours d'ABC et,  plus joyeusement encore, je rêvais encore et encore, tout en imaginant Michael comme le petit ami le plus chaud qu'un garçon puisse avoir.

Cependant, au fur et à mesure que nos âges convergeaient vers la vingtaine, je me trouvais beaucoup moins attiré par lui - même s'il était encore assez attirant - que par les garçons immanquablement jolis qui lui  tenaient ostensiblement compagnie. Il me semblait que nous avions un intérêt partagé, pour ainsi dire.

Mes premiers soupçons solides sur ce qui semblait être les passions à peine dissimulées du King Of Pop arrivèrent des années avant ces premières accusations de «molestation d'enfants» d'un Jordan Chandler de treize ans ou, plus exactement, de son père. Ces premiers soupçons apparurent dans une interview de Jackson à laquelle j'avais assisté, peut-être entre la sortie de son album, Off The Wall et la sortie de Thriller. Son auteur a noté qu'un «beau et jeune garçon» allongé dans le lit de Michael regardait la télévision, une rencontre qui avait eu lieu lorsqu'il a rencontré Michael chez lui à une époque où il vivait encore avec ses parents, Katherine et Joe.

Rien d'autre ne fut écrit sur cette particularité, mais il était clair que l'interviewer ne savait pas trop quoi en faire, alors il n'osa pas davantage spéculer sur sa signification. Cela a été laissé - simplement - comme un observation autonome, mais qui aurait tout aussi bien pu décrire à la place un petit éléphant blanc dans la chambre de Michael autant qu'un jeune garçon caucasien couché partiellement sur son lit.

Je pensais avoir trouvé un critère supplémentaire pour ma théorie dans les paroles ambiguës   de Billie Jean et de plusieurs autres de ses chansons ; pourtant ceux-ci semblent être plutôt minces, même si il y a d'alléchants indices.

Ceux-ci, cependant, ne pouvaient pas être comparés à la preuve beaucoup plus substantielle impliquant des garçons réels. Ses fréquents compagnons teen-agers, le défilé constant de «jolies jeunes choses» à couper le souffle  en compagnie desquels il a souvent été photographié ont sans doute engendré beaucoup de consternation pour les adultes non-initiés parmi les pop stars masculines. Mais, pour moi, ils étaient une confirmation supplémentaire de ce que je soupçonnais fortement être vrai.

Je crois que les jeunes garçons épris de Michael Jackson étaient mieux vus dans sa propre jeunesse - son jeune âge - avant que les nombreuses altérations chirurgicales de plus en plus sévères et mal avisées de son visage commencent lentement à décrire une caricature changeant progressivement vers un autre monde. Les années Thriller de Michael Jackson - peut-être avec la seule chirurgie sur son nez - était un jeune homme remarquablement beau et séduisant sexuellement qui montrait une image nettement plus attrayante d'un homme qui aimait les garçons comme il l'avait toujours fait.

Les allégations de pédophilie, cependant, ne commenceraient à se manifester que plus d'une décennie plus tard, bien après que son visage,  jadis d'une beauté saisissante ait été graduellement transformé en quelque chose de plus alarmant, voire de plus inquiétant.

Ce serait ce «monstre» Michael Jackson qui finirait par se retrouver dans le «dock», accusé, en particulier, du crime «haineux» de sucer les pénis des garçons et qui est apparu, de façon inattendue, aux nombreux boy-lover qui partagent cette ardeur,  comme étant  l'amoureux sexuel qui aimait  donner beaucoup aux garçons. Une ironie suprême est que ce plaisir profond et, je dirais, nourrissant, est tellement en contradiction avec ce que beaucoup pensent être la dépravation particulière du boy-lover.

Michael Jackson examiné par deux boy-lovers.

A propos du Dangerous Liaisons de Michael Jackson et de son auteur, Tom O'Carroll.

Je devrais mentionner que l'auteur nominal du livre est «Carl Toms». Mais comme pratiquement tout le monde est au courant de la controverse initiale générée par la publication du livre..Carl Toms... est vraiment Tom O'Carroll  ayant adopté un pseudonyme pour ce livre. Cependant, les fans de Jackson ont été prompts à déterrer cette friandise et à faire le lien, et la position de longue date de Tom en faveur de la pédophilie a été utilisée pour le discréditer à tort. Le résultat a été très criant de la part habituelle des anti-pédophiles enragés qui ont pris, comme mission obsessionnelle particulière dans la vie, la suppression de toutes les formes de dissidence enfant-amour, et pour des raisons sur lesquelles nous ne pouvons que spéculer.

L'histoire d'O'Carroll lui-même est fascinante, bien que largement inconnue en dehors du Royaume-Uni, sauf dans les cercles d'amour des enfants où il est bien connu et hautement considéré, en particulier pour sa pédophilie révolutionnaire : L'affaire Radical qui explosa sur la scène juste à temps pour les nouveaux mouvements libérateurs d'amour des enfants et des garçons en Europe et aux États-Unis.

D'abord publié en 1980, Pedophilia a fourni un accompagnement précieux aux nombreuses organisations récemment formées, explicitement pédophiles et boy-love, qui comprenaient PIE au Royaume-Uni et NAMBLA, aux États-Unis.

En tant que tel, il n'est pas étranger à la controverse ni réticent à se mettre carrément dans la cible des masses hystériques mentionnées ci-dessus qui, malheureusement, comprennent ceux qui travaillent également pour les organismes d'application de la loi et les tribunaux de Sa Majesté.

La dissonance cognitive des fans les plus ardents de Michael est devenue dramatiquement claire dans les semaines suivant la publication initiale de Liaisons dangereuses,  le livre a été accueilli avec des hurlements d'indignation morale pour son affirmation que Jackson était, en effet, un boy-lover,  aussi bien qu' O'Carroll pour son propre soutient bien documenté de la pédophilie elle-même. Ce devait être l'enfer pour Tom O'Carroll, afin qu'il paie son audace et son honnêteté rigoureuse.

La fureur qui a suivi la publication du livre a été précipitée par son éditeur britannique. O'Carroll a pris rapidement la relève, acquérant l'inventaire de son livre par l'éditeur et commençant à le vendre directement.

Il s'agit d'une critique tardive du livre de Tom O'Carroll, trois ans après sa publication initiale et maintenant quatre ans après la mort de Michael. Pourtant, il semble que ce soit exactement le bon moment pour regarder en arrière et considérer  la profondeur d'un jeune homme pour qui la superficialité et l'illusion étaient largement considérées, par beaucoup, comme son métier. Je pense que nous le comprendrons plutôt mieux.

Maintenant, ayant enfin lu le livre ( et me donnant des coups de pieds pour ne pas l'avoir fait plus tôt), et m'étant à nouveau familiarisé avec les créations musicales les plus importantes de Jackson et ses vidéos qui l'accompagnent), j'ai une nouvelle appréciation de ce que je crois être un artiste beaucoup plus substantiel et profondément doué, quoique tragique,  ce qu'on  lui attribue souvent. Avec Liaisons Dangereuses, son amour pour les garçons devrait maintenant être considérablement moins mystérieux et ambigu aussi, pour ceux qui en profiteraient pour le lire et tenter de comprendre ses implications. Clairement, O'Carroll a passé de nombreuses années à étudier minutieusement le sujet difficile et insaisissable de la vie et des passions de Michael Jackson dont ce travail ambitieux et tout à fait impressionnant est le résultat remarquable.

L'éclat de Liaisons dangereuses est qu'il ne s'agit pas seulement de Michael Jackson, mais de tous ceux qui aiment ce qui est interdit, mais beau, et qui continuent à souffrir - et à payer chèrement  - pour cet amour.

*****

Les pédophiles s'assument, s'affichent et revendiquent. En les lisant,  on en oublierait presque que leur truc à eux, c'est de violer des enfants....   Et  la majorité des lecteurs pensera,  avec raison,  que ces types sont dangereux, qu’il y a quelque chose d’absolument crapuleux à lire des personnages pareils  qui pensent que la pédophilie doit être vigoureusement défendue!.

Les pédophiles sont fâchés que la société leur rende la vie difficile. Mais tout ce qui peut être fait pour que les pédophiles aient du mal à faire avancer leur cause peut et doit être fait - encore et encore.

Michael Jackson examiné par deux boy-lovers.

Les écrits d'O'Carroll comme ceux d'Eric Tazellar sont autant un playdoyer pour les prédateurs sexuels qu'une reconnaissance d'un des leurs :  Michael Jackson. - Il est indéniable que  les hommes qui aiment les enfants de manière charnelle,  diagnostiquent  mieux que quiconque les  comportements pédophiles.  Ils ont su aussi percevoir l'être froid et calculateur qu'était Michael Jackson envers sa propre famille, ses employés, ses collaborateurs,  et les parents des petits garçons. Mais comme la plupart des agresseurs sexuels ils se font une fausse idée de ce qui se passe dans la tête de leur proie. Ils s’imaginent que l’enfant est très excité à l’idée de découvrir la sexualité adulte,  qu'il est amoureux de l'adulte alors qu'en fait l'enfant est sous le  contrôle d'un grand manipulateur,  d'un adulte immature  ou pervers (aimant l'idée de contrôle sur l'autre et de puissance) qui a repéré  un enfant un peu isolé, en difficulté psychosociale, faible, en demande d'affection pour l'entraîner dans une relation affective malsaine.

Des séquelles importantes se situeront d'ailleurs dans ce registre à l'âge adulte : méfiance, solitude, immaturité, insertion socio-professionnelle compliquée, structure psychologique fragile, répétition d'un scénario d'abus de confiance.

Malheureusement, le monde des adultes se fait souvent l'allié involontaire des pédophiles. Comment ? En refusant de prendre conscience du danger, en encourageant le silence et en souscrivant à des mythes répandus. Or L'ignorance, la désinformation et le silence protègent les agresseurs, pas leurs victimes.

À qui profite le silence de l'enfant ? N'est-ce pas à l'agresseur ? En fait, selon les enquêtes, nier la réalité et refouler ses sentiments pourrait être le moyen le moins efficace de surmonter le traumatisme engendré par l'agression. En Angleterre, une étude portant sur neuf méthodes de guérison a révélé ceci : les adultes qui avaient nié les faits, évité d'en parler ou cherché à les oublier étaient aussi ceux qui étaient les plus perturbés et les plus malheureux. Si vous étiez victime d'une terrifiante agression, aimeriez-vous qu'on vous dise de ne pas en parler ? Alors, pourquoi demander cela à un enfant ? où un adulte  qui a été victime d'un pédophile,  alors qu'il était un enfant ?

Jackson a non seulement fait taire ses victimes, mais plus grave encore il a demandé à certaines de témoigner en sa faveur en 2005 : Macauley Culkin ; Wade Robson ...C'est absolument monstrueux !

Les opinions sur Jackson vont des fans enragés pour lesquels il ne pouvait pas faire de mal à un enfant car il aimait les enfants, à  ceux qui sont complètement dégoûtés par lui et son style de vie.

Critique écrite en 2013 par un internaute.
Sujet: Le pédophile mort

La pédophilie auto-admise de cette créature lui retire toute considération comme toute autre chose. Le soi-disant «Michael Jackson» est,  et a été un œil mauvais pour le monde de la musique ainsi que l'humanité en raison de sa dépravation incontrôlée. Dans mon esprit, et l'esprit de quelqu'un qui a la capacité de séparer le «juste du faux», il n'y a RIEN de positif sur l'existence heureusement tronquée de cette créature sur cette pauvre planète. Si son Docteur est, en effet, responsable de sa mort, il devrait recevoir une médaille et 10 000 000 $ pour avoir débarrassé  l'humanité d'un prédateur très dangereux.
 
Ma conclusion :
 
Si le Père de la sexologie John Money qui a inventé le terme «génie pédophile», donnant comme exemples les auteurs de :  Peter Pan (JM Barrie) et Alice au pays des merveilles (Lewis Carroll),  avait été questionné avant sa mort, il aurait également placé Michael Jackson dans cette catégorie.
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