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DAMSO, UN RAPPEUR QUI RÉFLÉCHIT !

DAMSO,  UN RAPPEUR QUI RÉFLÉCHIT !

Damso, de son vrai nom William Kalubi, né le 10 mai 1992 à Kinshasa en République démocratique du Congo, est un rappeur et auteur-compositeur Belge Congolais.

Damso et sa famille fuient la République Démocratique du Congo à cause du conflit armé les menaçant dont il parle dans ses morceaux Graine de sablier (« les tirs de kalash m'empêchaient de rêver »), Exutoire (« tue tout le monde même les femmes enceintes »), Bruxelles vie (« enfance pas tranquille coup de feu je n'ai plus peur ») ou encore K.Kin la belle (« Oh Kin [Kinshasa] la belle c'qu'ils te font me fait beaucoup de peine »). Ils s'installent en Belgique   alors qu'il a 9 ans et grandit dans le quartier congolais de Matonge  dans la commune bruxelloise d'Ixelles.

Lithopédion est son troisième album studio  sorti le 15 juin 2018 sous les labels 92i, Capitol, Universal. En juin 2018 il établit le record du plus fort nombre d'écoutes hebdomadaires en France avec l'ensemble des titres de son album. En seulement une semaine, l'album est déjà disque d'or.

Damso : Je continue à explorer la complexité des rapports hommes/femmes, mais pas seulement. Avec le morceau «Julien»,  j'ouvre la porte à un sujet très sensible : la pédophilie.

La conception de «Julien», Damso l’a expliquée en détail dans une interview  : «Je suis rentré dans les tréfonds de la nature humaine et suis tombé sur la pédophilie. C’est pour moi l’un des aspects les plus noirs de l’humanité. C’est un problème qui existe depuis la nuit des temps mais qui n’est pas réglé».

Père depuis peu, il a jugé bon d’aborder ce sujet tabou qui, tant qu’il le reste, empêche de trouver une solution. Il chante donc l’histoire de «Julien», ce mec a priori banal qui se conforte dans un amour malsain pour les enfants.

Damso : Je n’ai jamais été confronté à la pédophilie. La chanson, je ne l’analyse pas. Je m’interroge et je me demande : «À qui la faute?» La nature humaine peut être incroyablement cruelle. Des Julien, il y en a partout. En parler, c’est montrer que ça existe et qu’il faut travailler à des solutions, notamment la prévention. Si demain mon fils n’est pas au courant et pense que tout est beau et gentil dans le monde, il est plus en danger. Quand j’étais à Kinshasa, il y avait un couvre-feu au coucher du soleil. La nuit, des  bandits enlevaient des mômes dans mon quartier pour en faire des enfants soldats. C’était connu, mes parents me mettaient en garde. Pas pour me faire peur, mais pour me dire que ça existait. Ma seule crainte avec «Julien» a été de ne pas choisir les bons mots. Pour désamorcer le truc, j’ai introduit une voix de femme et la mélodie est très pop.

Des curieux d’avis d’experts du secteur médical, se sont rendus à Bruxelles – aux Cliniques universitaires Saint-Luc – et  à Tournai – Centre psychiatrique, Marronniers – pour récolter l’avis du docteur Becker Emmanuel (Sos enfants/Pédopsychiatre) qui s’occupe des enfants victimes d’agression sexuelles et du docteur Pierre Oswald (psychiatre)  qui accompagne des agresseurs sexuels sur mineurs. 

Extraits de la chanson :

«Julien les aime fragiles pour l'innocenter, Julien les aime fragiles, pouvoir tout tenter 
Taille de pénis méprisée par mère nature, s'est vu devenir la risée du monde adulte 
Boulot ordinaire derrière ordi', carte mère, pornographie infantile en sauvegarde temporaire 
Excité dans tous les milieux, fort étriqué, brimé et ennuyeux, souillé, contagieux

Il fait le vide (mmh), fait le vide (tutututu) 
Il fait le vide, Julien aime les gosses (aouh) 
Fait le vide (palapapapalala), fait le vide (palapapapalala) 
Il fait le vide, Julien aime les gosses
»

Un morceau qui dit la vérité

Dès la première écoute, Pierre Oswald, qui accompagne des agresseurs sexuels sur mineurs est impressionné «de la véracité qui ressort du morceau».

«Il arrive à mettre en mots et en musique des sentiments qui traversent un bon nombre de mes patients»

Emmanuel Becker qui lui, s’occupe des enfants victimes d’agressions sexuelles, applaudit l’écriture «précise» de «Julien». Les deux médecins ne s’occupent pas des mêmes patients et ont donc chacun une vision différente des paroles. Pour Becker, quand Damso dit «Il fait le vide», il s’adresse directement à la victime, à l’enfant :

«Il y a à la fois ce que l’agresseur peut induire chez la victime et puis aussi ce qu’il se passe dans l’après-coup, quand la victime tente de se libérer en essayant de faire le vide par rapport au traumatisme que l’agression sexuelle a libéré»

Pour Oswald, ces mots concerneraient plutôt l’agresseur :

«On a une libido très développée et aussi une libido orientée vers des partenaires qu’on ne doit pas approcher. C’est très compliqué de vivre avec ça donc il s’agit pour eux de faire le vide».

Ainsi, si certains peuvent ressentir une certaine gêne en écoutant «Julien», c’est simplement parce que le morceau dépeint une histoire proche de la vérité : le témoignage de ces deux psychiatres le confirme. L’interview est à découvrir en intégralité ci-dessous.

Damso s’est expliqué dans «Les Inrocks» sur ce titre. «Quand tu nais pédophile, tu es considéré comme une erreur par la nature ou par la science pour quelque chose que tu n’as pas forcément choisi. Ils sont parmi nous mais on ne trouve pas de solutions médicales pour ceux qui le sont» 

Pierre Oswald, qui accompagne les agresseurs sexuels sur mineurs,  s'est exprimé sur le  site Alohanews, pour répondre aux  fans perturbés de Damso sur le sujet,   il leur écrit ceci :

Je suis un des médecins qui intervient dans la vidéo.
Il est difficile d'aborder en quelques minutes un sujet aussi complexe et sensible.
On ne peut donc pas éviter les simplifications et les généralisations.
Quelques précisions néanmoins :
- «soigner» des délinquants sexuels ne veut pas dire qu'on leur trouve des excuses ou des justifications. Au contraire. L'objectif est justement de les aider (parfois de les forcer) à se responsabiliser quant aux actes commis. C'est en cela qu'ils doivent devenir «acteurs» de leur vie et éviter une sorte de passivité, qui est un facteur de récidive.
- Une grande part des abuseurs sur mineurs ne sont pas «pédophiles» au sens médical du terme. Notre travail consiste toujours, que le diagnostic de trouble pédophilique soit posé ou non, à définir quels sont les points de fragilité (une toxicomanie par exemple) et, par un certain nombre de stratégies, de les adapter afin d'éviter le passage à l'acte.
- Le terme de «fantasme» est utilisé de manière générique. Toute une série d'interventions, psychothérapeutiques ou médicamenteuses (la fameuse «castration chimique» par exemple), permettent d'agir sur la fantasmatique de nos patients. Une intervention sur la «quantité» ou la «fréquence» des fantasmes est donc possible. La psychothérapie permet également au patient de mieux aborder le fond de ses fantasmes, de mieux vivre avec en quelque sorte... Mais agir sur l'orientation sexuelle, dans le cas d'un trouble pédophilique avéré, est souvent mission impossible.

Merci à AlohaNews d'ouvrir le débat en tout cas !

Ce qui est très très perturbant, ce sont  tous ces  groupes de défense de la pédophilie qui semblent vouloir un changement de politique ou de la façon dont nous, en tant que société, considérons les pédophiles et les individus attirés par des mineurs. Nous devrions être plus « sensibles » à leurs préférences, leurs besoins et leurs fantasmes et accepter tout ça. Les pédophiles ne veulent pas vivre dans la peur d’être stigmatisés ou caricaturés juste parce qu’ils veulent violer un enfant. N'avez-vous pas  envie de vomir maintenant ?

Que faut-il entendre par abus sexuels?

Par abus sexuel on entend tout acte à connotation sexuelle d’un adulte envers un mineur. Par définition les mineurs sont incapables de consentir de façon responsable à des invitations d’ordre sexuel émanant d’un adulte. L’adulte abuse de son pouvoir et autorité qu’il a sur le mineur. Il s’agit d’actes, tels que :

  • Mise à nu
  • Attouchements des organes génitaux
  • Pénétration
  • Pornographie
  • Incitation à la masturbation
  • Incitation à la prostitution
  • Mise en place d’un climat incestueux

On peut établir deux sortes d’abus sexuels :

  • ceux qui sont extérieurs à la famille
  • ceux qui sont au sein même de la famille

D'aucuns pensent que tout ce bruit autour des agressions sexuelles n'est rien d'autre qu'une mode. Pourtant, ces sévices ne sont pas nouveaux : ils sont presque aussi vieux que le monde.

Si l'on s'intéresse désormais à la pédophilie, c'est d'abord parce qu'on l'a longtemps honteusement cachée. La pédophilie est alors un secret de famille, un déshonneur. Les victimes sont grondées, menacées, réduites au silence par leurs familles, leurs abuseurs,  qui préfèrent faire taire le crime plutôt que de porter atteinte à la dignité de leur nom ou à celui de notables intouchables. Impunité des coupables, silence complice des familles, honte et douleur des victimes, la pédophilie coule des jours tranquilles. Dans quelques milieux plus affranchis, on estime en outre qu'imposer des relations sexuelles à un enfant est une posture pour un peu pédagogique, vaguement littéraire, sinon esthétique, héritage charmant de la Grèce antique !

Que dire de notre époque ?  Aujourd’hui le silence concernant la pédophilie n’est plus toléré, et c’est tant mieux.  L’opinion publique est devenue, de façon générale, plus sensible à tout ce qui concerne l’enfance.  Les chercheurs ont mis en évidence les graves traumatismes et séquelles provoqués chez les enfants et les jeunes par des agressions et des abus sexuels. Ils ont également montré le rôle pernicieux du silence dans ces affaires. Abattre le mur du silence auquel se heurtent les personnes qui ont été victimes devient alors une priorité absolue.

La médiatisation d’une affaire permet de nouvelles révélations et plaintes : des enfants et des adultes, grâce à l’impact public de ces affaires, se sentent autorisés, même longtemps après, à dire ce qui leur est arrivé et à le dénoncer à la justice.

Néanmoins, Le Secrétaire Général des Nations Unies mentionnait récemment le chiffre d’environ 200 millions d’enfants victimes d’abus chaque année dans le monde !  Partout dans le monde les enfants sont victimes de ces criminels du nord au sud et de l’est à l’ouest.

Deux repères éthiques, concernant les relations sexuelles, sont nécessaires et souvent rappelés par beaucoup aujourd’hui :

  • La liberté: le consentement et l’engagement du partenaire sont exigés, le désir de l’autre est respecté. L’intimidation, la violence sont exclues
  • L’égalité: les partenaires doivent être au même niveau de compréhension et de perception de l’acte sexuel. Sinon, la relation sexuelle devient de l’ordre de la soumission à la loi du plus fort.

Ainsi, les actes d’abus sexuels commis à l’égard des enfants – et des adultes -, ignorent totalement ces deux repères et effacent toute considération éthique. Les auteurs de ces actes ne respectent en aucune façon la maturité physiologique, sexuelle et affective des enfants, ni de la différence des générations. Désir, consentement, réciprocité n’existent pas et font place à la manipulation,  la sidération, l’angoisse et la peur. L’adulte exerce sur l’enfant un pouvoir tout-puissant, tant psychologique que physique et moral, mettant l’enfant en situation de soumission et de dépendance.

Au regard d’une morale universelle et du respect des Droits de l’Homme – et de l’Enfant –, les actes de pédophilie sont condamnables et, comme tels, punis par la loi. Le moral et le légal se rejoignent  pour condamner ces actes.

ependant, tous les spécialistes des enfants sont d'accord pour dire que plus on parle à un enfant de ce problème, mieux il est armé pour se défendre. Quand on sait, on est plus fort.

En savoir plus : https://www.1jour1actu.com/monde/pedophilie-66629/
Cependant, tous les spécialistes des enfants sont d'accord pour dire que plus on parle à un enfant de ce problème, mieux il est armé pour se défendre. Quand on sait, on est plus fort.

En savoir plus : https://www.1jour1actu.com/monde/pedophilie-66629/
Cependant, tous les spécialistes des enfants sont d'accord pour dire que plus on parle à un enfant de ce problème, mieux il est armé pour se défendre. Quand on sait, on est plus fort.

En savoir plus : https://www.1jour1actu.com/monde/pedophilie-66629/
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