9 Mars 2018
Michael Jackson / Brandon Adams (1988/1990) / Alfonso Ribeiro (1984-1986) / Emmanuel Lewis (1883-1993)
Ceux qui sont attirés par les petits garçons sont les moins nombreux et présentent le plus fort risque de récidive. Il s'agit de prédateurs, obsédés par leur désir sexuel, en recherche permanente de victimes potentielles. Le nombre moyen de victimes est estimé de 30 à 40 par sujet pédophile au cours de sa vie entière. La pédophilie commence souvent à l'adolescence et la prise de conscience, est la seule garantie contre la récidive.
Il semble qu'il n'y ait pas de fin au nombre d'individus malades et dérangés qui se sont infiltrés dans le tissu même de notre société, dans l'intention d'exploiter et de blesser des enfants. Ceux dont vous entendez parler sont ceux qui font les gros titres, mais il y en a beaucoup plus qui ne sont pas signalés et encore plus qui ne parviennent jamais aux autorités. L'abus sexuel est un crime qui continue de stigmatiser les victimes, même si les victimes sont des enfants sans défense.
Ce qui est si intéressant dans le cas de Michael Jackson, n'est pas qu'il soit célèbre, mais plutôt que son profil de prédateur est d'une évidence absolue, bien que ses abus présumés, n'aient pas été contrôlés pendant des années.
Un homme célibataire, âgé de plus de vingt ans, se sent plus à l'aise avec les enfants que les personnes de son âge ! Obsédé par les enfants d'un certain âge et de genre, il utilisait des jouets et des cadeaux pour les attirer et choisissait ceux qui étaient troublés, vulnérables et faciles à manipuler. La plupart des pédophiles de ce type n'attaquent pas les enfants qu'ils ne connaissent pas, car c'est trop risqué ; leurs but est de les attirer dans leur filet, de les toiletter, de les séduire, de gagner leur confiance et de faire en sorte que l'enfant se soumette «volontairement» à l'abus. cela a deux objectifs : atténuer toute culpabilité persistante dans l'esprit de l'agresseur, ne pas penser que ce qu'il fait est immoral, et surtout cela rend l'abus plus facile et moins susceptible d'être découvert.
Les enfants attirés par ces types de relations abusives ne parlent souvent à personne de l'abus, car ils estiment qu'ils sont coupables et ressentent donc un sentiment de loyauté malavisée envers leur agresseur. C'est un évènement très pervers mais fréquent, et souvent (mais pas toujours) ces enfants deviennent eux-mêmes des agresseurs, perpétuant ainsi le cercle vicieux.
Je ne suis pas certaine de savoir ce qui est arrivé à Michael dans son enfance. Mais quelque chose a retardé sa maturité sexuelle. Son développement normal de garçon pré-pubère à un adulte hétérosexuel a mal tourné. Il est prudent de dire qu'il a certainement été victime d'une sorte d'abus lui-même. Cependant ce n'est pas une excuse, et connaître la source des problèmes ne crée pas forcément de remède.
Pensez à votre propre nature sexuelle et à vos propres penchants. Pouvez-vous concevoir une influence extérieure qui vous ferait changer de cap ? Est-il raisonnable de supposer qu'une personne peut se réveiller un beau matin et réussisse à détourner ses fantasmes sexuels pour se sentir différente de ce qu'elle ressent pas nature ?
Peut-être que la raison pour laquelle nous n'avons pas, en tant que société, traité ces crimes plus sévèrement est que nous devrions admettre que les gens ne peuvent vraiment pas retenir leurs pulsions sexuelles sans être soignés ; puis, à notre tour, nous devrions admettre que les homosexuels sont peut-être ce qu'ils sont et devraient donc être acceptés et traités comme tout autre individu sexuellement orienté.
Cela signifie-t-il que les homosexuels souffrent de troubles mentaux ? Non, pas à mon avis. Il est parfaitement normal qu'une personne sexuellement en bonne santé recherche la compagnie d'un pair consensuel ( peu importe son sexe et son orientation). En revanche, Il n'est pas sain de rechercher la compagnie sexuelle d'un petit être humain qui n'est pas sexuellement mature physiquement ou mentalement. Si la manipulation, la coercition ou la force est utilisée, c'est un crime violent, même si la violence n'est pas utilisée. CES ACTIONS SONT L'OEUVRE D'UN ESPRIT MALADE ET MALSAIN.
Vu que l'acte pédophile (inceste y compris) est contre nature, il est normal qu'il y ait des causes contre nature pour qu'il existe.
En tant que société, nous devons commencer à faire la distinction entre les deux et à punir l'intention et les actions de ceux qui imposent leurs pulsions sexuelles à ceux qui sont incapables de se défendre. C'est la nature de ces crimes, et c'est la distinction.
Les pédophiles peuvent agir sur des pulsions sexuelles incontrôlables, mais cela ne signifie pas qu'ils ne sont pas responsables de leurs actions. Plus important encore, s'ils ne veulent pas être soignés pour ces pulsions, et tant que nous reconnaissons que ces actions sont illégales et que la réhabilitation n'est pas une option, alors l'incarcération est la seule réponse.
L'actualité a mis en lumière la gravité et la complexité de la pédophilie, dans l'Église, dans le monde du sport, comme dans l'éducation nationale etc...
Si elle n’est pas accompagnée, soignée et aidée, la personne qui porte cette tendance risque de commettre des actes dramatiques et criminels, qu’elle soit mariée, célibataire, prêtre, chanteur, éducateur ou etc... Quand un professeur d’école est arrêté puis condamné pour pédophilie, on affirme sans hésiter que cet homme était malade, porteur d’une pathologie pédophile et qu’il a commis des actes criminels. Ce n’est pas la faute de sa femme, ou de son célibat, ou de son métier. Pour des prêtres, comme pour Jackson, le problème n’est donc pas le célibat, mais le manque d’équilibre avec lequel ils vivaient leur état de vie. Mais qu’on ne dise pas que c’est la prêtrise, qui rend pédophile, ou que si ce curé avait eu une femme avec qui se «détendre», il n’aurait pas agressé des enfants ! Ou que si Jackson avait eu une enfance normale, il n'aurait pas été attiré par le monde des enfants. On est là dans une réflexion bien pauvre et tous les pédophiles en couple – avec parfois une vie de famille tout à fait stable – nous montrent que les choses sont bien plus compliquées.
La pédophilie figure dans les classifications internationales de psychiatrie dans le chapitre des troubles sexuels. « Elle fait partie des troubles paraphiliques, c’est-à-dire des comportements sexuels problématiques. Et le trouble pédophilique se caractérise par une attirance ou une préférence sexuelle d’un adulte pour un enfant prépubère».
Selon la classification américaine (DSM-5), une personne pédophile est âgée d’au moins 16 ans et a au moins cinq ans de plus que l’enfant. Il existe des pédophiles exclusifs, uniquement attirés par les enfants. «Mais la majorité des pédophiles ont aussi, en général, des rapports sexuels avec des adultes».
Le plus souvent, les soins concernent des personnes ayant eu affaire à la justice et démarrent en détention. Enfin, il est bien sûr possible de soigner une personne jamais condamnée.
Le principal traitement reste la psychothérapie. « C’est la clé de voûte de la prise en charge », souligne la Haute Autorité de santé (HAS). Dans certains cas, cette prise en charge par la parole peut être associée à la délivrance de médicaments : des antidépresseurs, des anxiolytiques mais aussi des traitements hormonaux qui vont freiner la libido.
L’approche psychodynamique vise d’abord à «comprendre ce qui motive l’acte sexuel», selon la HAS. «Ces psychothérapies tendent à identifier les contenus inconscients à l’origine du passage à l’acte», précise l’Académie de médecine. Le but est d’aller chercher dans l’histoire de la personne ce qui a pu provoquer cette attirance pour les enfants. «On revient aux sources de la sexualité. Classiquement, on va essayer de voir si la personne n’a pas été confrontée, entre 6 et 12 ans, à un acte de la part d’un adulte qui a fait effraction dans sa sexualité d’enfant et a pu avoir des conséquences pour la suite. Et le but, alors, est de retourner à la racine du problème pour permettre à la personne de se réapproprier sa sexualité»,
Les thérapies comportementales, elles, ont plusieurs objectifs selon la Fédération française de psychiatrie : amener le patient à se sentir davantage concerné, à prendre conscience de ses pulsions sexuelles, à renforcer sa capacité à être sensible à autrui et à s’informer sur la sexualité abusive. « Le but est de modifier un schéma de pensée ou une conduite », souligne le docteur Lacambre, en ajoutant que la thérapie vise à lutter contre les «distorsions cognitives» fréquentes chez les pédophiles. « Ils ont tendance à banaliser ou nier la gravité de leurs actes en défendant par exemple l’idée que les enfants doivent être éduqués sexuellement. En refusant de voir que ces actes sont des viols ».
Un déni fréquent. De nombreux pédophiles présentent des distorsions cognitives, c’est-à-dire des pensées erronées reflétant une version déformée de la réalité. « Elles sont exprimées sous formes de justifications pour expliquer leurs délits (par exemple : Il n'y a pas de mal à dormir avec des enfants, disait Jackson) de manière à nier, minimiser, justifier, voire maintenir leurs comportements », souligne l’Institut de santé publique du Québec. «Tout est fait en douceur, sans violence ; il ne s’agit pas d’une agression », pensent de nombreux pédophiles.
Il n’est plus possible de mettre en doute, aujourd’hui, que le Mal existe et que certains individus sont capables d’une extrême destructivité. Chacun peut s’en faire une idée grâce à la télévision, aux livres, aux journaux etc. Michael Jackson a été accusé plusieurs fois de pédophilie.
Tous les petits garçons qui ont été abusés par le roi de la pop, devraient à présent parler. Un enfant abusé se sent sale, et cette crasse restera incrustée dans sa chair toute sa vie. Il pourra en enlever certaines couches, il ne retrouvera jamais sa pureté originelle, disparue sous les mains baladeuses, les regards vicieux, les frottements de corps, etc…
Les conséquences des violences sexuelles commencent dès l’enfance et perdurent à l’âge adulte. Elles portent sur quatre aspects : psychologique, sur la vie sociale, physique, sur la vie sexuelle. Dans tous les cas «toute forme d’abus sexuel engendre de la souffrance».
A l’enfance, les conséquences psychologiques sont un sentiment de peur : peur de l’autre, des représailles, de ne pas être cru, d’être rejeté par sa famille, d’être jugé… S’ajoutent la honte et la culpabilité. Car l’agresseur sait parfaitement manipuler l’enfant, lui faire croire que c’est lui qui a séduit. (Tous les enfants veulent venir dormir avec moi, aimait raconter Jackson) L’enfant se sent coupable de ne pas avoir dit non (mais comment dire non à un adulte qui a de l’emprise sur vous, que vous connaissez et que vous aimez c’est difficile, voire impossible) et d’y trouver – parfois – du plaisir ou d’accepter une gratification.
Autre sentiment : la solitude (l’enfant est seul avec son lourd secret, dans un monde tellement différent de celui des enfants «normaux») ; l’abandon (puisque même les adultes censés le protéger lui causent du tort, ne voient rien ou ne le croient pas).
Durant la période sur laquelle se déroulent ces violences, l’enfant met en place des «défenses» psychologiques : le déni, il oublie la source de souffrance, ou la minimise ; l’amnésie ; la dissociation, il se déconnecte pour ne plus ressentir d’émotions, son corps ne devient plus qu’un réceptacle vide ; le clivage, il a un double moi ; la sidération, son cerveau disjoncte face à la frayeur et il ne peut plus rien faire, ni réagir, ni bouger, ni s’enfuir, ni crier…
Une victime d’abus sexuels ou d’inceste entraîne souvent dans son sillage de souffrances d’autres personnes. Dans la mesure où l’un des mécanismes de défense que peut mettre en place un enfant abusé est le déni (occasionnant l’amnésie), lorsque le souvenir refait surface, des années après, à l’occasion d’un événement déclencheur, la victime peut être en couple, avoir eu des enfants… et cette révélation peut bouleverser l’équilibre qui préexistait. ...Je pense à Wade Robson et Jimmy Safechuck ... Mais la honte et la peur en empêchent beaucoup d'autres de sortir de l'anonymat.
Il faut pouvoir demander de l’aide pour devenir une ex-victime ; Admettre que vous avez été agressé est déjà difficile parce que vous savez que votre famille et vos amis vont le découvrir, mais imaginez quand il faut partager ce secret avec toute la planète et devenir une bête à abattre parce que vous dites que avez été abusé par le roi de la pop, c'est encore plus insupportable ! de plus Wade et Jimmy ne seront jamais considérés comme des héros mais plutôt comme des victimes irrémédiablement salies et contaminées. Leur objectif ne peut-être l'argent, ils ont dénoncé cela pour se libérer du lourd fardeau qui pèse sur eux et j'applaudis leur bravoure. il faut beaucoup de courage pour faire ce qu'ils ont fait.
Lorsque les cas de pédophilie sont révélés et traités, bien des victimes peuvent effectivement aller de l'avant et fonder des relations saines.
Ces crimes pédophiles sont abominables. Ils sont et seront une honte pour tous ceux qui ont protégé Jackson. Car ce qui est grave aussi dans ces affaires, c'est l'impossibilité de comprendre la gravité du préjudice aux victimes. Jackson attiré par les enfants et dont la profession exposait aux tentations, a pu croire qu'il pouvait passer cela dans les moeurs. On pense souvent que des personnes ayant une certaine autorité telles que parents, beaux-parents, une star, professeurs ou membres du clergé sont au-dessus de tout soupçon, ne peuvent pas faire de telles choses. Mais les mauvais traitements se cachent souvent derrière le visage de l'amour et de la confiance.
C'est tellement vrai que les pédophiles en usent pour se montrer avec des enfants devant le regard de tous sans que personne n'ose les soupçonner.