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Mon point de vue sur Le procès pour pédophilie de Michael Jackson en 2005.

 Mon point de vue sur Le procès pour pédophilie de Michael Jackson en 2005.

Il existe de nombreuses explications et théories du comportement de Jackson avec les enfants. Cela peut sembler incroyable puisque tout le monde a la même information !   et pourtant les   conclusions sont différentes. Ses fans pensent qu'il était innocent, tandis que beaucoup d'autres le croient coupable à tel point que même 7 ans après sa mort,  il est toujours en procès auprès de l'opinion publique.

Personnellement, je me demande combien de temps il faudra pour convaincre les gens qu'une image publique n'est  pas le reflet de la vérité de la vie des célébrités. De toute évidence, Michael Jackson n'était pas la créature sans défense et victime de racisme, comme lui,  sa famille, ses gestionnaires l'ont si assidûment prétendu. En fait il était un individu avec des démons intérieurs complexes. Mais les gens fascinés par son talent et son immense charisme ont été  captivés et même obsédés par l'artiste, ils le dépeignent en victime innocente, et même  en ange ! C'est pathétique.

Michael Jackson a été accusé deux fois de pédophilie : Pour l'affaire Chandler il a payé la famille pour qu'elle ne poursuive pas ses accusations. Pour l'affaire Arvizo  il y a eu procès en 2005 et Michael Jackson a été reconnu non coupable de toutes les charges qui pesaient contre lui.

Voici un court récapitulatif :

Jordan Chandler  était souvent invité à venir jouer au ranch de Neverland de Michael Jackson en Californie. Il aurait été poussé par son père, Evan Chandler, à accuser le chanteur pour soi-disant obtenir un gros chèque sous la forme d'un arrangement financier. Des fouilles sont organisées au ranch de la star mais les enquêteurs ne trouvent rien de compromettant.  Après l'audition de différents témoins et face à l'absence de preuves concrètes corroborant les dires du jeune Jordan Chandler, la justice clôt l'enquête. Michael Jackson paiera tout de même 22 millions de dollars pour étouffer le scandale et éviter le procès au pénal, ce qui le rendra d'autant plus coupable aux yeux des médias.

En parallèle, et malgré le fait que Jordie Chandler ne témoignera plus de rien, l'enquête policière continue son court. Le procureur de Santa Barbara, Tom Sneddon, ne semble pas prêt à laisser Jackson en paix. Mais après des mois d'enquête supplémentaire, aucune preuve évidente ne sera trouvée, et sans le témoignage du jeune garçon, seul élément exploitable en définitive, les poursuites s'arrêteront… Le 21 Septembre 1994, le département de Justice donne une conférence de presse lors de laquelle le procureur général déclare qu'aucune preuve qui puisse faire douter de l'innocence de Michael Jackson n'a été trouvée.

En 2003, l'interview accordée au journaliste Martin Bashir dans son documentaire Living with Michael Jackson fera scandale. Le chanteur prononcera cette phrase qui mettra le feu aux poudres : « Bien sûr que je partage mon lit avec des enfants, je ne vois pas où est le problème ». 

Le 18 Novembre 2003 va éclater la plus grande affaire criminelle du début du 20ème siècle. D'envergure planétaire, elle sera suivie sur tous les continents, dans toutes les rédactions.

Le 14 Février 2003 : Le jeune garçon vu aux côtés de Michael Jackson  dans l'émission télévisée se nomme Gavin Arvizo. Il est alors âgé de 13 ans. Après que l'un de ses professeurs ait secrètement contacté les autorités de Los Angeles, ces dernières décident d'examiner la possibilité d'enquêter sur un éventuel cas de molestation. Le dossier est finalement transmis au comté de Santa Barbara, où le procureur Tom Sneddon (déjà responsable des poursuites de 1993 contre Michael Jackson) décide d'ouvrir des investigations officielles.
18 Novembre 2003: Après 9 mois d'enquête, les grandes manœuvres commencent : un mandat d'arrêt est lancé contre Michael Jackson. Dans le même temps, son ranch de Neverland est assiégé par 70 policiers et experts du Comté de Santa Barbara. Devant les télévisions du Monde entier, sa propriété sera fouillée dans les moindres recoins. Des milliers de documents et d'objets personnels seront saisis. La nouvelle fait grand bruit, les journaux de la planète en  font leur une : Le Roi de la Pop est encore accusé de pédophilie ! Les spéculations vont bon train. Absent de son ranch lors de la descente policière, Michael Jackson reste introuvable, comme aux premières heures de l'affaire de 1993.  Sa famille et ses avocats le contactent rapidement dans un palace de Las Vegas.

31 Janvier 2005: Début du procès. Première audience consacrée à la phase première de sélection des jurés. Selon la loi américaine, 12 jurés et 8 remplaçants doivent être choisis. 50% par l'Accusation, 50% par la Défense. Ce sont eux qui devront décider du sort de Michael Jackson…

13 Juin 2005:  Après seulement quelques heures d'attente, l'événement tombe : les jurés ont pris leur décision. L'accusation et la défense sont aussitôt mises au courant. Dans les rédactions des journaux télévisés, c'est l'effervescence. CNN bloque son antenne sur le Comté de Santa Barbara. Fox News, LCI, I-Tele, la BBC, … Toutes les chaînes du monde se braquent sur le tribunal. Quittant Neverland, Michael Jackson s'engouffre dans sa voiture. Accompagné de ses avocats et de toute sa famille, il tient une Bible à la main. Devant les portes du Tribunal, des milliers de fans sont agglutinés. Tandis que les journalistes enchaînent les interventions, le procureur Tom Sneddon entre dans le Tribunal. Lorsque le cortége de Michael Jackson arrive quelques temps après, les cris de la foule emplissent les lieux. La ceinture de policiers a énormément de mal à retenir l'attroupement de fans entassés derrière les barrières. Une fois sorti de sa voiture, Michael s'avance.  Tout sera bientôt terminé… Pour l'occasion, un micro a été installé dans la salle d'audience. La terre entière va pouvoir connaître en direct l'issue de ce procès exceptionnel.

Le verdict est finalement rendu. A la barbe du procureur Tom Sneddon fou de rage, Michael Jackson est reconnu INNOCENT des 10 chefs d'accusation retenus contre lui.

Vingt-quatre heures après le verdict qui a innocenté Michael Jackson, l’étonnement et le choc prévalent dans les commentaires entendus dans les supermarchés, par téléphone, ou exprimés dans les forums de discussion sur Internet. Selon un sondage CNN-USA Today-Gallup, 48 % des Américains désapprouvent la décision, alors que 34 % y sont favorables. Depuis l’ouverture du procès, en janvier 2005, de nombreux observateurs présumaient que la fascination pour le « show-biz » ne contaminerait pas les jurés de Santa Maria ? une petite ville du centre de la Californie, tranquille et conservatrice ?, contrairement à ceux de Los Angeles, ville qui a acquitté O. J. Simpson (ancien footballeur américain noir, acquitté en 1995 du meurtre de son ex-épouse) et s’est attribué la réputation de lieu de jugement parfait pour criminel riche et célèbre ! Pari perdu : le verdict favorable à Michael Jackson indique que le star-system et le culte de la personnalité dépassent Hollywood et ont atteint le « village global ». Les commentaires des jurés qui ont innocenté Michael Jackson sont d’ailleurs très révélateurs de leur ambiguïté vis-à-vis de la superstar. « Nous avons traité Michael Jackson comme un individu, et non pas comme une célébrité », ont-ils soutenu, tout en reconnaissant qu’ils ressentaient « le poids des yeux du monde ». Et, après avoir souhaité, dans un communiqué lu après le verdict, « reprendre nos vies respectives, aussi anonymement que lorsque nous sommes arrivés », le jury au grand complet a tenu une conférence de presse longue d’une heure, retransmise en direct sur les chaînes d’information et les plus grands networks. Quel juré aurait pu faire abstraction de l’immense popularité de Michael Jackson, icône médiatique à l’instar de Marilyn Monroe et des Beatles ? D’autant que lui-même s’est présenté à l’audience, pendant quatorze semaines, soigneusement coiffé, maquillé, ganté, habillé chaque jour d’un costume différent et portant insignes, chaînes et bijoux, comme s’il allait monter sur scène. Son avocat, Thomas Mesereau, a choisi de ne pas l’appeler à comparaître à la barre, bien que l’ayant promis dans sa plaidoirie d’ouverture, comme si la présence silencieuse de la vedette dans le prétoire suffisait à en imposer à son public du moment : le jury. Particulièrement depuis le procès d.O. J. Simpson, télévisé en direct, le cirque juridico-médiatique généré par les célébrités est tellement ancré dans la culture populaire américaine que tout juré sélectionné est forcément conscient des retombées potentielles sur sa personne. Malgré leurs dénégations, les jurés ont semblé sensibles à la présence quotidienne de la star, qu’ils ont eu le privilège d’avoir sous les yeux pendant cinq mois. Raymond Hultman, un juré, se dit convaincu que Michael Jackson a molesté de jeunes garçons : cependant, il a parlé de son « empathie » pour celui qu’il appelle, comme ses fans, « Michael ». Des jurés contents dêtre sous les projecteurs. Des jurés amadoués peuvent-ils assumer d’apparaître comme les bourreaux d’une star archipopulaire en l’envoyant en prison ? D’autant que la célébrité de Michael Jackson les éclabousse, positivement. Juste après le verdict, ils ont eu droit à leur « quart d’heure de gloire » , selon la boutade d’Andy Warhol, et semblaient contents de se trouver à leur tour sous les projecteurs. Happés par les caméras dès leur sortie du tribunal, lundi 13 juin 2005, certains d’entre eux ont immédiatement commencé une tournée des plateaux de télévision et se sont vu invités par les talk-shows et les magazines d’information, prêts à leur offrir des billets d’avion, des séjours à l’hôtel pour qu’ils se rendent sur la côte Est. D’après le quotidien Los Angeles Times, plusieurs jurés ont entrepris, individuellement et bien avant le verdict, de négocier leur projet de livre. Parallèlement, la couverture de la presse américaine s’est concentrée sur l’aspect futile et médiatique du procès, sans aborder de façon sérieuse le contenu et la portée des accusations de pédophilie. De même que l’opinion publique prête peu d’attention aux procès de prêtres catholiques accusés d’abus sexuels sur des mineurs, qui font actuellement l’objet de condamnations, ou de compromis financiers entre les victimes et l’Église. Le tabou entourant les rapports pédophiles peut aussi expliquer la réticence des jurés à aborder le thème central du procès de Santa Maria. D’ailleurs, leurs commentaires, après le verdict, ont à peine mentionné la victime présumée.  Ce procès d'agression sexuelle ressemblait un freak show, la mère d’Arvizo se retrouvant elle-même accusée plutôt que Jackson. Un exemple terrible de la jurisprudence dans laquelle la poursuite à a peu près prouvé que Jackson avait apparemment molesté des petits garçons, sauf ceux qui témoignaient !

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