14 Novembre 2024
La succession de Michael Jackson poursuit un ancien associé qui a menacé de porter de nouvelles allégations d'inconduite sexuelles contre le roi de la pop à moins qu'il ne reçoive 213 millions de dollars.
L'homme, dont le nom n'a pas été dévoilé, est l'un des cinq personnes qui ont menacé d'accuser Jackson, d'avoir abusé sexuellement d'eux lorsqu'ils étaient enfants. En 2020, ils ont conclu un accord de 20 millions de dollars en vertu duquel ils ont accepté d'abandonner les poursuites.
Ils auraient chacun reçu 2.8 millions de dollars en vertu de l'accord dans lequel la succession a acheté leur silence et payé des honoraires de consultation.
Cependant, avant le paiement final de 500 000 $, l'un des cinq a déclaré qu'il n'était plus prêt à respecter l'accord et a exigé 213 millions de dollars de la succession. Ses avocats ont exigé une «réponse substantielle», menaçant «d'élargir le cercle des plaignants» si elle ne s'y conformait pas.
Ces menaces sont survenues à un moment sensible pour la succession de Jackson, alors que la moitié de son catalogue musical était en cours de vente à Sony pour 600 millions de dollars.
La bataille juridique a également éclaté plusieurs mois avant la sortie du biopic de Jackson «Michael», qui doit sortir en avril prochain.
John Branca, co-exécuteur testamentaire de la succession, a décrit cette réclamation comme une tentative flagrante de tirer profit de l'héritage de Jackson, l'accusateur sachant qu'il ne peut pas être poursuivi pour diffamation 15 ans après la mort du chanteur.
Les accusations d'abus sexuels, que la succession de Jackson a catégoriquement niées, surviennent à un moment où son héritage est désormais estimé à environ 3 milliards de dollars. Selon une demande d'arbitrage récemment déposée, la succession de Jackson a accusé l'homme d'avoir fabriqué les réclamations antérieures.
La succession, qui a signalé l'affaire au bureau du procureur américain à Los Angeles, demande aux tribunaux de contraindre l'accusateur à respecter les termes de l'accord de 2020 et d'émettre une injonction interdisant la publication de nouvelles allégations.
Les cinq hommes impliqués dans le règlement de 2020 - sont pour la succession des «décisions commerciales» - Les récentes menaces d'un accusateur de rendre publique les allégations contre Jackson violent un accord antérieur et constituent une «extorsion».
La succession de Michael Jackson a intenté une action en justice contre un homme qui, selon elle, aurait menacé de faire ressurgir de vilaines allégations d'abus avant la sortie prochaine d'un biopic sur le roi de la pop. Comme l'ont détaillé le Washington Informer et le Financial Times récemment, la succession de Jackson a déposé une demande d'arbitrage privé contre l'accusateur anonyme, affirmant que ses menaces présumées violent un règlement antérieur, jamais rapporté auparavant, sur les accusations d'abus sexuels.
Dans le cadre de l'arbitrage, la succession affirmerait que le règlement précédent, conclu en 2020, avait vu l'accusateur accepter 3.3 millions de $ en échange de la signature, d'un accord de non-divulgation. Mais la succession affirme maintenant qu'il menace de rompre l'accord s'il ne reçoit pas 213 millions de dollars supplémentaires.
Le nom de l'accusateur de Jackson et les détails de ses allégations supposées n'ont pas été révélés dans les médias. On ne sait pas quand la procédure d'arbitrage a été déposée, ni ce qu'elle allègue exactement. La succession de Jackson n'a pas voulu confirmer l'exactitude des rapports et a refusé de commenter l'affaire.
Peu avant la diffusion de Leaving Neverland, la succession a intenté un procès contre HBO, affirmant que «Michael Jackson était innocent». Point final. L'affaire affirmait que HBO avait rompu un contrat vieux de plusieurs décennies, qu'elle avait signé pour diffuser un concert de Jackson en 1992, qui comprenait une clause interdisant à HBO de faire «des remarques désobligeantes» sur le chanteur.
Cette action en justice a finalement été renvoyée à un arbitrage privé en 2019, où elle serait toujours en cours. Le statut de ces affaires d'arbitrage, similaires à celle rapportée ci-dessus, est intentionnellement gardée plus privée que les litiges traditionnels et est difficile à vérifier à partir des documents publics.
source ► Billboard
La succession espère ainsi «contrôler le récit» pour pouvoir dépeindre «Frank Cascio» comme un menteur qui cherche de l'argent, pratiquant ainsi la navrante stratégie de l'inversion accusatoire. La succession voudrait surtout que les accusations ne deviennent pas publiques, c'est pourquoi ils ont divulgué les infos ci-dessus en premier lieu.
Je pense qu'ils ne pourraient plus mentir si les trois frères Cascio, accompagnés des deux autres, révélaient leurs histoires au grand jour. D'autant que cela pourrait conduire à ce que d'autres hommes adultes se manifestent.
La succession de Michael Jackson a donc payé 5 AUTRES ACCUSATEURS en 2020 à la suite de LEAVING NEVERLAND. Ces 5 victimes se sont fait connaître en privé et la succession les a payées très rapidement. Cinq médias différents ont diffusé ces renseignements, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Cependant, la rapidité avec laquelle la succession a réagi, montre qu'elle était en panique.
Le fait que le domaine parle de règlements, d'extorsions et de décisions commerciales, avait pour but de minimiser les dégâts. J'espère que les 5 hommes diffuseront leurs accusations publiquement, ensuite, j'en suis certaine, beaucoup d'autres victimes se dévoileront.
John Branca n'a pas fourni suffisamment d'informations pour créer de gros titres. Je souhaite que les Cascio et tous ceux qui sont impliqués dans cette nouvelle affaire vont raconter comment Michael Jackson se comportait avec eux.
En accusant les nouvelles victimes de menteurs qui courent après l'argent, la succession prouve évidemment qu'elle ment. Elle paie l'accusateur en privé pour faire ensuite une annonce disant que l'accusateur a inventé les accusations et que si la personne parle publiquement elle n'obtiendra pas les millions supplémentaires.
A Lire ► Michael Jackson et la famille Cascio