Parmi les personnalités qui inspirent confiance et captivent l’attention comptent Oprah Winfrey, Angelina Jolie, George Clooney, Madonna etc... Tandis que le public n’en sait pas réellement plus sur ces célébrités que les rôles qu’elles interprètent à l’écran, les stars montrent qu’en plus des lampes des projecteurs et des gros cachets, la célébrité apporte le pouvoir.
L’exposition compte beaucoup dans l’influence qu’ont les célébrités, déclare James Houran, un psychologue chercheur sur le phénomène du culte des célébrités. Sa théorie : l’exposition mène à une certaine familiarité qui génère une forme de bien-être, de confiance et enfin de pouvoir et d’influence. Il est certain qu’apparaître sur le petit écran ou dans les journaux le plus souvent possible ne nuit pas, au contraire.
Prenons comme exemple Michael Jordan. Les images de ses exploits ont inondé les médias pendant des années, que ce soit dans le monde sportif ou le monde de la publicité, grâce à des contrats avec Coca Cola, Nike, Fruit of the Loom et McDonalds. Ainsi, bien que Jordan n’ait pas fait de basketball professionnel depuis des années, il est toujours en bonne place sur la liste des célébrités.
«Le charisme, le physique et l’assurance sont les facteurs déterminants pour avoir de l’influence et être admiré», déclare Jake Halpern, auteur de l’ouvrage « Fame Junkies: The Hidden Truth Behind America’s Favorite Addiction». Cette tendance viendrait selon l’auteur du pouvoir grandissant des médias visuels.
Les gens ont inconsciemment tendance à considérer que ce qui est beau est forcément bon, déclare Houran. Ainsi, dans nos sociétés occidentales, les gens qui sont beaux sont censés être également des personnes bonnes. De plus, ils attribuent à ces personnalités de nombreuses autres caractéristiques positives, comme la sympathie, la réussite et l’honnêteté, qu’elles le méritent ou non, c’est ce que l’on appelle «l’effet de halo».
«C’est une prédiction qui se réalise, parce que nous commençons alors à donner notre préférence au quotidien aux gens qui sont beaux», explique-t-il.
Prenons Angelina Jolie. Indéniablement séduisante, l’actrice est automatiquement perçue comme une femme intelligente, sincère mais aussi influente.
Toutes les stars savent user de leur pouvoir. Le leader de U2 Bono est un excellent exemple. L’artiste audacieux consacre des sommes considérables et beaucoup de son temps à l’allègement de la dette en Afrique, à la sensibilisation de l’épidémie du Sida dans la région, et dénonce des pratiques commerciales qu’il estime être injustes et déloyales.
Le Royaume-Uni lui a remis le titre honorifique de Chevalier, mais les efforts de Bono lui ont aussi valu d’être déclaré «Person of the Year» (Personnalité de l’Année) par le Time magazine en 2005, ainsi qu’une nomination au Prix Nobel de la Paix en 2006. (Information : Bono est un partenaire de Elevation Partners, propriétaire partiel de Forbes Media LLC. Et comme ça ne suffisait pas, voilà que le nom de BONO, déjà coupable d'avoir transféré ses finances vers les Pays-Bas, vient d'être cité dans le scandale des Paradise Papers. Aurait-il investi dans des paradis fiscaux équitables ou en voie de développement ?)
Popularité acquise et fortune faite, que reste-t-il à la «star» pour ne pas sombrer dans la folie ou l'ennui ? La «philanthropie» est souvent un moyen d'entretenir son «aura» tout en renforçant «l'estime de soi» ! Se donner bonne conscience serait devenu le «luxe» suprême!» Plaisir ultime que celui qui consiste à se socialiser entre «nantis» autour de «joyeusetés caviardesques»!
La Heal the World Foundation était une organisation caritative fondée par Michael Jackson en 1992. Chose très troublante, cette organisation caritative servait, entre autres, à amener des enfants défavorisés à Neverland !!! En 2002, elle a été suspendue, après avoir omis de déposer des états comptables annuels, requis pour les organisations exonérées d'impôt. Les dossiers ont montré que la fondation avait des actifs nets de 3 542 $ et des dépenses de 2 585 $. La fondation n'avait pas de directeur, président ou autre haut dirigeant en dehors de Jackson, qui était inscrit comme président. Donc, cette fondation n'a vraiment aidé que..... Jackson !.
►Pour moi les héros sont des personnes ordinaires qui accomplissent des actes extraordinaires, courageux et justes. Mais ils le font avec humilité, générosité, altruisme et abnégation. Ils sont prêt à risquer leur vie, leur confort pour sauver ou améliorer celle d'autres personnes mais surtout ils n'ont rien à y gagner, ils le font par amour de l'humanité. Le plus beau c'est qu'ils sont partout, ils sont autour de nous même si la plupart d'entre eux sont inconnus. Que ce soit par choix, par nécessité, par leur métier ou leur engagements, des personnes comme vous et moi se livrent à des actes héroïque chaque jour. Et nous avons probablement tous une bonne raison de les remercier.
Les vedettes sont des personnes généralement attrayantes et à qui tout réussit - mais pas obligatoirement. Certaines stars incarnent le révolté et le déviant, et deviennent les vedettes de toutes les personnes révoltées ou déviantes comme elles, ou qui aspirent à l’être.
Quel que soit le cheminement suivi, les vedettes qui réussissent à s’entourer de cette «aura» que leur confère une puissante centrale de pensées sont élevées au-dessus de leurs semblables. Les mots que l’on utilise pour les désigner traduisent bien la réalité des faits : la star brille au-dessus d'une certaine masse de fans comme une étoile et l'idole est vénérée comme l'étaient dans le temps les idoles religieuses.
La vénération des dieux de la scène, de l’écran, du sport, etc. est mal placée, car la vénération ne devrait porter que sur ce qui est parfait et qui peut réveiller en nous les intuitions les plus élevées.
Michael Jackson réveille-t-il en nous les intuitions les plus élevées ?
D'album en album, de vidéo clip en vidéo clip, de tournée mondiale en tournée mondiale, Michael Jackson devint un mythe. Et pour parachever le mythe, il y ajouta le scandale. Le légendaire Neverland Ranch deviendra synonyme de différentes choses pour différentes personnes. Pour les enfants défavorisés qui visitaient le ranch lors d'une excursion, c'était une oasis relaxante, un terrain de jeu, avec un zoo, des manèges et un comptoir de bonbons bien approvisionné. Pour la police qui a perquisitionné le ranch en 1993 et 2003, c'était un leurre sinistre où des centaines de crimes avaient été commis par son propriétaire pédophile excentrique.
Jackson se servait également de tous ses appartements pour accueillir les petits garçons ; son condo dans l'immeuble Westford sur Wilshire Boulevard, et son bien nommé «Hideout» dans Century City, ainsi que de tous les hôtels dans lesquels il descendait.
Les scandales de pédophilie commencent à faire des vagues au début des années 90. D'abord, on pense à des gens sans scrupules voulant faire chanter l'idole pour lui extorquer de l'argent, ou alors que c'est une façon un peu tordue pour la star d'attirer l'attention sur sa personne afin de rester sous les feux de la rampe.
Aux États-Unis, c'est bien connu, les succès comme les scandales servent l'industrie du show-biz. Quand ce n'est pas Janet Jackson qui montre un sein étoilé avec la complicité de Justin Timberlake devant des milliers de spectateurs lors de la finale du Super Bowl en 2004, C'est Madonna qui élève la provocation au rang de stratégie marketing par des Blasphèmes, des danses érotiques, et des poses sado-maso… ou encore la vidéo chaude de Paris Hilton, «filmée à l'insu de son plein gré», circulant sur le net.
Que la publicité soit bonne ou mauvaise, c'est de la pub qui fait vendre. Ensuite, les CD, Vidéos partent comme des petits pains et les prix grimpent ...
Jackson fut bien surpris que cette Amérique là lui tienne rigueur des accusations des Chandler, puis d'avoir dit qu'il n'y avait pas de mal à dormir avec des enfants, et enfin des accusations de pédophile qui ont suivi. Lui le King... ! Thomas Mesereau, quant à lui, a réussi a faire croire qu'on voulait faire chanter le chanteur de la mauvaise façon. Toutefois, si au début on présumait que ces scandales de pédophilie étaient du show-biz, lorsque l'on a su qu'il payait pour étouffer ces drôles d'affaires, il était normal de se demander : Pourquoi accepter de payer 22 millions de dollars quand on est innocent ? (Pour rappel : En Décembre 1994, Blanca Francia a également tenté de poursuivre Jackson pour molestation présumée. Mais après les accusations du garçon, Jason et sa mère ont conclu une entente à l'amiable avec MJ pour 2,4 millions de $. Le règlement a été finalisé en deux étapes, en 1996 et 1998. Encore une fois pas de témoin plaignant, pas de procès. LIRE ICI). On comprend mal aussi pourquoi après le premier scandale, Michael ne fut pas frappé d'interdiction de recevoir chez lui des enfants ni même de les approcher, sans compter ces parents qui déposaient toujours leurs enfants chez lui, ou lui permettaient de les emmener avec lui en tournée. Il avait tout de même été présenté comme un prédateur pédophile compulsif, se servant de sa célébrité et de son aura pour commettre des actes pas très catholiques. Serait-il donc permis de toucher les parties intimes des petits garçons quand on est une star ?
Même les sites humoristiques sur internet ont donné leur avis sur la question : VOIR ICI
Après son décès MJ a été accusé par James Safechuck et Wade Robson. L'ancien procureur, Ron Zonen, était-il surpris ? Pas du tout a-t-il déclaré, je ne pense pas que nous en ayons encore fini ! Zonen, à la retraite, a mentionné l'enquête menée par le bureau du procureur de Santa Barbara et a ajouté : «Toutes ces personnes, ces victimes présumées, sont maintenant adultes et ils se confrontent à ce qui leur est arrivé».
Un enquêteur, s'exprimant pour l'affaire, Wade Robson, a confié : «Je ne crois pas que le monde ait compris le pouvoir et l'influence de Jackson. Il pouvait dépenser des millions de dollars pour faire taire n'importe qui - et il l'a fait avec Jordie Chandler - À l'époque, les victimes ne pouvaient pas parler elles-mêmes. Je comprends que certains parents ont été payés et que les enfants ne le savaient pas. Maintenant les enfants sont grands, il ont la chance de pouvoir parler. Wade saisit sa chance de pouvoir le faire. J'espère que cela aidera les autres victimes de Jackson, et leur donnera le courage de porter plainte à la police.
Il y a de quoi avoir une vision peu reluisante de Jackson : Sa vie privée n’a pas été de nature à lui faire honneur ! Quels services a-t-il rendu au monde pour réveiller en nous les intuitions les plus élevées ? Plus on en sait sur son histoire digne d'un roman de gare, plus les questions sautent à la figure tant les invraisemblances se font ostentatoires.
Le camp de Michael Jackson, a déclenché depuis des décennies, un battage médiatique, pour faire éteindre les rumeurs et même les faits. Il était juste un garçon doux et timide de Gary qui avait fait un rêve et avait pu le vivre. Et ensuite, par la bonté de son coeur pur, et parce qu'il aimait les enfants, il voulait simplement les aider ! ..L'amour, il parlait d'amour...
C'était une belle pensée, c'était une belle idée, mais pensez-y de manière critique !
Bien que mondialement célèbre et adulé par ses fans, Michael Jackson représente la marque d’une piètre époque. Culte de l’argent, tape-à-l’œil, avènement de la très kitsch MTV diffusant des clips souvent mauvais à longueur de journée pour ados attardés se gavant de hamburgers devant la télé. Des clips souvent produits pour compenser la faiblesse musicale des interprètes, la médiocrité des compositions, et faire vendre les chansons à des millions d’exemplaires. Ainsi se sont déroulées les années 1980, avec également une certaine Madonna, au talent surfait et à la notoriété usurpée. Michael Jackson n’a rien libéré. Il s’est simplement lancé dans des affaires.
► Si doué qu'ait pu être Michael ...Il n'a pas composé tout lui-même pour que l'on puisse parler de «GÉNIE». L'histoire de la musique POP est un éternel développement à partir de structures déjà établies. Donc en soit, ce qu'a fait Michael n'a rien d'exceptionnel, il a suivi la démarche de la plupart des compositeurs à travers l'histoire et il a eu la chance de rencontrer les bonnes personnes, au bon endroit, au bon moment. Ses disques ont été remarquables et populaires grâce à ses producteurs. L’une des responsabilités d’un producteur, c’est de savoir ce qui est le mieux dans tous les domaines. L’artiste est seulement le messager.
Que fait un producteur de musique ?
Pour commencer, il faut savoir que le producteur de musique a pour mission de créer un produit. On parle d'une chanson «Produite». Ses fonctions l'amènent à assister et à superviser toutes les étapes de la création.
Thriller un monument, preuve de son propre Génie ? Il est évident que c’est le génie de toute une équipe.
Plagiat. L'album débute sur Wanna be startin' somethin', un titre qui mixe anglais et sonorités africaines. Sauf que ce «Mama Sa» se retrouve en fait sur un album du musicien camerounais Manu Dibango. La ressemblance est trop frappante pour être honnête. Pour ce plagiat, les deux artistes trouveront un accord financier.
Un duo. Sur Thriller, le King de la pop fait un duo avec Paul McCartney et ça donne The Girl Is Mine. Un slow efficace.
Du rock inédit. La première prend des accents plutôt rock, avec un ton inédit. C'est Beat it. Le guitariste à la mode, Eddy Van Halen, est invité à jouer le solo sur le morceau. L'association d'un guitariste de hard rock avec un chanteur de funk américain est novatrice. Jackson mélange tous les styles, aidé par son producteur, Quincy Jones.
Michael Jackson reprend magistralement Come Together des Beatles en 1988, incorporant ainsi un peu plus de rock dans son répertoire pop.
La révolution de la vidéo de Thriller. La vidéo est plus qu'un simple clip mais un mini film de 14 minutes. Sa diffusion mondiale est un événement. En matière de guest star, on convoque ici l'acteur de films d'horreur, Vincent Price, qui prête sa voix mais surtout son rire d'épouvante. La mise en scène de Thriller, participe aussi du triomphe du disque. Orchestrée par le réalisateur John Landis, La danse des morts-vivants formidablement interprétée par Michael Jackson et sa troupe, est révolutionnaire elle aussi.
Un troisième titre commence, l'air de rien, avec un petit rythme de batterie simplissime qui résonne encore dans toutes les oreilles et qui a le bon goût de s'associer avec une ligne de basse. Nouveau carton du nom de Billie Jean. Mais dernièrement Quincy est revenu sur sa collaboration avec Michael Jackson dans les années 1980 et accuse entre autre ce dernier d’avoir plagié une musique de Donna Summer : «Je n’aime pas dire ça publiquement, mais Michael a volé beaucoup de trucs. Il a volé beaucoup de chansons. Écoutez «Billie Jean» et vous verrez qu’il est très similaire au titre «State of Independance» de Donna Summers, a-t-il déclaré. Pour Quincy, MJ «était aussi machiavélique que l’on puisse l’être» Machiavélique et apparemment très avare : «Greg Phillinganes a écrit une partie de la chanson «Don’t Stop ’Til You Get Enough», il devait recevoir 10 %, mais Michael ne lui a jamais rien donné ». LIRE ICI
Il faut bien comprendre aussi que la préparation d'artillerie publicitaire à chacun des albums de Jackson a été d'une ampleur et d'une efficacité jamais vues; ses plus grands tubes ont été vendus comme des savonnettes, et le clip est devenu sa mise en scène permanente. Sans promotion, sans tout un emballage commercial (un clip reste aussi cela), MJ n'aurait jamais atteint les sommets comme il l'a fait. Sa musique n'aurait pas autant marqué les esprits, il n'aurait pas vendu autant d'albums qu'il en a vendu aujourd'hui. Thriller était le clip le plus cher du monde, comme l’a été ensuite le clip de Scream.
Son œuvre digne d'intérêt est très restreinte... Seuls quelques titres surnagent, et l'on y trouve une utilisation intelligente des machines, synthétiseurs, boîtes à rythmes et autres séquenceurs, l’essentiel est dû aux arrangements des producteurs.
Sur le plan de l’interprétation vocale, en revanche, il n'y a rien à dire, mais tout cela reste un peu court pour crier au «génie» sur le plan musical...d'autant que Michael a commencé le playback sur scène en 1988 et à partir des années 1990 il a carrément abusé de cette supercherie. Rien à voir en tout cas avec Freddie Mercury dont la voix phénoménale a été décrite comme « une force de la nature avec la rapidité d'un ouragan » Raison pour laquelle il est impossible de l'imiter.
Pour Michael, raconte Quincy Jones, j’ai dû trouver ce qui était bien pour lui et lui offrir la meilleure toile qu’il n’avait jamais eue. Une très bonne chanson peut faire du pire chanteur au monde une star, alors qu’une mauvaise chanson ne peut pas sauver les meilleurs chanteurs au monde.
Reste qu’en tant que danseur, il n'est pas inimitable. Usher, remarquable, n'a rien à envier à la souplesse aérienne du Roi de la Pop, sa fluidité corporelle est extraordinaire, et il livre lui aussi des chorégraphies sophistiquées, sans jamais utiliser le playback sur scène.