2 Novembre 2018
Approcher la pensée de Michael Jackson implique de jongler entre des faits et la légende. Pourtant derrière son larmoyant «PERSONNE NE ME COMPREND» se cache une vérité :
L'affaire Jordan Chandler, comme l'affaire Arvizo sont comparables et se recoupent avec les dépôts de plainte de Jimmy Safechuck, et Wade Robson.
On retrouve dans «toutes les accusations d'agression sexuelle» contre Michael Jackson ce mode de fonctionnement typique et ses façons d'agir :
Des études ont révélé que les pédophiles partagent certaines caractéristiques communes déterminées par le Dr Ryan Hall et Richard Hall de la Mayo Clinic (Hall & Hall, 2007) :
Passage à l'acte des agresseurs sexuels d'enfants.
- Des études ont permis de comprendre les stratégies mises en place par les agresseurs sexuels d'enfants pour commettre leurs délits et passer à l'acte.
Les spécialistes de l'enfance maltraitée noteront : Le comportement de Jackson à l'égard des enfants correspond parfaitement au portrait-robot du pervers sexuel :
► Il cherche à obtenir leur confiance, les couvre de cadeaux et les convainc qu'ils font bel et bien partie de sa famille.
Résumé :
Dans sa jeunesse, Gavin vivait dans un appartement d'une pièce à peine habitable à East, Los Angeles, avec ses deux frères et soeurs et ses parents. La pauvreté et la violence domestique étaient leur mode de vie.
Pendant son séjour à l’hôpital, le sort du garçon a attiré l'attention du King Of Pop. Jackson lui a fait parvenir un panier rempli de jouets et de bons voeux. Dès que sa santé s'est améliorée et qu'il a pu voyager, le garçon et sa famille ont été invités à visiter Neverland. Connaissant leur pauvreté, Jackson leur avait envoyé une limousine pour les y conduire.
Mais une fois de retour à la maison, les choses ont empiré. La violence domestique, les ordonnances de restriction. Le divorce. Pourtant, les limousines continuaient à arriver, et les nuits dans la chambre principale de Jackson s'ensuivaient.
Les douze jurés sélectionnés furent surnommés par la presse les «Jackson 12».
Qui étaient les jurés :
1) Homme de 62 ans, ingénieur, pense que les médias peuvent influencer l'opinion.
2) Homme de 63 ans retraité.
3) Femme de 50 ans dresseuse de chevaux, pense que Michael Jackson est un merveilleux artiste.
4) Femme de 51 ans enseignante
5) femme de 79 ans retraitée, ses enfants aiment Michael Jackson.
6) Femme de 22 ans, aide soignante.
7) femme de 42 ans éducatrice, sa soeur a subi une agression sexuelle lorsqu'elle était jeune.
8) Femme de 39 ans, cadre dans l'administration.
9) Femme de 45 ans sans emploi.
10) Homme de 20 ans caissier latino américain, sa soeur et son petit ami sont déjà allés à Neverland.
11) Homme de 21 ans étudiant, il est handicapé et se déplace en chaise roulante; s'est rendu à Neverland lorsqu'il était au collège.
12) Femme de 44 ans, employée des services sociaux, pense que les enfants peuvent être influencés par leurs parents.
Le témoin louche au procès de 2005 :
Le 11 Mai 2005 : Macaulay Culkin témoin dans la procès de Michael Jackson, a nié avec force que l'artiste l'avait agressé, qualifiant ces allégations d'«absolument ridicules». Faisant référence à des témoignages antérieurs de deux anciens employés de Neverland, l'acteur de 24 ans a déclaré aux jurés que Jackson ne l'avait jamais touché de façon inappropriée lors de séjours dans la propriété de l'artiste, il y avait plus de douze ans.
Interrogé par l'avocat de la défense, Thomas Mesereau, Culkin a déclaré à la barre que ces allégations étaient fausses. Qu'il ne pouvait pas croire que les témoins du procès avaient formulé des allégations d'abus, ajoutant que les procureurs ne l'avaient jamais contacté pour lui demander la véracité de ces allégations et a conclu «Je ne l'ai jamais vu faire quelque chose d'inapproprié».
Au début du contre-interrogatoire de Culkin, le procureur Ronald Zonen, l'a interrogé au sujet d'un voyage qu'il avait fait avec Jackson et d'autres amis aux Bermudes. Macaulay a confirmé que le chanteur, aux cours de ces vacances, lui avait offert une montre Rolex coûteuse, mais a minimisé l'importance du cadeau. «Ce n'était pas quelque chose de tellement fou pour moi...Je n'étais pas une personne sans ressources, cela ne m'a pas impressionné» a déclaré Culkin.
Les procureurs ont allégué que Jackson, dans le cadre d'un processus pédophile de «manipulation», avait souvent donné des cadeaux coûteux à ses cibles masculines mineures, ainsi qu'aux membres de leur famille. Comme cela avait déjà été demandé aux présumées victimes Wade Robson et Brett Barnes, ils ont demandé a Culkin si l'artiste aurait pu le caresser pendant qu'il dormait. «Pour autant que je sache, il ne m'a jamais molesté» a déclaré Culkin. «Je trouve cela improbable».
Dans le but de contrer le témoignage de Culkin selon lequel les forces de l'ordre ne lui avaient jamais parlé des accusations d'abus, Zonen a demandé à l'acteur si lui ou ses représentants, avaient, au fil des ans, rejeté les demandes d'interview des enquêteurs. Culkin a déclaré qu'il n'était pas au courant de ces demandes.
Lorsque Zonen a demandé à Culkin quelle était la fréquence avec laquelle il partageait le lit de Jackson, l'acteur n'a pas spécifié le nombre de fois qu'il avait dormi avec le roi de la pop. Ensuite Zonen a demandé à Culkin si il avait déjà dormi avec d'autres hommes de 35 ans. «Pas que je me souvienne», a témoigné l'acteur, «mais je n'étais pas vraiment ami avec des hommes de 35 ans qui me comprenaient réellement».
Il a été demandé à Culkin de commenter comment Jackson le «comprenait». Macaulay a déclaré que le chanteur savait être en relation avec sa renommée mondiale et le fait que certaines personnes cherchaient à profiter personnellement de leur association. «Il comprend» même s'il est «enfantin» a ajouté Culkin.
La façon de dépeindre Jackson comme un enfant, ou en quelque sorte comme un être qui avait régressé, a débuté alors que la défense commençait à présenter ses propres témoins à la barre, la semaine précédente. Il semble que c'était le seul moyen pour Mesereau de contrer les témoignages disant que Jackson avait partagé sont lit à des centaines d'occasions avec de jeunes garçons. Au lieu de nier ces nuits de sommeil effrayantes, le camp de la défense semblait sur le point de les accepter, arguant qu'il s'agissait en réalité d'initiatives innocentes et non déloyales.
L'équipe de la défense de Jackson a appelé Culkin pour contrer les témoignages des anciens employés de Neverland, Adrian McManus et Phillip Lemarque. McManus, qui travaillait comme femme de chambre, a dit aux jurés qu'elle avait vu Jackson embrasser une fois Culkin sur la joue alors qu'il avait une main sur sa jambe, et l'autre posée sur son dos.
Lemarque a fourni des témoignages plus graphiques et possiblement dommageables. L'ancien employé de Neverland a déclaré qu'il avait vu Jackson caresser Culkin alors que le couple jouait à un jeu vidéo dans l'arcade de Neverland en 1991. Culkin avait alors 10 ou 11 ans. Dans son témoignage du 8 avril 2005, Lemarque a déclaré avoir vu la main gauche de Jackson à l'intérieur du pantalon de Culkin.
Bien que Jackson n'ait pas pris position, la défense a utilisé une cassette vidéo, que le jury a regardé pendant trois heures au cours desquelles la star parlait de son enfance troublée.....
Après cinq mois d'un procès incertain, Le lundi 13 juin 2005, en début d'après-midi, Michael Jackson, averti pas ses avocats, arrive au tribunal, entouré de plusieurs membres de sa famille. Vêtu d'un strict costume-cravate noir, le chanteur gagne mécaniquement sa place. A l'issue du verdict «Michael Jackson quitte la Cour supérieure de Santa Maria en homme libre, après que le jury l'ait acquitté des dix chefs d'accusation qui auraient pu l'envoyer en prison pendant près de 20 ans. Dans une salle d'audience qui était silencieuse, hormis les sanglots retenus d'un couple de fans, Lorna Frey, la greffière de la Cour supérieure du comté de Santa Barbara, a lu les verdicts les uns après les autres, annonçant chaque fois que Jackson avait été reconnu non coupable - d'agression sexuelle, de conspiration et d'accusations similaires - Certains des jurés ont sangloté à la lecture des verdicts, alors que d'autres regardaient ailleurs et qu'un couple souriait.» [...] «Jackson salua la foule, envoya des baisers et mit la main sur son coeur en quittant le tribunal. Il entra dans son véhicule et partit en direction de son ranch Neverland».
Un jury populaire a rendu son verdict, sans que quiconque puisse dire qu'il a manqué de pièces, de preuves ou de témoignages pour le faire.
► La pression sur les jurés était énorme. Condamner Jackson aurait provoqué un séisme et aurait pu être potentiellement dangereux pour les hommes et les femmes du jury (menaces de mort, insultes, c'est certain, leur vie serait devenue un enfer). D'autre part, il serait insensé de penser que la célébrité de Jackson n'a pas impressionné les jurés.
«Je pense que Michael Jackson a probablement agressé des garçons», a déclaré le juré Raymond Hultman. Mais cela ne le rend pas coupable des accusations qui ont été présentées dans cette affaire.
Bref, Jackson pouvait bien être un pédophile, mais leur accusateur ne les avait pas convaincus. Et ainsi, après des mois de témoignages souvent salaces sur sa vie et ses relations avec les jeunes garçons, Jackson a été acquitté de toutes les accusations concernant un garçon affirmant que le chanteur l'avait alcoolisé et sexuellement agressé.
Katarina Carls, Ellie Cook et Ray Hultman pensaient que Jackson était coupable.
Interview de Monsieur Hultman le 28 novembre 2005 par Larry Harriet, journaliste d'investigation qui a couvert de nombreuses affaires judiciaires, y compris le procès OJ Simpson, Robert Blake, Michael Jackson, Scott Peterson, David Westerfield, Phil Spector et bien d'autres. Elle a travaillé pour des journaux locaux, le magazine d'actualité Globe, msnbc et divers.com etc ...
Larry Harriet : Monsieur Hultman, tout d'abord, merci de nous accorder cette interview, nous apprécions vraiment, et je voudrais vous poser une question spécifique sur le jury, sur ce qui s'est passé dans la salle des jurés, avez-vous été surpris par leur décision de voter non coupable ?
Hultman : Oui j'ai été surpris de voir que le jury voulait voter non coupable car trois d'entre nous voulaient voter coupable et j'ai été choqué de constater que le reste du jury était prêt à voter non coupable après avoir entendu tout ces témoignes de personnes qui me semblaient crédibles.
LH : J'ai fait une interview exclusive avec votre contremaître, Paul Rodriguez, et je lui ai posé des questions sur vous, il a dit que vous continuiez à faire des déclarations sur ce que vous ressentiez, il a estimé que vous ne pouviez pas condamner Jackson simplement en fonction que ce que votre coeur vous dictait. Comment était-il dans la salle des jurés, quelle a été votre réaction face à lui, était-il le chef d'un pacte, pour que vous votiez non coupable ?
Hultman : Paul continuait à dire à Ellie que si elle ne pouvait pas changer d'avis à propos de son verdict de culpabilité, il la rejetterait du jury, j'avais pensé qu'il était un homme très gentil lorsque nous sommes entrés dans la salle du jury, mais j'ai été étonné de constater combien il pouvait être grossier.
LH : Quand j'ai interviewé Paul, il semblait vraiment déçu que vous et Ellie, «déformiez ce qu'il disait», il pensait que vous étiez en train de tordre ses déclarations pour vendre des livres, votre réaction ?
Hultman : Eh bien il a fait des commentaires impolis et c'est la vérité, et si j'écris un livre ce ne sera pas pour faire de l'argent sale sur la vérité.
LH : Qu'est-ce qui se passe avec le livre, j'ai entendu dire que vous déposiez une plainte à ce sujet ?
Hultman : Je n'ai pas de réponse, et donc je ne peux pas commenter.
LH : Quelle est votre définition du doute raisonnable ?
Hultman : Prouvé hors de tout doute raisonnable avec une empathie raisonnable.
LH : En examinant mes cassettes du procès Jackson, j'ai vu les interviews que vous avez données à Diane Dimond, à Court TV, à Nancy Grace, à CNN, à Fox etc...Et vous prétendez que rien ne s'est passé dans la salle des jurés. Pourquoi avez-vous prétendu que tout allait bien, que vous aviez vu beaucoup de fumée mais que vous ne pouviez pas trouver de feu?
Hultman : Nous avons tous convenu que nous ne voulions pas que le public pense que quelque chose n'allait pas, c'était juste pour que nous ayons l'air d'être tous d'accord.
LH : Quelle a été votre impression concernant la mère dans l'affaire ?
Hultman : Elle était impolie, très impolie, mais ce n'était pas la mère qui était en procès, c'était Michael Jackson.
LH : Comment finalement avez-vous été convaincu de changer votre avis en non coupable ?
Hultman : C'était pour aller dans leur sens, je devais être avec le groupe, j'ai passé avec eux 5 mois de ma vie, et ce n'était pas pour rien.
LH : Si vous pouviez remonter le temps et ne pas signer les papiers, ne pas voter non coupable, mais coupable, le feriez-vous ?
Hultman : Oui dans la seconde.
LH : Si la victime lit ceci maintenant, que voudriez-vous lui dire ?
Hultman : Désolé, très désolé.
LH : Espérez-vous que la mère et la victime déposent une plainte civile ?
Hultman : Oui je l'espère beaucoup, car Jackson ne s'en tirera pas.
LH : Est-ce que les 9 autres jurés prêts à voter non coupable vous disent quelque chose sur le système de justice américain, sur le pouvoir de la célébrité ?
Hultman : Oui, car avec le témoignage vidéo qui nous a été présenté, je pense que si Michael Jackson n'avait pas été montré parlant de son enfance troublée, il aurait été reconnu coupable automatiquement.
LH : Y avait-il quelque chose dans la défense que vous avez cru ?
Hultman : Oui, en fait, je pensais qu'il y avait quelques doutes sur cette famille, mais juste un peu de doutes, pas des doutes raisonnables.
LH : Les observateurs judiciaires et les grands pontes de la légalité pensent souvent aux jurys et aux procès de célébrités. S'il y avait eu une vidéo du crime, que diriez-vous de cette déclaration de non culpabilité en corrélation avec ce jury ?
Hultman : Je crois que même s'il y avait eu une vidéo, certaines choses que les jurés avaient imaginées étaient juste dingues, ils auraient probablement dit que c'était un acteur à la place de Jackson dans la vidéo ou quelque chose d'aussi fou.
LH : Est-ce que ce procès vous a coûté et a été une épreuve ?
Hultman : Oui, il a commis de tels péchés, c'est ce à quoi vous pensez.
LH : Accepteriez-vous de faire à nouveau partie d'un jury pour une affaire de haut niveau ?
Hultman : Non.
LH : Croyez-vous que les États assistent bien la jeunesse ?
Hultman : Oui, je l'ai cru même si nous n'avons jamais revu le témoignage du gamin dans la salle des jurés, mais d'après ce dont je me souviens, il disait la vérité.
LH : Que diriez-vous à Michael Jackson ?
Hultman : Vous êtes un homme adulte et vous devez cesser de faire ces choses pour lesquelles le jury vous a déclaré non coupable, mais cela ne signifie pas que vous êtes innocent et nous savons que quelque chose ne va pas dans votre monde, arrêtez de traîner avec les petits garçons.
LH : Qu'allez-vous faire si, un an plus tard, vous voyez une photo de Michael Jackson dans un centre commercial avec un autre petit garçon de neuf ans avec des jouets et des films pour le garçon ?
Hultman : Eh bien j'espère que ça n'arrivera pas.
LH : Que diriez-vous à Thomas Sneddon ?
Hultman : Je lui dirais, désolé, parce que vous avez présenté beaucoup de preuves, et je crois que Jackson est coupable de ces accusations.
LH : Pensez-vous qu'il y a une leçon à tirer de la sélection du jury ?
Hultman : Oui, il serait important pour l'état de mieux choisir les membres du jury, et de s'assurer qu'ils peuvent être justes et impartiaux et que la célébrité n'écrasera pas leurs décisions.
LH : Pourquoi d'après vous Michael Jackson a choisi d'être avec les petits garçons ?
Hultman : Je ne sais pas
LH : Pensez-vous que cette épreuve et le verdict de non culpabilité du jury, et que finalement vous pensiez que Jackson est un molesteur d'enfants, est une leçon à tirer ?
Hultman : Oui, j'espère que les jurys jugeront désormais avec leur coeur et resteront sur leur verdict et ne cèderont pas.
La couverture médiatique des affaires médiatiques est devenue si répandue que choisir un jury non corrompu peut prendre des semaines, voire des mois. (La sélection des jurés pour le procès Jackson a débuté le 31 janvier 2005 et a duré moins d'un mois. 200 personnes avaient été sélectionnées). Une profession de consultants de jurys a appris à utiliser des techniques de sondage sophistiquées qui peuvent aider les avocats du procès à sélectionner des jurys qui leur sont favorables. Les procès devant jury dans des affaires très médiatisées sont souvent si compliqués que les accusés qui peuvent se permettre des équipes juridiques coûteuses ont un gros avantage : le système favorise les plus riches. Malgré les problèmes, le système de jury est sur un piédestal aux États-Unis. Les jurés exercent le génial pouvoir de l'État de punir ou de ne pas punir les citoyens. Dans ce sens, ils se tiennent au-dessus du souverain - et sont objet de fascination dans le monde entier.
Paul Lasley, professeur et président de sociologie, a exercé les fonctions de juge lors d'un procès simulé. Il a déclaré que l'exercice démontrait la difficulté de trouver un jury impartial lors des procès de célébrités. «Je suis frappé par ces affaires très médiatisées», «Tout cela est entouré d'une telle opinion publique», et l'opinion publique était particulièrement forte à l'issue du procès de Jackson, les accusations de molestation d'enfants frappant les convictions fondamentales des personnes.
Bill Woodman, professeur de sociologie à l'université, a déclaré qu'en raison de l'opinion publique forte lors des procès de célébrités, les décisions des jurys sont difficiles à prévoir. Lors du procès simulé, tous les membres de la défense et de l'accusation (21 observateurs étudiants sur 29) avaient prédit un verdict de culpabilité. C'est en raison de cette incertitude, que les consultants du jury sont souvent embauchés par des accusés fortunés. Qu'est-ce qu'un jury sauf un groupe de discussion qui vote ?
Dwight Dake, spécialiste de la sociologie des systèmes de support et ancien consultant du jury, a déclaré que les consultants étaient utilisés dans la plupart des affaires très médiatisées. Les consultants rassemblent autant d'informations que possible sur les candidats jurés pour aider les avocats dans le processus de sélection des jurés. «C'est un point incroyablement mis en avant».
Nina Crudup, junior en anthropologie a déclaré que la sélection des jurés avait été payante pour la défense après le choix d'une contremaîtresse parmi les derniers jurés. «Nous pensons que cela a pu avoir un impact sur le verdict».
► Autre chose : Dans une société qui facilite le vedettariat des plus talentueux, l'individu qui n'a pas accès aux stars des prétoires ne bénéficie plus de l'égalité dans la protection des lois que lui garantit le 14ème amendement. Quand une star a une équipe juridique d'un milliard de dollars pour le soutenir devant un tribunal, l'affaire est pliée d'avance.
Système judiciaire Américain :
Aux USA - Les experts constatent une rupture d’égalité flagrante entre les citoyens : seuls les plus aisés peuvent se payer, parallèlement à leurs avocats, les services de détectives privés capables d’enquêter sur toutes les failles de la partie adverse.
● c’est une justice de «riches», la défense doit faire son enquête à décharge, ce qui a un coût. Les «pauvres» peuvent se faire cependant, assister gratuitement par un avocat public rémunéré par l’État concerné qui met plus ou moins de moyens d’enquête à sa disposition.
● le juge et le jury ne disposent pas de dossiers mais seulement de faits énoncés oralement devant eux.
● le jury juge les faits sans être lié par le droit. Il peut déclarer innocent un coupable manifeste.
Le procureur de district, Tom Sneddon, s'est dit «déçu» par le verdict, mais il n'a pas davantage commenté la décision du jury. Lorsqu'on lui a demandé si le verdict marquait la fin de la poursuite judiciaire, Sneddon a répondu : «Aucun commentaire». Il a donné la même réponse lorsqu'un journaliste lui a demandé si un pédophile avait échappé a la justice.
Les seules preuves «très douteuses» que Michael Jackson n'était pas un agresseur d'enfants proviennent :
Si une autre personne avait été accusée de la manière dont Jackson l'a été, elle aurait été reconnue coupable. Surtout après les multiples actes répréhensibles antérieurs, y compris le règlement stupéfiant à Jordan Chandler.
Supprimez la célébrité de l'équation. Un homme d'âge moyen - appelons le : François Pignon - dit qu'il n'a pas eu d'enfance et recherche continuellement la compagnie de garçons prépubères âgés de 9 à 13 ans. Il manipule leurs parents avec de l'argent et des cadeaux onéreux tout en passant une quantité démesurée de temps seul, avec ces enfants chez lui. Alors qu'il est seul avec ces garçons, il les expose de manière «charitable» à des «images porno pour adultes», et d'autres mettant en scène des enfants, des adolescents et des adultes. Une alarme se déclenche lorsque quelqu'un approche de sa chambre. Il leur donne du vin de Jésus dans des canettes de soda, et quand les garçons sont trop vieux pour lui, il les congédie. Il dit ouvertement que des enfants, tous des garçons âgés entre 9 et 13 ans, dorment avec lui dans son lit.
Pensez-vous que François Pignon, prenait soin de ces garçons ?
Le jury dans l'affaire Michael Jackson a commis une grave injustice à l'égard du peuple de l'État de Californie et de toutes les victimes et survivants d'abus sexuels sur des enfants. Ces personnes étaient très peu conscientes des conséquences de leur décision. Leur verdict a envoyé un message universel à tous les agresseurs d'enfants potentiels, à savoir qu'ils pouvaient continuer à agresser sexuellement des enfants car les enfants ne sont jamais crus.
Je lance cependant un défi à quiconque, après avoir lu tout ce dont nous avons à notre disposition : les déclarations des victimes, des témoins, les documents juridiques, les transcriptions judiciaires, etc. Si vous arrivez à la conclusion que les relations de Jackson avec les enfants étaient innocentes, c'est que vous n'avez pas lu ou compris correctement ce que vous avez lu ou que vous ne voulez pas y croire. Bonne Chance !