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MICHAEL JACKSON et les médias

MICHAEL JACKSON  et les médias

Si les médias jouent un rôle incontestable dans la grande valse des people, «il est trop facile de tout leur mettre sur le dos». Il s’agit d’un jeu à plusieurs instances entre les célébrités, leur entourage, la presse et le public. 

Du moment où l’on accepte de divulguer certains pans de sa vie personnelle, on peut difficilement contester que d’autres soient révélés. En toute logique  ceux qui entrent dans le jeu de la «pipolisation» ne peuvent donc pas  invoquer ensuite le respect de leur  vie privée.

Pour être une célébrité, il faut figurer dans les médias, mais y figurer d’une certaine manière. Il faut que les émotions des lecteurs ou des téléspectateurs soient engagées. Je pense que la célébrité vient surtout d’une relation émotionnelle entre un personnage et un public.

Il se trouve en effet que la consommation de la célébrité possède cette propriété particulière d’avoir pour objet des personnes vivantes, et pour sujets des admirateurs pris dans un attachement souvent si intense qu’il outrepasse volontiers les limites qu’autorisent la morale et le droit au désir de rapprochement avec un être humain.

La liberté de la presse est une chose merveilleuse. Thomas Jefferson déclara carrément que s’il avait le choix entre les institutions de l’État et la presse libre, il choisirait la presse libre.

Les journalistes sérieux ont une responsabilité inhérente à la liberté de presse - Certaines normes contenues dans leur code de déontologie sont complétées, précisées ou développées par des directives. Souvent, elles sont indiquées par une flèche.

Les journalistes peuvent exceptionnellement outrepasser certaines règles lorsque l'information est porteuse d'un intérêt général supérieur et qu'elle ne peut pas être recueillie ou rapportée d'une autre manière.

Les journalistes sérieux recherchent et respectent la vérité en raison de droit au public à connaître celle-ci. Ils ne diffusent que des informations dont l'origine est connue. ils en vérifient la véracité et les rapportent avec honnêteté dans la mesure du possible et pour autant que ce soit pertinent, ils font connaître les sources de leurs informations sauf s'il est justifié de protéger leur anonymat.

Les journalistes sérieux mènent des recherches et des enquêtes et informent librement sur tous les faits d'intérêt général afin d'éclairer l'opinion publique. Ils n'acceptent de se voir opposer le secret des affaires publiques ou privées que pour des motifs d'intérêt général dûment justifiés et à la condition que ces restrictions ne créent pas d'entraves injustifiées à la liberté d'expression.

Le constat s'impose : la prétention des médias à dévoiler la vérité n'est pas infondée. Leurs récits ne sont pas, contrairement à ce que l'on voudrait parfois nous faire croire, des constructions arbitraires, idéologiques, vouées immanquablement à flatter ou à manipuler.

Un exemple : Très hostile aux médias critiques envers son administration, Donald Trump alimente une guerre ouverte qui va jusqu’à choquer dans son propre camp. Très rapidement, les médias ont réagi. Avec un message simple: «Nous continuerons à faire notre travail. Il devrait commencer à faire le sien». Pour le sénateur républicain Ben Sasse, c’en est trop. «S’il vous plaît, merci d’arrêter. Ce n’est pas normal et c’est en dessous de la dignité inhérente à votre fonction», lui a-t-il tweeté. Attaqué sur son attitude peu présidentielle sur les réseaux sociaux, Donald Trump, contre-attaque. Aussi peu perméable aux critiques que les plumes d’un canard face à l’eau, il estime au contraire avoir un comportement très «moderne» ! «L'expression fake news à laquelle le président américain a donné une légitimité, est utilisée par des autocrates pour réduire au silence des journalistes». Les critiques du président américain Donald Trump contre les médias peuvent être considérées comme une «incitation» à attaquer les journalistes, selon l'ONU. Le Haut commissaire aux droits de l'homme a dénoncé  à Genève ces salves répétées mais aussi «l'abomination de ses  discours suprémacistes..

La liberté des médias est assurément vitale pour nos démocraties : sans elle, les autres libertés sont impossibles, sinon illusoires, qu'elles soient civiles ou politiques, personnelles ou publiques.

La liberté est assurément la première des conditions qui rendent possible la recherche de la vérité.

Le journaliste sérieux recoupe les sources, analyse les faits, les met en perspective. Il présente ensuite le fruit de son enquête en reprenant la méthode journalistique dite des 5W (Who, What,Where, When, Why : qui, quoi, où, quand, pourquoi) ou règle de Quintilien (Quis, Quid, Ubi,Quibus Auxiliis, Cur, Quomodo, Quando : qui, quoi, où, avec quels moyens, pourquoi, comment, quand). Bien entendu, ces faits sont susceptibles d'évoluer puisque, au fur et à mesure de la découverte de nouveaux éléments, le journaliste peut confirmer certains points, en approfondir d'autres, en corriger certains. Il n'y a pas de vérité ultime mais un processus de construction progressive de l'information.

Les gens peuvent ainsi recouper les réponses aux questions essentielles d'une même information dans différents journaux et vérifier… la véracité des faits ! En effet et fort logiquement, si l'enquête a été bien menée, les réponses à ces questions sont les mêmes dans tous les médias. Seul le commentaire ajouté à leur présentation (vocabulaire, tournure de phrase,…) peut changer en fonction de la ligne éditoriale et ainsi alimenter le débat démocratique. Finalement, c'est le citoyen qui doit se faire une opinion ; le journaliste n'est qu'un intermédiaire à son service.

Charles Thomson entre les frères Jackson.  Observez cette image pour comprendre le parti-pris.

Charles Thomson entre les frères Jackson. Observez cette image pour comprendre le parti-pris.

Lu sur un fan club officiel de Michael Jackson : - 2010 > Explosif, nouvel article du journaliste britannique Charles Thomson - sur le Huffington Post  ~ le 13 juin.

Il est écrit : Charles Thomson est un écrivain et journaliste indépendant primé, et internationalement reconnu pour sa mission de découverte de l'hypocrisie et des préjugés des médias. Il s'est toujours engagé à exposer et corriger les reportages trompeurs et faux sur Michael Jackson.

En ce moment, malgré les efforts de beaucoup d'entre nous, la vérité n'est encore entendue que par ceux qui la connaissent déjà.

Dès que l'article sera en ligne, s'il vous plaît postez l'URL sur tous les groupes MJ sur Facebook - Y compris tous les blogs : Silence Truth, Inner Michael, Réflexions on the dance, MJFamily, MJJC, MJFC, Lipstick Alley, Vindicate MJ etc.....et les forums appropriés.

Le message à poster est celui-ci :

Alerte nouvel article :

Charles Thomson  a réussi à prouver que les accusations de Gene Simmons (ce dernier accuse Michael Jackson d'être un pédophile) sont de la fiction complète, il croit que la vérité sur l'innocence de Michael Jackson est toujours réprimée par des médias réticents a affronter leurs propres préjugés, de ce fait il a écrit un nouvel article explosif.

L'article sera hébergé par le Huffington post le 13 juin 2010.

S'il vous plait, soutenez l'article et écrivez vos commentaires en utilisant vos vrais nom de famille, qui reflètent votre engagement à la vérité de l'héritage de Michael Jackson.

Tweetez également cet article aux personnes suivantes : Matt Semino, Aphrodite Jones, Randy Jackson, MJJ777, Deborah Kunesh, Barbara Kaufmann, Dancingwitheelephant,    The Silence True, Michael Jackson Tribute, MJFC, MJJC, et tous les groupes de MJ étrangers en particulier chinois et Japonais, Jennifer Batten, Janet Jackson, Elizabeth Jackson, kenny Ortega, MTV, Travis Payne, Orianthi, La famille Jackson, MajorLovePrayer, Macaulay Culkin, Susan Sarandon, Chris Apostle, Jay-Z, P-Diddy, le magazine Ebony, Madonna, Lisa-Marie Presley...etc...

Les fans sont plus susceptibles de propager des informations inédites, ce qui favorise la propagation de la fausse  vérité .... Vous pouvez alors comprendre à qui profite l'article et à qui il nuit.

Commentaires de quelques adeptes :

• Tous ceux qui se soucient de la vérité devraient être intéressés par le travail de ce journaliste. Il n'est pas payé pour son travail sur le Huffington Post, mais son lectorat est vaste.
Cela n'a rien à voir avec l'argent, ou la vente de quelque chose, ou l'auto-publicité. Il s'agit de notre soutien à tous, ce journaliste semble être au courant de l'absence de vérité dans les médias à propos de Michael Jackson, qui comme nous le savons tous, continue.

• Vous savez, je lis beaucoup de messages de fans qui se plaignent des médias, avec justesse, et du traitement que Michael a reçu pendant tant d'années. Je les déteste, à cause d'eux, il est tombé malade. Il était une personne merveilleuse et à présent il est à Forest Lawn, pour toujours, en grande partie à cause du mauvais traitement de ces personnes.

• Charles Thompson est une personne singulière qui a un blog, il a  l'intelligence et l'intégrité pour inculper et rappeler ces types de médias pour leur comportement passé et présent. Il fait des recherches exhaustives et possède une connaissance de la manipulation des médias, en particulier pour tout ce qui concerne Michael. Il est très juste et direct.

• Personnellement, je suis très heureux que quelqu'un s'empare des médias. Nous pouvons ne pas être d'accord avec tout ce qu'il a à dire, mais quoi d'autre, et qui d'autre le fera ? Aphrodite Jones en fait partie ; elle a du courage et l'a prouvé.

Ceci est un must pour nous tous ! veuillez le lire et le diffuser partout. L'article est long mais s'il vous plait prenez votre temps pour tout lire.

• Pour ma part, je crois que l'histoire d'une personne a une incidence sur ce qu'ils disent. Il est triste que Michael ne reçoive le soutien que de certaines personnes après sa mort. Ne vous méprenez pas, je suis heureux que même maintenant quelques articles positifs soient publiés. Et je suppose qu'il vaut mieux tard que jamais. Mais il est dommage qu'il n'y ait pas d'autres personnes qui étaient de son côté de longue date,  pour faire ces choses.

• C'est ce qui me rend vraiment triste. Tous les articles écrits maintenant font très peu pour apaiser le tourment de quelqu'un qui était vraiment seul au monde. Être si reconnaissable mais si éloigné de tout le monde. Et puis les gens qui lui crachent au visage sont insultants. Il a fait tellement de bonnes choses, et je peux essayer de me détacher de l'hypocrisie totale de certaines de ces personnes et le regarder objectivement et dire, GREAT JOB ! mais en toute honnêteté, ça me fend vraiment le coeur.

• Ce sont des articles brillants, et bien documentés qui doivent être diffusés. Mais je trouve juste tellement horrible que Michael ait du traverser cela, la haine médiatique et tout ce tourment et pour qui pour quoi ? Murray a peut-être été celui qui a tué Michael, mais les médias avec ces Orths, Dimonds, Bashir, etc... le font depuis des années. Ils ont aidé à le tuer. Personne ne devrait jamais avoir à passer par ce qu'il est passé. Peut-être que s'ils avaient écrit des articles plus positifs et n'avaient pas salivé tels des vautours, ils serait encore vivant.

• J'ai partagé les articles sur ma page facebook. C'est dommage que ce soit sur le site du Huffington Post. Mes «amis» conservateurs vont simplement l'ignorer comme quelque chose de biaisé.

• L'article est toujours là mais la section des commentaires est déjà fermée...étrange ! Tous les commentaires étaient positifs sur Michael et cinglants sur les médias .....

Comprenez que les manipulateurs s'en prennent généralement aux plus vulnérables...c'est à dire aux fans endoctrinés et aveuglés par la célébrité. inconsciemment ces derniers se laissent  envoûter par des paroles de velours dénuées de tous sens moraux. 

Les auteurs et diffuseurs de «fake news» peuvent tabler sur ce que l'on appelle «l’entropie du mensonge» : les réseaux sociaux sont justement un lieu où il est relativement aisé de provoquer des dégâts et de susciter le désordre en répandant des informations mensongères.

Les rumeurs et les théories du complot s’y répandent d'ailleurs plus vite que les allégations factuelles.

Mais ce n'est pas parce que l'on est fan, que l'on doit perdre son sens critique...

Sur Wikipedia,  Charles Thomson est considéré comme journaliste GONZO, pour raconter des entrevues inhabituelles, comme lors de sa tentative d'interview avec l'ancien présentateur de télévision Michael Barrymore qui a mal tourné. Thomson avait été informé que Barrymore avait accepté d'être interviewé, mais la star a refusé de coopérer avec Charles Thomson. Il a invité Thomson à s’asseoir et écouter un enregistrement radio en tant qu'observateur, le grillant ainsi à l'antenne.

Thomson a raconté cette rencontre dans un article, s'exprimant à la première personne,  qui faisait partie d'un portfolio lui ayant  valu un prix «Highly Commended» (fortement recommandé) dans la catégorie «Nouvel arrivant de l'année» aux EDF Energy Regional Media Awards 2012. Il a également utilisé une approche GONZO pour décrire une interview «non conventionnelle» avec l'artiste Ralph Steadman, en racontant des singeries «folles» dans les coulisses du Vème Festival britannique.

PRINCIPES DU JOURNALISME GONZO.

En immersion dans son sujet, le parti pris par le journaliste «GONZOÏDE» est de s'exprimer à la première personne, et non de façon neutre et objective, comme l'exige en principe la déontologie journalistique. il informe ainsi son lecteur de la nature de l'intensité des facteurs «déformant» son point de vue. En faisant appel à son sens critique, le lecteur peut ensuite recomposer une image plus vraisemblable de la réalité s'il le souhaite. L'auteur assume la subjectivité de son propos, dont l'angle se rapproche du récit autobiographique. Bien que restant du journalisme, le procédé GONZO est ainsi avant tout une expérience littéraire proche de la nouvelle, texte de fiction court mettant en scène une tranche de vie, genre dans lequel excellèrent les écrivains romantiques Guy de Maupassant ou Théophile Gautier, qui publiaient leurs textes dans les journaux.

La subjectivité est le propre du GONZO - Le divertissement du lecteur est pour lui plus important que l'exactitude des informations, car les créateurs du genre aiment raconter n'importe quoi et lancer de fausses pistes.

Le terme s’est par ailleurs répandu dans la langue anglaise, jusqu’à prendre le sens général de «bizarre» ou de «fou». Il désigne aussi, en cinéma notamment, un document cru, n’ayant fait l’objet d’aucun montage, et en sports, une discipline dite extrême parce que dangereuse.

Un journaliste Gonzo ne cherche pas à rendre compte objectivement de la réalité. Son crédo, c'est que l'objectivité est un mythe, voire une imposture. Il vaut donc mieux se fier à sa subjectivité ? Son style ne se veut pas neutre et policé. Au contraire, il laisse libre cours aux sarcasmes et aux coups de gueule. Il y a «d'un côté, les partisans de l'objectivité qui ne jurent que par les faits. De l'autre, les croyants, ceux qui partagent la foi en la subjectivité, érigée en seul et unique moyen d'atteindre la réalité».

Origine : le terme «gonzo» a été utilisé pour la première fois par le journal The Boston Globe pour décrire l'article rédigé par Hunter S.Thompson sur la course hippique du Kentucky Derby en 1970. «Gonzo» était initialement un mot d'argot Irlandais du sud de Boston employé pour désigner le dernier debout après une nuit d'ivresse.

Comme dans chaque profession, chaque code a ses transgressions. Le scientifique a le savant fou, le flic a la barbouze, et le journalisme a le gonzo.

Dans cette catégorie, l’objectivité journalistique est, la plupart du temps, laissée de côté. Fini la prise de recul propre à la profession, et fini le journalisme explicatif et bien souvent…barbant. Pour faire simple, le journaliste gonzo n’est pas spectateur mais acteur du sujet qu’il couvre. Il prend une place dans l’histoire qu’il veut raconter. Quitte à parfois la déformer selon ses propres intérêts.

Entre mystification du métier et travers déontologiques, le journalisme dit «gonzo» est une espèce en voie de disparition. Ce style littéraire, auparavant grandement apprécié, ne semble plus convaincre ni les lecteurs, ni les journaux. Charles Thompson n'est internationalement reconnu que par les fans de Michael Jackson.

Les propos GONZO peuvent être extrêmement néfastes pour une carrière de journaliste ; Dépeints sans nuance ni subtilité, ils font une très mauvaise réputation au journalisme auprès de ceux qui ne connaissent pas le métier.  Quand une démarche GONZO  et donc complètement subjective,  n'est pas citée dans un article...c’est dangereux ! 

Je terminerai mon billet en soulevant l’ironie dans cette histoire !

Soyons réalistes,  si Michael Jackson n'avait pas été impliqué dans plusieurs affaires de pédophilie...Les médias auraient continué à le louanger, comme ils l'avaient fait jusqu'en 1993.  Abandonné par son sponsor Pepsi dès le scandale de 1993, la star a vu sa cote d'amour péricliter et ses ventes s’effondrer. Ce qui veut dire que même ses fans lui  avaient tourné le dos !

Depuis son décès, l'artiste n'a cessé d'être adulé et porté en héros, le temps passe et si son talent n'est toujours pas remis en question, sa personnalité et ses penchants sexuels, en revanche, eux, continuent de défrayer la chronique.

Je ferai la comparaison avec le cas Jimmy Savile, dont les allégations d'abus sexuels sont apparues un an après sa mort en 2011. Il s'est avéré qu'il était, en fait, l'un des prédateurs sexuels les plus prolifiques du Royaume-Uni. Il exploitait son statut pour s'attaquer à des centaines de personnes - des filles et des garçons, des hommes et des femmes, mais surtout des jeunes pré-pubères vulnérables. Savile disait simplement qu'il offrait son lit aux enfants parce qu'ils n'avaient nulle part ou aller.  Le personnel de la BBC avait reçu des plaintes des victimes et n'avait rien fait. 117 personnes ont témoigné en disant qu'elles avaient entendu des rumeurs ou vu des choses inappropriées mais elles ne les avaient pas dénoncées, parce que la culture était de «fermer les yeux» - surtout envers les étoiles -  

En avril 2000, Savile fait l'objet d'un documentaire approfondi de Louis Theroux, dans la série When Louis Met.... Dans celui-ci, Theroux lui pose des questions sur les rumeurs disant qu'il était un pédophile.

Savile a répondu :

  • «Nous vivons dans un monde très drôle, et il m'est plus facile, en tant que célibataire, de dire «Je n'aime pas les enfants» parce que cela fait perdre beaucoup de crédit aux tabloïds salaces...Ils ne savent pas si je suis un pédophile ou non, comment quelqu'un saurait-il si je le suis, personne ne sait si je le suis ou non, moi je sais que je ne le suis pas».

En mars 2008, Savile a entamé une procédure judiciaire contre le journal The Sun, qui l'avait lié dans plusieurs articles à des abus sur mineurs dans la maison d'enfants de Jersey, Haut de la Garenne. Savile a nié  s'être rendu Haut de la Garenne, mais il a admis l'avoir fait après qu'une photographie de lui ait été publiée sur le journal The Sun, le montrant dans cette maison entouré d'enfants.

La police des États de Jersey a déclaré qu'une enquête sur attentat à la pudeur de Savile dans les années 70 avait fait l'objet d'une enquête en 2008, mais que les preuves étaient insuffisantes pour l'inculper,  bien que quatre plaintes pour abus sexuel remontaient aux années 1970.

Le rapport de Kate Lampard sur les leçons à tirer de la gestion du scandale Savile a également été publié le 26 février 2015.  Elle a conclu que :

«Savile était une personnalité très inhabituelle dont le mode de vie, le comportement et les comportements offensants étaient tout aussi inhabituels: grâce à sa célébrité, ses oeuvres caritatives  et sa collecte de fonds, il avait accès à un certain nombre d'hôpitaux, et La célébrité de Savile et ses rôles de bénévole et de collecte de fonds lui ont également conféré du pouvoir et de l'influence au sein des hôpitaux du NHS, ce qui signifie que son comportement, souvent inapproprié, n'a pas été contesté comme cela aurait du être fait. La capacité de Savile à poursuivre ses activités sans contestation efficace a été facilitée par la fragmentation des arrangements de gestion des hôpitaux, des attitudes sociales de l'époque, y compris la réticence à signaler et à accepter les rapports de harcèlement et d'abus sexuels, et une plus grande déférence qu'aujourd'hui envers ceux qui sont en position d'influence et de pouvoir ; et des reportages médiatiques qui étaient moins audacieux et moins intrusifs. Bien qu'il puisse être tentant de rejeter l'affaire Savile comme étant tout à fait exceptionnelle, un résultat unique d'une parfaite tempête de circonstances, les preuves que nous avons recueillies indiquent qu'il y a beaucoup d'éléments de l'histoire Savile qui pourraient être répétés dans le futur. Il y a toujours un risque d'abus, y compris d'abus sexuel, des personnes dans les hôpitaux ou ailleurs. Il y aura toujours des gens qui cherchent à obtenir une influence et un pouvoir indus au sein des institutions privées ou  publiques, y compris dans les hôpitaux. Et la société et les individus continuent à avoir un faible pour les célébrités. Les organisations hospitalières ou autres doivent être conscientes des risques que posent ces questions et les gérer de manière appropriée avec des reportages médiatiques plus  audacieux et intrusifs.

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