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Carlos Santana est l'un des guitaristes les plus mémorables au monde !

Carlos Santana.

Carlos Santana.

Le musicien dix fois lauréat d'un Grammy Award est l'un des guitaristes les plus célèbres de la musique. Compositeur, arrangeur et chef de groupe, Santana a rassemblé autour de lui certains des meilleurs musiciens de tous genres et a contribué à créer le concept de «musique du monde». 

Carlos Humberto Santana Barragan plus connu sous le nom de Carlos Santana est né le 20 juillet 1947 dans une famille de musiciens à Autlan de Navarro, dans l'état de Jalisco au Mexique. Inspiré par la carrière Mariachi de son père, il a commencé à jouer du violon à l'âge de cinq ans, il essaie ensuite la guitare à huit ans.  À l'époque il aimait des héros du rock comme Jimmy Hendrix, Miles Davis, BB King, les Doors, Joe Cocker, et d'autres grands contemporains. Talentueux et ambitieux, il commence à jouer pour des groupes locaux du «Tijuana Strip», écume ces lieux durant quelques années et parfait son art entre prostituées et autres tueurs à gages toxicomanes. Quand Santana arrive vers 1965 à San Francisco avec ses parents, il a 18 ans, c'est un autre monde, un nouveau monde qui s'offre à ses yeux. Le mouvement hippie est en pleine effervescence, les Beatniks foisonnent dans les rues avec du LSD plein les poches, des filles ont les seins à l'air avec des fleurs dans les cheveux. Il travaille comme plongeur et chauffeur et réussit à remplacer son ancien Melody Maker par une Gibson SG. Carlos continue l'apprentissage sur sa six cordes, et  développe progressivement son style unique. En 1966 le Santana Blues Band est crée dans le quartier de Mission. Leur nom sera finalement raccourci en Santana, une décision qui n'aurait jamais vraiment dérangé le groupe parce ce nom était celui qui sonnait le mieux.

En 1969 Santana est à Woodstock. Le groupe donne un concert mythique, sous influences psychotropes. leur instrumental «Soul Sacrifice» se révèle être un moment de communion magique avec le public. Le demi-million de personnes venu pour trois jours de paix et d'amour est littéralement emporté. Il s'agit du plus grand rassemblement de chevelus de l'histoire. Le tremplin idéal pour Carlos et ses musiciens. Santana explose Woodstock !  Et le rock qui parle soudain Espagnol crache les prémices d'une World Music tonitruante. Le solo de batterie de 2 minutes de Michael Shrieve est en particulier resté comme le moment les plus populaire de cette prestation. Avant de monter sur scène, Carlos Santana (22ans) a pris de la mescaline, son visage est grimaçant. Il expliquera plus tard, qu'il imaginait devoir dompter sa guitare métamorphosée en serpent !  (Source Wikipedia)  La performance de Santana va assurer le succès du premier album : Le bien nommé Santana.

Neal Schon, jeune guitariste prodige alors âgé de 17 ans, rejoint le groupe pour l'album Santana III, en 1971, bien qu'à cette époque la formation ait déjà commencé à battre de l'aile. «Le style de vie rock'n roll tuait des gens, se souvient Shrieve. Quand je regarde de vieilles vidéos de nos concerts, je sens la cocaïne à plein nez. Ce truc, c'est vraiment de la merde. Carlos, dont l'attirance pour le mysticisme est récurrente, voit les choses de manière différente : «Je n'ai jamais pris de drogue. Je prenais un remède. Je voulais ouvrir la porte à quelque chose que je ne comprenais pas, alors j'ai pris du LSD, j'ai quelque fois pris de la cocaïne et mon corps tout entier a dit : «Cela te détourne du spirituel et ça te fera sortir de la route». Mais la drogue n'était pas le seul problème, nous étions trop jeunes pour apprécier ce qui nous arrivait, explique Santana. «J'étais totalement investi dans mon programme. Je ne pensais qu'à moi, et puis personne n'était préparé a gérer une telle célébrité».  Un profond désaccord sur le son du groupe divise également ses membres, Rolie et Schon tendent vers le rock, alors que Carlos, qui veut expérimenter avec la fusion jazz, invite en studio toute une liste de nouveaux musiciens pour l'enregistrement de «Caravanserai», en 1972. Clive Davis, le directeur de Columbia Records, est horrifié par le résultat. «Je me vois assis dans son bureau, à fixer une bougie, se souvient Santana. Cliva m'a dit : Il n'y a pas l'ombre s'un single là dedans ! Pourquoi vous faites ça ? J'ai répondu : Nous ne voulons pas dupliquer "Black Magic Woman" ou "Oye Como Va". Santana a soif d'aventure ! »  Les tensions au sein de Santana s'aggravent au point que Carlos quitte son propre groupe pendant une tournée sur la côte Est des États-Unis, en 1971. Il leur avait posé un ultimatum : soit certains des membres arrêtaient la drogue pour consacrer davantage de temps aux répétitions, soit il partait. Le groupe choisi de continuer la tournée sans lui. Mais après quelques dates il devient évident que sans Carlos, Santana ne fonctionne pas.  (Source Magazine RollingStone Août 2016)  

Carlos, lui continue de tracer sa route singulière entre hard rock, salsa, Jazz, musique planante et quelques intrusions dans le monde de la pop. En 1976, il signe un succès aussi colossal qu'inattendu, un slow qui va mettre le feu sur les pistes de danse. Un long, suave et mélancolique solo de guitare : EUROPA qui est devenu un incontournable pour tout guitariste ▼ 

Tout au long de sa carrière Santana s'est concentré sur la créativité, il n'a jamais dévié, choisissant toujours un groupe cohérent de musiciens qu'il connaissait. C'est en effet la première fois qu'un groupe de musique mélange les sonorités rock et latino.  Fort de sa première victoire, Santana sort l'année suivante un nouvel album : «Abraxas». Ce dernier proche du premier opus, mais tout de même plus sophistiqué, se classe numéro 1 des ventes de disques aux États-Unis durant six semaines. La carrière du groupe est définitivement lancée.

«Samba Pa Ti» est un morceau instrumental du groupe latino Santana, tiré de leur album de 1970, «Abraxas». Le titre signifie «Samba pour vous». Il est sorti en single en 1973. La musique a été écrite par Carlos Santana après qu'il ait vu un saxophoniste de jazz ivre jouer dans la rue devant son appartement.

«Samba Pa Ti» a été conçu à New York un dimanche après-midi. J'ai ouvert la fenêtre, j'ai vu cet homme dans la rue, il était ivre et il avait un saxophone et une bouteille d'alcool dans la poche. Et je n'arrêtais pas de le regarder parce qu'il se débattait toujours avec lui-même. Il n'arrivait pas à décider lequel mettre en premier dans sa bouche, le saxophone ou la bouteille et j'ai immédiatement entendu une chanson...J'ai écrit le tout là ! - Carlos Santana -

Wikipédia

«Samba Pa Ti» est l'une des chansons les plus populaires et les plus acclamées du groupe, elle figure toujours sur les setlists de leurs tournées. Qui pourrait se lasser de ce solo savoureux, apaisant et dansant ? C'est grâce à des performances comme celles-ci que Carlos Santana est entré au Panthéon des musiciens contemporains :  Il est classé quinzième meilleur guitariste de l'histoire du rock selon le magazine Rolling Stone et il aurait vendu plus de 100 millions d'albums.  En 1981 après avoir accumulé les victoires, le groupe Santana sort l'un des plus gros succès de sa carrière : «Zebop» puis «Supernatural» paru en 1999.  En plus de marquer le retour de Santana en tête des charts, l'album a créé une nouvelle vague de collaboration entre le rock, la pop et la musique du monde. Certains des noms impliqués dans l'album sont Eric Clapton, Dave Matthews, Rob Thomas, Eagle-Eye Cherry, etc. «Supernatural» est l'un des albums les plus célèbres de tous les temps, ayant remporté 9 Grammy Awards et 15 fois disque de Platine. Les singles à succès «Smooth» et «Maria Maria» ont dominé les charts mondiaux pendant des semaines et sont désormais des incontournables.  

Smooth, ici avec Rob Thomas

Le 16 mars 2000 Carlos Santana révélait ses secrets enfouis et sa rédemption ▼

Par Chris Heath pour le magazine RollingStones. 

Dans les années 80, comme beaucoup d'artistes de sa génération, Carlos Santana a réalisé des disques sans inspiration qui tentaient de s'adapter aux valeurs de production de l'époque. C'était une période difficile. «Au milieu des années 80, je pensais vraiment comme une victime», dit-il. «J'étais en colère, amer, désillusionné». Son enthousiaste a également été sapé par la mort de Miles Davis, Bill Graham, et Stevie Ray Vaughan. «Pendant un moment, je me suis senti perdu sur le plan créatif» dit-il. 

Au milieu des années 1990, il eut d'autres problèmes. «Ma femme m'a dit : Je suis vraiment inquiète, parce que tu n'a que de la colère et encore plus de colère, je pense que tu dois consulter un thérapeute pour savoir ce qui se passe chez toi, si tu veux rester marié avec moi». «Carlos a eu une vie très intéressante mais il a toujours eu un côté secret ....Eh bien, il l'a fait, il a consulté jusqu'en 1995» explique son épouse Deborah. Le thérapeute lui a demandé pourquoi il avait l'impression que le monde se réveillait chaque matin juste pour le baiser. Et quand Santana pensa à quel point il était absurde et obsédé par lui-même, un poids s'envola. Cet album <Supernatual> en est le fruit, dit-il. J'ai désormais un meilleur équilibre entre le divin et l'humain, et je peux danser avec tout cela maintenant, car je n'ai plus de conflit intérieur. 

Chris Hearth : Je n'aurais pas évoqué à nouveau sa thérapie, sauf qu'elle apparaît de manière tangentielle lorsque nous discutons de son séjour à Tijuana. Je lui ai demandé de m'expliquer quelque chose qu'il avait dit un jour : «À Tijuana, il avait appris à jouer de la guitare pour que les tétons des femmes deviennent durs».

Carlos Santana : c'est une chose réelle. «J'avais l'habitude de jouer du violon à l'église, et en jouant la musique d'une certaine manière, les gens croisaient simplement les mains ; quand tu travailles dans un club de strip-tease, tu joues de la musique d'une certaine manière, et c'est comme regarder une panthère noire quand elle est en chaleur. Avant, j'étais vraiment mal à l'aise avec le côté sensuel, parce que je voulais être toujours du côté des anges. J'essaie maintenant, très gracieusement, d'équilibrer et de valider les anges et les démons avec le même respect, car ils travaillent tous les deux pour Dieu, je crois. 

Chris Hearth : Quant as-tu arrêté d'avoir peur ? 

Carlos Santana : En 1995, j'ai mieux compris, grâce à la thérapie que j'avais suivie, ce qui m'était arrivé dans mon enfance avec le sensuel. Cela m'a permis de remettre les choses a l'endroit et de faire la paix avec mon passé. Et je ne blâme personne ni quoi que ce soit, ni la vie, ni les démons, ni la pédophilie.......Je ne blâme plus rien pour ce qui m'est arrivé. Je n'ai plus cette colère, cette amertume, pour ce qui m'est arrivé. Je suis capable de dire simplement : «Écoutez, vivez l'instant présent maintenant et ne portez par le cadavre de toute cette puanteur et tout devient définitivement plus ....glorieux»

Chris Hearth : Aviez-vous suivi une thérapie avant 1995 ? 

Carlos Santana : Non.

Chris Hearth : Était-ce une surprise pour vous ? 

Carlos Santana : Ce fut une surprise pour moi d'entendre dire par cette psychologue ....s'il y a une sorte de cancer en vous, j'en retirai environ quatre-vingt pour cent. Il reste dix pour cent avec lesquels je travaille encore. Et je n'ai aucun doute sur le fait que c'est la raison pour laquelle «Supernatural» est ce qu'il est, que c'est une manifestation de ce qui m'est arrivé. Si je ne l'avais pas compris, je ne pense pas que j'aurais été en mesure de faire un album comme celui-ci. 

CH : Selon elle, qu'est-ce qui vous bloquait ou vous troublait ? 

CS : Culpabilité. Honte. Jugement. Peur. 

CH : Et d'où pensait-elle que ces choses venaient ? 

CS : Il y avait une combinaison d'éducation catholique et de pédophilie. Et ce sont deux choses vraiment puissantes et cancéreuses ...

CH : Qu'entendez-vous par pédophilie ? 

CS : J'ai été agressé. À un très jeune âge. J'ai été séduit par les jouets, par le fait de voyager en Amérique avec toutes sortes de cadeaux et d'autres choses. Et, étant enfant, j'ai bloqué cette autre partie, parce qu'il y avait les autres cadeaux de quelqu'un qui m'emmenait chez Sears et Roebuck. Carlos Santana respire ..« je suis tellement plongé dans le sujet, je ne peux pas revenir sur ce que j'ai dit, mais personne n'est au courant de ce genre de choses. Je n'en ai jamais parlé.»

CH : Il m'en parle. Pendant environ deux ans, de 1957 à 1959, alors qu'il avait entre dix et douze ans, Carlos Santana a traversé la frontière «presque tous les deux jours» avec cet Américain de Burlington, dans le Vermont, habillé comme un cow-boy. Il achetait des cadeaux à Carlos - de la nourriture, des vêtements, des jouets - et le maltraitait. Cela n'a pris fin que lorsque Carlos est tombé amoureux d'une fille. L'homme est devenu jaloux lorsqu'il a surpris Carlos en train de la regarder à travers une fenêtre et il l'a giflé. «Et je me suis réveillé», se souvient Carlos. «Je l'ai regardé pour la première fois tel qu'il était : une personne très malade». La dernière fois qu'il a vu cet homme, quelques années plus tard, il était avec un autre jeune enfant. «Vous voulez vous mettre en colère contre vous-même parce que vous ne savez pas mieux faire, dit Carlos. L'esprit a une manière très insidieuse de vous culpabiliser : «vous êtes le coupable, honte à vous, c'est vous qui avez provoqué cela vous-même» !. Pendant des années, il a oublié ce qui s'était passé. «Toutes les fois où j'étais en colère contre le groupe original ou contre ma femme, jusqu'en 1995, c'était à cause de tout ça, dit Carlos». «J'ai maintenant appris à convertir toute cette énergie en quelque chose de productif et de créatif. À l'époque, je suis certain que j'ai fait vivre un enfer aux gars originaux du groupe ainsi qu'aux premières dames avec qui j'étais, parce que je n'avais aucun moyen de l'exprimer, de le cristalliser et de le guérir. C'est juste du carburant maintenant».

CH : À ce stade, Carlos Santana semble aussi surpris que moi - moi par le fait de ce qu'il vient de partager, lui par le fait qu'il l'a partagé. Il commence à poser des questions, et il est difficile de juger à quel point elles sont rhétoriques. «A quoi ça sert que je vienne ici en disant ça ? Il demande : «Est-ce que je veux un mettre un terme définitif à cette histoire ? Pour  un sentiment  de rédemption ?  «Une partie de moi dit, poursuit-il, qu'il y a beaucoup de gens qui souffrent de ce genre de douleur et d'angoisse, et si vous montrez votre visage et dites «Je suis guéri. Je peux être guéri» ! «Que vous soyez une femme ou un homme qui a été violé ou agressé, vous n'êtes pas obligé de gâcher le reste de votre vie à ruiner la vie de votre famille en vous culpabilisant, en vous sentant sale, honteux. Il faut brûler toutes ces choses, les écrire dans une lettre, puis les brûler, prenez les cendres, plantez des roses, mettez-y les cendres et regardez-les pousser. Cela m'a donné la chance de faire pousser des roses sans épines».

CH : Comment décririez-vous le changement en vous-même ? Plus calme ? Plus confiant ? Plus entier ? 

CS : Tout ce que tu viens de dire. Mais maintenant, je suis bien dans ma peau. Quand j'ai rencontré Dave Matthews pour la première fois, j'étais très attiré par lui, même si je ne suis pas gay, mais parce qu'il est tellement à l'aise dans sa peau. Je n'ai jamais été comme lui. Maintenant, je suis plus content de Carlos et je suis plus fier de Santana....

CH : Nous discutons dans la salle des archives des bureaux de Santana, où je passe la journée à faire des recherches. Il trouve une photo qu'il veut que je voie. Il s'agit d'une photographie d'un jeune garçon dans une école de Tijuana, souriant gentiment à l'appareil photo, tenant ouvert son manuel de sciences. 

CS : C'est ce petit gars que je veux honorer, parce que cette photo a été prise avant que cela n'arrive. C'est Carlos avant que tout cela ne se passe.

CH : Que pensez-vous quand vous regardez ça ? 

CS : Parfois, cela me rend triste, parce que j'ai envie de retrouver toute la pureté et l'innocence. Quand quelqu'un vous jette de l'encre noire ? Tu es toujours pur. Il y a une partie de toi qui ne peut jamais être corrompue. Nous en reparlerons la semaine prochaine, à Londres. Je n'imaginais pas que je commencerais à raconter ça, réitère-t-il. Je ne peux que prier pour que, en révélant cela, les gens qui ont suivi le chemin que j'ai emprunté reçoivent une invitation à guérir et à être entiers. Il s'agit d'un processus de guérison permettant à d'autres personnes - agresseurs et victimes - de le lire et de dire : «Bon sang, je n'ai plus besoin d'être comme ça. Sur un plan spirituel, il faut relier les molécules à la lumière, sauvant les gens de la vallée des fausses perceptions. Mon travail est terminé - je n'ai pas besoin de remporter un seul prix, car ma victoire est gagnée. 

CH : Carlos a créé à travers tous ces voyages, épreuves et tribulations, culpabilité-honte-douleur-horreur- peu importe, il a créé un chef d'œuvre de joie. C'est ainsi qu'il voit son histoire.

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Au cours de sa carrière prolifique de plus de 50 ans Carlos Santana a sorti 26 albums studio et collaboré avec de nombreux artistes, en s'adaptant continuellement à de nouveaux styles musicaux. 

En 2016, Santana sort un nouvel album bien particulier, «Santana IV», dans lequel il réunit les musiciens qui avaient participé à l'opus «Santana III» 44 ans plus tôt, en 1972.

En 2019, le groupe se fait connaître auprès de générations plus jeunes en sortant deux albums successifs : «In Search of Mona Lisa», comportant la chanson phare «Do You Remember Me»

Carlos Santana déclare le 2 mars 2019  dans  une interview au JDD,  : La nouvelle génération me donne foi en l'avenir. Il raconte aussi sa rencontre mystique avec la Joconde à laquelle il a dédié ce mini-album.

Santana est un véritable maître des sensations, il ajoute toujours beaucoup de sentiments, de passion et d'émotions à son jeu de guitare, c'est ce qui le rend si particulier, et c'est aussi pourquoi il est si différent des autres guitaristes. 

Pour Santana, il ne s'agit pas tant de reconnaissance que de toucher les gens avec son art. «J'ai toujours voulu que ma musique fasse comprendre à mes auditeurs quelque chose au-delà de la musique elle-même, c'est plus important pour moi que le nombre de Grammys que j'ai reçus». a-t-il confié au journal le Figaro.

En plus d'être une légende de la musique, Carlos Santana donne régulièrement des millions de dollars à des œuvres caritatives en Californie et au Mexique.  Il a créé la Fondation Milagro, qui soutient les enfants défavorisés dans le domaine des arts, de l'éducation et de la santé. Il a lancé une ligne de vêtements, une série de parfums, une chaîne de restaurants mexicains nommés «Maria Maria». 

Santana n'est pas étonné de vendre sa musique autant qu'autrefois, surtout de nos jours dit-il, où la peur empoisonne l'esprit des gens à travers la planète. «Je ne les critique pas, mais je pense que le message de John Lennon, «Imagine», ou des Beatles, «All You Need Is Love» reste toujours d'actualité».

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