Marilyn Monroe - A-t'on suicidé la déesse de l'amour ?
6 Juin 2018
Rédigé par Clara et publié depuis
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Marilyn Monroe devint blonde
C'est l'histoire d'une blonde qui ne l'était pas. LA blonde par excellence, celle qui a fait dire, en réaction, que «les brunes ne comptent pas pour des prunes». Car Marilyn, malgré toute la splendeur de sa blonditude, à la fois ravissante évaporée et sex symbole mythique, est née châtain et le serait sans doute restée si...
Nous sommes fin 1945. Marilyn n'est ni Monroe ni blonde. Elle n'est encore que Norma Jeane Dougherty, une jolie fille comme une autre qui a participé à l'effort de guerre tout en cherchant à gagner sa vie. Son idée fixe : réussir. Elle connaît un petit succès comme modèle photo, avant d'être très vite embauchée par l'agence The Blue Book Modeling Agency dirigée par Emmeline Snively.
Une nouvelle opportunité s'offre à Norma Jeane : jouer une publicité pour une marque de shampooing.
Elle se rend donc chez le photographe Raphael Wolff, qui l'accepte, mais à une seule condition : qu’elle se fasse décolorer les cheveux en blond doré. Norma Jeane se retrouve ainsi chez Frank et Joseph, le salon de coiffure du tout-Hollywood à Los Angeles, pour une séance de décoloration supervisée par une esthéticienne du nom de Sylvia Barnhart. Cet hiver-là, celle-ci réalise le rêve longtemps caressé par sa tutrice et protectrice Grace McKee : faire de Norma Jeane une réplique de Jean Harlow, The Platinium Blonde, l'actrice sex-symbol des années 30, qu'elle adulait.
Cette transformation capillaire sera décisive à plus d'un titre. Bien que très demandée en tant que modèle photo, Norma Jeane fait part de son désir de faire du cinéma à la directrice de son agence Emmeline Snively, qui, à l'été 1946, l'aide à décrocher son premier contrat de six mois avec la Fox. Le patron du studio, Ben Lyon, lui suggère de trouver un nom d'artiste. Ce sera Monroe, le nom de jeune fille de sa mère, et Marilyn, parce qu'elle ressemble à une gloire des années 30, blonde comme elle, Marilyn Miller.
Pour Norma Jeane Baker, la voie est désormais totalement dégagée. Elle deviendra Marilyn Monroe.
Marilyn Monroe, réputée pour sa beauté naturelle et sa silhouette plantureuse aurait fait appel au bistouri dès l'âge de 24 ans.
«L'imperfection est beauté, la folie est génie et il vaut mieux être totalement ridicule que totalement ennuyeuse.» Voici une citation de Marilyn Monroe qui a du en inspirer plus d'un. Seulement, pour la première partie, on repassera ! La légendaire actrice aurait en effet été une des premières à avoir recours au bistouri pour corriger certains «défauts» de son visage.
C'est ce que révèlent les dossiers médicaux de la star qui ont été vendus aux enchères par la maison d’enchères Julien’s Auctions. Si cette vente reste discutable, elle lève le voile sur les diverses interventions chirurgicales subies par la bombe hollywoodienne, notamment grâce à six clichés aux rayons X accompagnés des notes de Michael Gurdin, chirurgien esthétique à Beverly Hills. Alors qu'elle n'était âgée que de 24 ans, en 1950, elle se serait ainsi fait modifier la forme de son menton grâce à un morceau de cartilage. L'actrice de Sept ans de réflexion aurait également subi une légère rhinoplastie à l'extrémité de son nez. Une opération déjà évoquée par le partenaire médical de Gurdin dans des mémoires auto-publiées en 2010.
«Personne ne pensait vraiment que Marilyn Monroe avait eu recours à la chirurgie esthétique. Il y avait bien des rumeurs, mais on pensait qu’elle incarnait la beauté à l’état naturel, c’était impossible à croire, déclare Martin Nolan, le directeur exécutif de Julien's Auctions. A cette époque, dans les années 1950, la chirurgie esthétique était très peu courante, elle en était à ses balbutiements» Le sex symbol aurait donc été précurseur d'une tendance aujourd'hui courante à Hollywood.
This rare shot of Robert F. Kennedy, Marilyn Monroe and president John F.Kennedy.
La légende est aussi longue que la chevelure de Raiponce. Une belle jeune femme, emprisonnée dans une tour où elle ne perdrait jamais sa beauté, n'a pour unique moyen de s'en échapper que de boire le poison mortel.
Des indices irréfutables montrent toutefois que Marilyn Monroe n'a pas de son plein gré avalé une dose fatale de tranquillisants et que sa mort serait plutôt due à la venue d'un ou de plusieurs visiteurs.
Sa mort, aussi mystérieuse que celle de John F.Kennedy, pourrait bien impliquer les mêmes personnes.
On ne peut plus nier que le Président et la star avaient eu une relation.
Des sources fiables disent qu'ils ont eu une rendez-vous galant au printemps 1962 dans la maison de Bing Crosby, à Palm Springs.
Pour Marilyn, une liaison avec le président des États-Unis était la cerise d'un gâteau composé entre autres, de mariages avec le sportif préféré des Américains (Joe DiMaggio) et avec un auteur très estimé (Arthur Miller). Peu importe si Robert Kennedy en fut lui aussi un ingrédient, ou simplement un grouillot chargé de passer l'éponge sur les frasques de son frère. Pendant les derniers mois de son existence, Monroe fréquenta des gens très importants - et tout aussi dangereux.
En 36 ans, elle avait parcouru un long chemin. Norma Jeane Mortenson naquit le 1er juin 1926 à Los Angeles. Sa mère était une monteuse de cinéma, divorcée, dont le nom marital était Gladys Baker, et Norma jeane grandit avec ce patronyme, celui de Mortenson étant le nom de famille d'un des petits amis de Gladys. Le vrai père de Norma Jeane serait en fait un certain Stanley Giffords : Elle dira de lui qu'il ressemblait à Clark Gable sur une photo qu'on lui avait présentée. Pendant le reste de sa vie brève et agitée, elle ne cessa de rechercher des figures paternelles.
Gladys n'était pas non plus très stable et, quand elle séjourna dans un établissement psychiatrique, Norma jeane vécut dans une famille d'accueil ou un orphelinat proche des studios de la Paramount.
À seize ans, elle épousa James Dougherty, un marin de la marine marchande de cinq ans son aîné. Pendant qu'il servait dans le Pacifique, elle travailla dans une usine de munitions où elle fut photographiée pour le magazine Yanks. Le photographe lui suggéra de signer avec une agence de mannequinat et la brunette fit rapidement la couverture des magazines. Dougherty tomba sur l'une de ces photos et lui ordonna de cesser ce genre d'activités. Elle préféra divorcer.
Norma Jeane attira l'attention d'un cadre de la 20th Century Fox, qui lui signa un contrat de 125 dollars par semaine.
Marilyn joua de courtes scènes dans une poignée de films sortis en 1948, mais entre-temps le studio l'avait déjà laissée tomber et elle dut poser nue pour payer son loyer. Elle signa alors pour six mois avec la Columbia Pictures, qui lui donna un second rôle dans une comédie intitulée. Les Reines du music-hall (1948), avant de jeter l'actrice aux oubliettes quand elle refusa les avances du chef de studio, Harry Cohn.
Comédienne indépendante, on la voit passer dans La Pêche au trésor des Marx Brothers (1949) et, par là même, susciter l'intérêt d'un agent très influent, Johnny Hyde. Il lui fit refaire le nez et le menton et lui décrocha des rôles dans deux films prestigieux.Quand la ville dort et Ève (tous deux en 1950).
En 1952, Marilyn Monroe fut l'une des présentatrices de la cérémonie des Oscars, fit la couverture de Life et de Look et commença à sortir avec la star du base-ball, Joe DiMaggio. Ce n'était déjà plus une inconnue quand, en décembre 1953, un nouveau magazine du nom de Playboy fit sa double page centrale avec une de ses photos de nu.
Officialisée en juin 1954 à l'hôtel de ville de San Francisco, sa relation avec DiMaggio coïncida avec son ascension en tant que sex-symbol hollywoodien. DiMaggio voulait qu'elle abandonne le cinéma et ait des enfants. Elle préféra passer sa lune de miel à distraire les troupes américaines en Corée.
Quelques mois plus tard, il vit des spectateurs de Manhattan s'enthousiasmer à la fameuse scène de Sept an de réflexion (1955) - La robe qui se soulève sur la grille de métro -, et leur mariage se solda par un divorce. Elle partit alors pour New-York suivre les cours de l'Actors Studio et sortit avec Arthur Miller, qu'elle avait rencontré pour la première fois en 1950.
C'est à peu près à l'époque où elle eut un de ses merveilleux rôles - la chanteuse d'Arrêt d'autobus (1956) - qu'Arthur Miller fut appelé à témoigner devant la commission de la Chambre sur les activités antiaméricaines. Les pontes des studios incitèrent l'actrice à mettre un terme à sa liaison. En guise de réponse, elle se maria en juin 1956. Miller refusa de témoigner contre la subversion communiste et fut menacé d'emprisonnement. Marilyn fit une fausse couche et, après deux ans d'absence, revint au cinéma en 1959 avec son plus grand succès, Certains l'aiment chaud, la mythique comédie de Billy Wilder.
En guise de cadeau à son épouse, Miller écrivit Les désaxés. Le film fut tourné en 1960 près de Reno dans le Nevada.
Son mariage commença à sombrer pendant cette production difficile, la toute dernière de son partenaire, Clark Gable. En 1961, épuisée, Marilyn Monroe entra dans une clinique psychiatrique de New-York. Interdite de sortie, elle était enfermée avec des psychotiques. Elle trouva de l'aide auprès de DiMaggio, avec qui elle était toujours restée en bons termes.
Être un sex-symbol, c'est une charge difficile à porter, surtout quand on est fatiguée, blessée et paumée.
Marilyn Monroe
Frank Sinatra, Marilyn Monroe, John F.Kennedy.
Marilyn regagna Los Angeles et fréquenta de près, et en même temps, le président Kennedy et le chanteur Frank Sinatra. Leur dénominateur commun, c'était l'acteur Peter Lawford, membre du fameux «Rat Pack» de Sinatra et mari de Patricia, la soeur de Kennedy : son activité pendant l'été 1962 est l'une des clefs qui permettent de comprendre la mort de l'actrice.
Sinatraavait été un ardent supporter de la campagne présidentielle de Kennedy. Son ami Sam Giancana, un ponte de la pègre de Chicago, avait tiré quelques ficelles douteuses pour assurer à Kennedy la victoire dans l'Illinois et, partant, à la présidence. Mais peu après son élection, le nouveau Président et son frère, le ministre de la justice Robert F.Kennedy, ne se contentèrent pas de prendre leurs distances avec les gangsters qui connaissaient leur famille depuis l'époque où leur père était trafiquant d'alcool : ils les poursuivirent.
Tout prouve que Sinatra et Lawford firent passer des messages - et des avertissements - entre les deux camps. J.Edgar Hoover, directeur de longue date du FBI, cherchait pour garder son poste du matériel propre à faire du chantage, et il fit surveiller plusieurs personnes, dont Marilyn Monroe. Hoover détestait les Kennedy, tandis qu'il ne tapait pas trop sur le crime organisé. Dans les années 1940 et 1950, il avait même nié l'existence d'une quelconque mafia, tout en enrôlant secrètement quelques-uns de ses membres pour l'aider à lutter contre le communisme.
En 1962, Marilyn tournait son ultime film, Something's Got To Give - où elle aurait sa première scène de nu -, quand sa modeste demeure de Brentwood fut truffée de micros.
En 1972, l'actrice de télévision Veronica Hamel acheta et rénova cette maison : elle y découvrit du matériel de surveillance dans pratiquement chaque pièce.
On ignore si les micros furent posés par le FBI de Hoover ou les hommes de main de Giancana et du truand notoire Jimmy Hoffa, toujours est-il que la relation de Marilyn Monroe avec les Kennedy intéressait beaucoup certaines gens. Peu après que l'actrice, dans la robe la plus moulante qui soit, eut chanté le mémorable «Happy birthday, Mr.Président» au Madison Square Garden, les dirigeants de la fox, fous furieux, la renvoyèrent du film.
Des enregistrements téléphoniques de juin et de juillet indiquent qu'elle appela à de nombreuses reprises la Maison Blanche et le cabinet de Robert Kennedy au ministère de la Justice. Les proches de RFK clament que ce père de sept enfants était un mari loyal et que son amitié avec la star n'avait rien à voir avec des discussions politiques. En revanche, plusieurs enquêteurs, dont Anthony Summers dans son livre Les Vies secrètes de Marilyn Monroe, suggèrent que Robert Kennedy avait remplacé son frère aîné dans le lit de l'actrice, et citent des témoins qui l'auraient vu se rendre en hélicoptère à Los Angeles le jour de la mort de Marilyn. C'est de là que vient la théorie selon laquelle elle aurait été assassinée par des sbires de kennedy ou par le ministre en personne après qu'elle aurait menacé de révéler leurs relations intimes.
Deuxième possibilité, les hommes de main de Hoover ou de Giancana l'auraient tuée pour impliquer les Kennedy.
Troisième théorie, le Dr Ralph Greenson, psychiatre fidèle de Marilyn, lui aurait par accident donné une trop forte dose des médicaments dont elle dépendait, avant de tenter de masquer sa bévue. Au vu des indices en notre disposition, le suicide est la thèse la moins probable de toutes.
Voici l'emploi du temps de la star pour son dernier jour :
Après une nuit d’insomnie, comme d'habitude, elle passa l'après-midi du 4 août en consultation avec le Dr Greenson, lequel payait la gouvernante, Eunice Murray, pour qu'elle surveille de près sa patiente. Il est possible que Marilyn ait décidé de se séparer de Greenson et de Murray sur l'ordre de DiMaggio. (certains pensent que la star et le sportif se seraient réconciliés au point de songer à se remarier.) Les amis qui la virent après sa consultation marathon avec Greenson diront qu'elle paraissait perdue.
Lawson l'appela en fin d'après-midi et l'invita à un dîner où étaient attendus Warren Beatty, Natalie Wood et peut-être Robert kennedy s'il parvenait à s'échapper d'une réception donnée à San Francisco. (Darryl Gates, ancien chef de la police de L.A, est de ceux qui croient à la présence en ville du ministre ce jour là ; un flic de Beverly Hills déclare avoir contraint à s'arrêter une voiture qui roulait trop vite et dans laquelle se seraient trouvés kennedy, Lawford et Greenson.) Marilyn déclina l'invitation. Vers 19 h 15, elle parla avec Joe DiMaggio Jr., son ancien beau fils, de la récente rupture de celui-ci avec une femme qu'elle n'aimait pas.
Joe DiMaggio Jr. dira aux inspecteurs qu'elle semblait en bonne forme, mais Lawford déclara qu'une demi-heure plus tard, quand il l'appela pour l'inviter à nouveau au dîner, Monroe lui parut droguée, et elle lui aurait demandé de dire adieu au Président en son nom. Puis la ligne fut coupée. Apparemment, Lawford aurait inventé ces détails.
Lawford appela alors son avocat pour lui faire part de son inquiétude et ce dernier contacta la propre avocate de Marilyn Monroe, laquelle joignit Murray. Celle-ci affirma (ou supposa) qu'elle allait bien. Vers 10 heures du soir, Lawford appela deux des voisins de Marilyn après qu'ils eurent quitté sa réception, puis il les recontacta très vite pour leur dire que le Dr Greesnonavait la situation bien en main.
C'est là que les divers récits divergent considérablement. Murray déclara avoir appelé Greenson vers 3 heures du matin pour lui dire qu'elle avait vu de la lumière (ou un fil de téléphone) sous la porte de Marilyn. Par une fenêtre, elle la vit, inconsciente. Le médecin arriva précipitamment, cassa la vitre pour entrer et confirma qu'elle était morte. La police arriva officiellement à 4 h 30.
Le hic, c'est que l'agent de publicité de Marilyn fut prévenu de sa mort vers 10 heures 30 du soir alors qu'il assistait à un concert au Hollywood Bowl.
Le propriétaire et chauffeur d'une compagnie d'ambulance dit qu'un de ses véhicules arriva à la maison avant minuit, que Monroe fut conduite dans un hôpital et que la voiture revint ensuite avec son cadavre.
La police arriva pour constater la présence de verre brisé à l'extérieur de la maison, ce qui signifiait que le carreau avait été cassé de l'intérieur. Marilyn était couchée nue sur son lit, sur le ventre, un téléphone à la main. La rigidité cadavérique était déjà là : Elle était donc morte depuis six heures.
Curieusement, quand la police débarqua, Murray lavait du linge.
L'autopsie fut réalisée par le bientôt célèbre Dr Thomas Noguchi, qui conclut à un «suicide probable» par absorption de barbituriques. (Le même Noguchi serait six ans plus tard chargé de l'autopsie de Robert Kennedy.)
La procédure suscita de si nombreuses questions que Noguchi en personne demandera à procéder à un nouvel examen. Plus d'une douzaine de flacons de comprimés furent retrouvés sur la table de nuit mais pas le moindre verre vide - et il n'y avait pas de lavabo dans la chambre de Marilyn Monroe. On ne trouva dans son estomac ni résidu d'enveloppe de gélule ni colorant. Son foie contenait l'équivalent de cinquante sédatifs - assez pour provoquer des vomissements et lui faire lâcher le téléphone. Surtout, elle présentait une inflammation du rectum suggérant l'utilisation forcée d'une poire à lavement.
Lawford se précipita sur place le lendemain matin en compagnie d'un privé spécialiste des mises en écoute, Fred Otash. Le meuble fermé à clef et renfermant le journal intime de l'actrice avait été forcé. Il dira à sa troisième épouse, Deborah Gould, que Marilyn était morte d'un injection anale.
De nombreux pathologistes s'accordent pour dire que les médicaments mortels furent probablement administrés à l'aide d'une poire, mais depuis un demi-siècle des dizaines d'investigateurs se chamaillent pour savoir qui fit cela. Une théorie plutôt tragique veut que Greenson ait demandé à Murray de la calmer avec de l'hydrate de chloral, ignorant que l'actrice avait déjà pris suffisamment de Nembutal pour que la contre-indication fût fatale.
Une théorie plus sinistre accuse Robert Kennedy. Toujours aussi évasive, Murray dira que Kennedy et Lawford s'étaient rendus à la maison ce soir-là et avaient ordonné à la domestique de s'en aller. Le voisin de Marilyn Monroe, qui organisait un bridge chez lui, déclara à son tour que Kennedy était bien venu. Et selon un voisin de Lawford à Santa Monica, un hélicoptère aurait pris quelqu'un sur la plage cette nuit là.
On raconte aussi qu'elle aurait été tuée pour avoir divulgué à Sinatra (ou à Giancana) des secrets concernant la politique de Kennedy à l'égard de Cuba ou les poursuites qu'il envisageait contre la pègre. Cela expliquerait pourquoi, quelques heures après sa mort, des agents du FBI saisirent les enregistrements téléphoniques détenus par l'opérateur, Pacific Bell.
Mais peut-être que ce fut un avertissement adressé à JFK et à son frère pour leur annoncer leur mort prochaine.
Chacune de ces théories est soutenue par des témoins désintéressés et des indices inattaquables. De nombreuses personnes s'obstinent malgré tout à croire au suicide de Marilyn - Ce sont peut-être les mêmes qui pensent que JFK a reçu la balle la plus acrobatique de toute la médecine légale, tirée par un gauchiste solitaire inconnu de l'espionnage, qui fut abattu à son tour par un patron de clubs de strip-tease patriote sans relation aucune avec la pègre.À ceux-ci, je conseille de faire un tour à la bibliothèque municipale et de se plonger dans quelques ouvrages spécialisés.