Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Walt Disney le successeur des Perrault, Grimm et Andersen.

Walt Disney le successeur des Perrault, Grimm et Andersen.

Walt Disney est sans doute le seul personnage au monde qui évoque autant les loisirs, l'enfance et le rire. Mickey, Donald et les autres ont conquis des générations, faisant de l'oncle Walt le dernier empereur d'Hollywood, le grand artisan d'une machine à rêves.

Travail aux aurores, coups de trique : pour échapper à la tyrannie de son père, le petit Walt s'évade dans un monde imaginaire.

Walt Disney à droite de l'image

Il est un peu plus de 4h30 du matin. Il fait froid et Walt a envie de pleurer. Né le 5 décembre 1901, il a aujourd'hui onze ans, mais personne ne lui a souhaité son anniversaire. Sa mère et sa sœur dormaient encore lorsqu'il est sorti. Son père se souvient-il seulement de la date de naissance de ses cinq enfants? Comme tous les jours, Walt tire sa charrette remplie de journaux qu'il doit distribuer avant de se rendre à l'école. Jusqu'à présent, il faisait la tournée avec son frère. Mais Roy, comme les aînés, Herbert et Raymond, a fini par quitter la maison. Lui aussi en a eu assez de la tyrannie d'Elias Disney. Walt se sent abandonné.

Essuyant son visage barbouillé de sommeil et de larmes, Walt poursuit son chemin à travers Kansas City. Il aime bien cette ville avec ses trolleys, ses théâtres, ses immeubles de huit ou dix étages et son parc d'attractions, mais il regrette la vie à Marceline. En 1906, son père avait acheté une ferme dans cette bourgade du Missouri. Il ne se passe pas de jour sans qu'il ne pense aux vaches qui ont de si beaux yeux, aux poules dans la cour, aux canards, si drôles parce qu'ils ont toujours l'air en colère, aux cochons qu'il montait à califourchon et à Skinny, son porcelet qui le suivait partout. Et Colt ! Comme Walt a pleuré quand le poulain a été vendu  !

Peu après le départ de Herb et de Ray, Elias était tombé malade. Lorsqu'il a été rétabli, il n'avait plus assez de force pour continuer à cultiver sa terre et Roy ne pouvait suffire à la tâche. La famille est allée s'installer à Kansas City où Elias a acheté un débit de journaux. Walt a intégré l'école de Benton. Il n'y fait pas de prouesses. Ses maîtres le trouvent distrait. Toujours à rêver ou griffonner sur ses cahiers. Si encore il reproduisait les modèles proposés en cours de dessin! Mais Walt n'en fait qu'à sa tête! Comment expliquer que, pour lui, une fleur ou un arbre sont des êtres vivants? Qu'ils ont un visage, des sentiments, une âme?

Tout en traînant sa charrette, Walt se souvient des contes que lui lisait sa mère quand il était petit. Les animaux, les plantes et même les pierres y avaient une existence propre. Une citrouille devenait un carrosse. Un crapaud se transformait en prince. Une montagne se mettait à marcher et les cailloux chantaient au fil de l'eau. Walt s'arrête un instant sous un orme, il caresse son tronc, mais l'heure tourne et son angoisse quotidienne le saisit: ne pas parvenir à distribuer tous les journaux ou bien arriver en retard à l'école. C'est un cauchemar qui souvent l'éveille la nuit. Tant que Roy était là, Walt se glissait dans le lit de son aîné qui savait le rassurer: «Tout ira bien, Kid! Tout ira bien!»

Les années ont passé. Walt a grandi et il est moins malheureux car il a trouvé un ami. Walter Pfeiffer habite avec ses parents dans une jolie maison où les rires résonnent. M. Pfeiffer est un homme rond et jovial. Toujours à plaisanter. Parfois, il emmène Walt et Walter au vaudeville ou au cinéma. Les deux garçons ont découvert Charlot dans Le Vagabond. Depuis, ils ne cessent de l'imiter. Walt ne sait plus très bien s'il veut devenir dessinateur, comédien ou bien écrire des livres d'aventures, comme ceux qu'il emprunte à la bibliothèque. Il aime en particulier Mark Twain, Walter Scott et Stevenson.

Walt n'est sûr que d'une seule chose : il ne sera pas comme son père, qui ne cesse de changer de métier et ne réussit dans aucun. En 1917, juste avant que les États-Unis ne s'engagent dans la guerre qui sévit en Europe, Elias a revendu son débit de presse et acheté des parts dans une fabrique de confitures à Chicago. Le cœur gros, Walt a été contraint de suivre ses parents. Inscrit au lycée McKinley, il réussit à faire paraître ses dessins dans le journal de l'établissement. Walt n'en est pas peu fier ! Son père hausse les épaules, mais il l'a laissé suivre des cours, le samedi matin, à l'Académie des beaux-arts. Pour payer sa scolarité, Walt a trouvé un emploi à mi-temps dans un bureau de poste. Mais lorsqu'il apprend que Roy s'est engagé dans la Navy, Walt ne songe plus qu'à le rejoindre. Et devenir un héros. Comme Rob Roy ou Quentin Durward. Comme Hugues et Robert, les ancêtres normands des Disney qui, à la suite du duc Guillaume, s'étaient élancés à la conquête de l'Angleterre. Au XIe siècle.

Walt Disney le successeur des Perrault, Grimm et Andersen.

Après plusieurs revers, Roy et Walt signent un contrat de production pour les Alice Comedies et crée le studio Disney Brothers. L'aventure commence. Elle ne sera pas sans heurts.

«Roy! Roy! C'est la chance de notre vie!» Walt secoue son frère qui sommeille sur son lit d'hôpital, où il se remet d'une tuberculose. Le Kid agite un télégramme de Margaret Winkler. Elle dirige une société de distribution de courts-métrages à New York.

Walt Disney l'avait contactée lorsqu'il faisait ses débuts de cartooniste à Kansas City après la guerre. Il lui avait proposé une série de dessins animés avec une vraie petite fille jouant Alice au pays des merveilles. Margaret s'était montrée intéressée mais, entre-temps, le studio que Walt avait créé n'avait plus un dollar en caisse. Il avait dû faire du porte-à-porte avec son appareil photo pour se payer un billet de train et rejoindre Roy à Los Angeles. Le Kid a tenté de se faire engager dans un studio de Hollywood, mais il a été éconduit partout et il a de nouveau écrit à Winkler. Elle vient de lui répondre.

«Roy! Roy! Elle offre mille cinq cents dollars pour un cartoon qui ne coûtera que sept cent cinquante dollars tous frais compris! Nous allons faire fortune!» L'enthousiasme du Kid fait sourire Roy, mais il a vite fait ses comptes. Il peut investir deux cents dollars d'économie et il empruntera cinq cents dollars à leur oncle Robert qui a pris sa retraite à LA.. Roy a rejeté sa couverture et les deux frères quittent l'hôpital bras dessus bras dessous.

Méthodique, l'aîné loue un entrepôt pour dix dollars et un petit appartement qu'il partagera avec Walt. Tout feu tout flamme, ce dernier s'est déjà mis au travail en attendant l'arrivée du petit modèle, Virginia Davis, qu'il avait engagé à Kansas City pour le rôle d'Alice. Alléchés par un salaire de cent dollars, ses parents sont en route avec elle.

Le premier court-métrage, Alice à la mer, est vite bouclé, mais Margaret le trouve trop faible pour le lancer. Fidèle à sa parole, elle a tout de même envoyé un chèque de mille cinq cents dollars. Au troisième essai, les aventures d'Alice sont distribuées sur la côte Est des États-Unis et y jouissent d'un certain succès. Youpi!!! Walt, qui sait très bien que son dessin manque de caractère, fait venir de Kansas City son ami et ancien associé Ub Iwerks  ainsi que d'autres animateurs. Il ne craint pas de travailler avec plus doué que lui. Il connaît ses propres talents: raconter une histoire, faire vivre un personnage, inventer des gags. Ses collaborateurs seront les musiciens dans la fosse, lui tiendra la baguette de chef d'orchestre et Roy se chargera de l'intendance.

En 1925, les deux frères se marient. Roy avec sa petite amie de Kansas City, Edna. Walt avec Lillian, qui a été engagée comme coloriste par les studios Disney Brothers. En 1926, il inaugure une moustache, façon Errol Flynn  ou Douglas Fairbanks Jr.  L'entrepôt est devenu trop étriqué pour l'équipe, qui compte une dizaine d'employés, et Roy acquiert un terrain à bâtir sur Hyperion Avenue. Le studio porte désormais le seul nom de Walt Disney. Le cadet a convaincu son aîné que c'était plus porteur. Roy n'a rien objecté.

À New York, Margaret Winkler a épousé Charles Mintz. Il dirige désormais sa société. Charles estime que les Alice s'essoufflent et suggère à Walt d'inventer un personnage capable de rivaliser avec l'indétrônable Félix le Chat de Pat Sullivan. Walt et Ub se sont aussitôt mis à l'ouvrage et dessinent un lapin Oswald the Lucky Rabbit est né. Son succès est foudroyant.

En février 1928, Walt se rend à New York afin de négocier un nouveau contrat. Plus favorable pour le studio. Il n'en croit pas ses oreilles lorsque Charles Mintz lui annonce qu'il n'en est pas question. Disney doit en passer par ses conditions ou bien il perd Oswald, dont les droits lui appartiennent, ainsi qu'un certain nombre de ses dessinateurs qu'il a débauchés.

Dans le train qui le ramène à Los Angeles, Walt rumine sa déconvenue. Il a été joué. Comme un novice. Il n'a rien vu venir. Rien compris au milieu dans lequel il a cru se faire une place. C'est un marigot. Infesté de caïmans. Un doute l'assaille. Après sa guerre ratée (l'armistice avait été déjà signé quand il est arrivé dans le corps des ambulanciers en Europe), sa déroute de Kansas City, Walt vient de se subir un troisième échec. Et si, comme son père, il n'était qu'un loser ?

Gosh ! Ce n'est qu'une bataille de perdue ! Avec Ub Iwerks, resté fidèle, ils vont trouver une autre locomotive ! Pourquoi pas une souris ?

Walt Disney le successeur des Perrault, Grimm et Andersen.

La petite souris Mickey Mouse mettra quelque temps à trouver sa silhouette définitive. Rival de Felix le chat amoureux et transi de Minnie, c'est vêtu d'un chapeau de magicien que Mickey devient célèbre (Fantasia, 1940) Accompagné de son fidèle chien Pluto, Disney lance Donald Duck le canard grincheux, Picsou l'avare, les joyeux écureuils Tic et Tac..

Entre 1936 et 1941 le studio Disney connaît son âge d'or. Paraissent les dessins animés Blanche-Neige et les Sept Nains, Pinocchio, Bambi, Dumbo. Ces films qui plaisent aux enfants et aux adultes séduisent par la formidable magie qu'ils provoquent, faisant passer le spectateur du rire aux larmes. Les dessins animés de Disney se construisent autour d'un seul thème : la famille.

Les historiens, sociologues et psychanalystes ont été très nombreux à se pencher sur ces films. Ils y ont montré comme le héros était à chaque fois interrompu dans son parcours : La pomme empoisonnée de Blanche-Neige, le nez à rallonge de Pinocchio, les oreilles gigantesques de Dumbo...

A la mort de Walt Disney, le 15 décembre 1966,  les portraits et autres nécrologies sont extrêmement élogieux. Personne n'ose dire l'autre vérité sur celui qui a le pouvoir de faire rêver le monde. Ce n'est que plus tard qu'on apprendra que Disney fut un patron tyrannique, réprimant, par exemple la grève de son équipe en 1941.

Porté par les revendications de la Guilde des animateurs, le personnel des studios Disney se met en grève et entame un bras de fer avec Walt.

Ils agitent des banderoles et obstruent l'entrée des studios de Burbank. Au volant de sa Packard, Walt Disney  découvre le piquet de grève. Ils ont osé ! La rage au cœur, il tente de faire bonne figure, mais lorsqu'il voit qu'un de ses meilleurs dessinateurs, Art Babbitt, qui a créé Dingo, s'est saisi d'un mégaphone pour l'invectiver, son sang ne fait qu'un tour. Il quitte sa voiture et, sous les huées, veut se jeter sur le félon. Le service d'ordre le retient.

Le conflit avec la Guilde des animateurs dure depuis des mois. Plusieurs studios, dont celui des frères Fleischer, ont préféré fermer leurs portes plutôt que de céder à la marée montante du syndicalisme. Elle déferle depuis 1935. Plusieurs majors ont tenté d'enrayer le mouvement en organisant leur propre confédération, souvent avec l'aide de la mafia. Longtemps Walt, qui considère ses employés comme sa deuxième famille, s'est cru à l'abri de ce remuement. Les studios de Burbank qu'il a fait construire ont été conçus comme un campus avec des terrains de sport, des cafétérias, un restaurant, des douches, des fontaines, l'air conditionné dans tous les bureaux et même un garage de réparation pour les voitures. Personne à Hollywood ne jouit d'un lieu de travail aussi confortable. Et c'est ainsi qu'on l'en remercie?

Il marche de long en large dans son immense bureau au troisième étage de l'Animation Building. «Sons of a bitch!» Toutes ces guildes ne sont que les sous-marins du parti communiste. Le CPUSA ne s'est-il pas fait le champion des droits des travailleurs de Hollywood? Quand Herbert Sorrell, l'agitateur en chef du mouvement syndical, est venu exiger l'enregistrement de la Guilde, Walt a convoqué son personnel, près de mille deux cents personnes. Et il leur a asséné ses vérités. Il est normal que les meilleurs gagnent davantage que les médiocres. Que les plus performants jouissent d'un certain nombre de privilèges. Les mécontents? Qu'ils s'améliorent s'ils le peuvent. Sinon qu'ils se taisent.

Son discours a été accueilli par un silence hostile, mais à la sortie la révolte grondait et Sorrell en a profité pour lancer son appel à la grève. C'est un complot ! Edgar Hoover, le directeur du FBI, a raison. Les rouges menacent les valeurs américaines. Ils s'attaquent à tout ce que les pionniers ont construit, souvent au prix de leur vie. «Bastards!» Ces extrémistes ne perdent rien pour attendre. Un jour ou l'autre, ils devront rendre des comptes.

Disney fut pendant vingt-cinq ans un agent du FBI, chargé d'informer les autorités des acteurs, scénaristes ou producteurs jugés subversifs, c'est à dire communistes. il n’a pas  hésité à lister le nom des meneurs prétendument communistes de la grève de 1941.

Tandis que la grève se poursuit, Walt sombre dans la neurasthénie. Roy sait qu'une fois de plus il doit éloigner le Kid de Los Angeles. L'occasion s'en présente quand Nelson Rockefeller, récemment nommé coordinateur des affaires interaméricaines au département d'Etat, propose à Disney de représenter les Etats-Unis en Amérique du Sud dans le cadre de la Good Neighbor Policy. Sur les instances de son frère, Walt accepte de jouer les ambassadeurs itinérants. Il part avec sa femme et une équipe restreinte après avoir publié dans la presse une lettre dans laquelle il exprime ses désillusions et son découragement.

Tandis que Walt sillonne le Brésil, l'Argentine et le Chili, Roy négocie avec les grévistes. Les pourparlers sont supervisés par le service de conciliation du ministère du Travail. Lorsqu'il apprend que ses studios ont signé un accord avec les rouges, Walt entre en fureur. Il n'est plus le gentil Mickey, mais Donald éructant et cassant tout autour de lui. Jamais il ne pardonnera à Babbitt, Sorrell et leurs acolytes d'avoir dévoilé sa face cachée. Cette part d'ombre qu'il repousse de crainte d'être submergé par sa propre violence.

Dès son retour en Californie, Walt reprend la lutte contre les «traîtres». La guerre dans laquelle s'engagent les Etats-Unis après le bombardement de Pearl Harbor ne l'interrompra pas. Burbank est en partie réquisitionné par la défense aérienne et Walt va travailler pour l'armée ainsi que pour diverses agences gouvernementales. En 1944, il devient le vice-président de la Motion Picture Alliance pour la préservation des idéaux américains aux côtés de John Wayne et Gary Cooper. En 1947, il témoignera devant la Commission des activités antiaméricaines puis, lassé, il abandonnera le combat et se réfugiera dans sa nouvelle passion : les trains miniatures. Il s'est fait construire une locomotive, assez grande pour pouvoir la chevaucher. Dans sa propriété de Holmby Hills, Walt passe des heures à bord de la Carolwood Pacific. Lillian est furieuse. Elle ne sait pas qu'il roule vers un royaume enchanté.

Walt et Ward.

Walt et Ward.

A partir des années 50, la société Disney se lance dans la productions de films (Pretty Woman) et crée toujours de nombreux chefs-d'oeuvre: Les Aristochats, la belle et le Clochard, Bernard et Bianca.

À soixante-deux ans, le génial créateur de Mickey réalise son chef-d'œuvre, couronné par cinq oscars.

«Feed the birds!» Aussitôt que Walt Disney entend Julie Andrews entonner son air préféré, ses yeux se remplissent de larmes. Sa femme lui tend un mouchoir. De tempérament un peu froid, Lillian est devenue plus tendre ces derniers temps. Comme si elle sentait chez son mari une fragilité nouvelle. Bien des manies de Walt l'ont souvent agacée. Sa collection d'animaux mécaniques, par exemple, ou ce stupide oiseau dans sa cage qui bat des ailes en faisant cui-cui! Mais Lillian comprend maintenant que ces passe-temps sont une soupape pour son mari. Il est si souvent au bord de l'implosion.

Walt s'est essuyé les yeux. Tout comme Blanche-Neige ou le parc de Disneyland, Mary Poppins est le fruit d'une lente gestation. Il avait trouvé le roman de Pamela L. Travers sur la table de chevet de sa fille Diane dans les années 1940. En le feuilletant, il a aussitôt compris que la nurse, moyennant quelques retouches, était un personnage Disneyen. Lorsqu'il a appris que l'auteur, une Australienne qui habitait en Grande-Bretagne, fuyant la guerre, venait d'arriver aux États-Unis, Walt a tenté de lui acheter les droits de son livre, mais Pamela est une femme entêtée. Elle a éconduit Disney affirmant qu'elle n'aimait pas le cinéma. Surtout celui de Hollywood. Walt est revenu à la charge plusieurs fois, mais ce n'est qu'en 1960 qu'il est parvenu à fléchir la vieille romancière.

Aujourd'hui, le mythe Disney continue de fonctionner, générant un chiffre d'affaires époustouflant. En 1993 est sorti Aladdin et, en 1994, Le Roi Lion a rapporté 800 millions de dollars. Disney s'est depuis lancé dans le marchandising, poursuivant sa volonté de conquérir le monde, comme il le fit avec les parcs Disneyland.

Au-delà de certains aspects contestables du personnage, Disney fut un formidable créateur, un magicien parmi les hommes.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :