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«Square One» le documentaire concernant les allégations de 1993 contre Michael Jackson

«Square One» le documentaire concernant les allégations de 1993 contre Michael Jackson

Présentation : Ce film fantastique, réalisé par Danny Wu, examine principalement les allégations d'abus sexuels portées contre Jackson par la famille Chandler en 1993, qui ont aboutit à un règlement de 22 millions de dollars. Ce film montre ce qui s'est prétendument passé dans les coulisses. Il présente des entretiens avec le grand journaliste d'investigation Charles Thomson, qui a une connaissance médico-légale spéciale de l'affaire, nous entendons bien sûr Taj Jackson, ainsi que, Caroline Fristedt,  Jenny Winings, Josephine Zohny et Géraldine Hughes, ancienne secrétaire juridique de l'avocat de la famille Chandler , Barry Rothman.  

Jenny Winings

Jenny Winings est une fan de Michael Jackson, qui a passé du temps avec MJ à Neverland à plusieurs reprises.  Danny Wu la présente comme source crédible car elle était inscrite dans la liste des témoins à décharge pour le procès de 2005. 

Joséphine Zohny

Josephine Zohny, aurait rencontré Jordan Chandler à l'université, elle s'exprime pour la première fois dans Square One. 

Caroline Fristedt, prétend avoir passé du temps avec Gavin Arvizo à Neverland. Elle affirme que c'était juste avant le tout premier jour où Gavin et sa mère Janet ont accusé Jackson de comportement inapproprié.

L'une des nombreuses choses qui ne sont pas mentionnées dans Square One, c'est que Jackson avait fourni une liste de 454 témoins, dont seulement 64 ont fait une déclaration. L'accusation a déclaré : «La défense a fourni une liste de témoins inouïe dont 390 n'ont jamais pu être entendus. Nous avons donc demandé au tribunal d'exclure les témoignages des témoins pour lesquels la défense ne pouvait fournir aucun rapport, aucune déclaration ou toute autre acte satisfaisant et établissant la question de faits préliminaires requis des connaissances personnelles».

Source : documents judiciaires ICI 

Bien que Jenny Winings et Josephine Zohny étaient répertoriées en tant que témoins, les deux ont finalement été ignorées par Thomas Mesereau et Cie. 

Caroline Fristedt, n'a fait aucune déclaration et a été remerciée car elle n'avait aucune connaissance personnelle des faits pertinents de l'affaire.

Charles Thomson est le narrateur principal du film.

Thomson nous guide essentiellement à travers chaque étape des allégations de 1993, les autres interviewés soulignent des moments clés. Le reste du film est principalement composé d'archives audio, vidéos, d'articles et de documents juridiques, qui selon eux,  sont tous bien présentés et bien montés. Thomson établit la séquence des événements qui ont conduit à l'extorsion de Jackson par les Chandler, et on nous raconte pourquoi Chandler a déposé plainte, alors qu'il n'avait manifestement pas l'intention d'alerter les autorités concernant la présumée maltraitance de son fils.

Square One débute par un survol en drone au dessus de la ville de New-York accompagné de quelques notes de piano qui laissent ensuite place à un long morceau de violons.  

Quelques minutes plus tard  Charles Thomson raconte : 

  1. Que le FBI n'a jamais enquêté sur Michael Jackson, et que le FBI l'a très clairement mentionné sur ses documents. Ouf ! Une vérité. 
  2. Il ajoute qu'aucune pornographie juvénile n'a été trouvée à Neverland. vrai !  mais Charles Thomson escamote ce qui est mentionné dans les documents judiciaires :   la police a fait état de nombreux livres de pornographie pour adultes, de livres érotiques d'enfants nus et de photographies de garçons nus. 

Vous trouverez en détail ce que la police a trouvé à Neverland dans le document judiciaire ICI. 

8 minutes plus tard, ils tentent de faire passer, JIM CLEMENTE ex enquêteur du FBI,  pour un idiot qui pense que Michael possédait de la pornographie juvénile ( Il n'a jamais dit ça) et essaient de faire croire qu'il est le seul expert au monde à affirmer que Michael Jackson avait le parfait profil du pédophile, tandis que d'autres disent le contraire.

Pendant environ 12 minutes il est question de cette photo : 

Taj Jackson nous informe que la photo a été mal interprétée par le public, que MJ aimait s'amuser,  et que pour le fun le sous-vêtement de son neveu avait été déchiré, de façon à laisser apparaître ses poils pubiens. 

Pourquoi cette photo dans un documentaire sur les allégations des Chandler ?  Tout simplement pour essayer de prouver aux plus crédules que la presse déforme tout ce qui concerne MJ. Ici le lien est fait entre la couleur de peau originale de Jackson et les prétendues fausses accusations de pédophilie reprises  par les médias.

Un drone a filmé Neverland, ce passage est suivi par l'interview de deux femmes qui selon elles, ont passé beaucoup de temps à Neverland pendant leurs jeunes années, elles attestent que la chambre de Michael comportait deux étages et qu'elles étaient libres d'aller où elles voulaient dans la maison puisque Jackson leur accordait l'accès à tout.

Caroline Fristedt se souvient qu'elle et ses amis ont volé depuis l'Europe à Neverland, Jackson leur a dit qu'ils pouvaient rester et profiter de sa propriété autant qu'ils le voulaient. Lorsque le directeur du ranch les a conduits dans la maison principale, il leur a fait savoir que Michael souhaitait qu'ils aient un traitement royal. «Et nous avons eu un traitement royal. Lorsque nous sommes entrés dans la maison principale, tout le personnel était aligné dans les escaliers pour nous accueillir. Ils nous ont dit que nous pouvions nous déplacer aussi librement que nous le voulions, aucun lieu n'était interdit». 

C'est selon eux une preuve, que Michael traitait tous ses invités de la même manière et accordait un traitement royal même aux personnes qu'il connaissait à peine. 

Pour appuyer cela ils passent l'extrait d'une vieille vidéo où l'on voit MaCauley Culkin dire la même chose. Dans ce passage, personne ne stipule  que Culkin a partagé le lit de MJ, ni que Jackson partageait son lit avec des garçons, différents d'année en années,  derrière les portes verrouillées de sa chambre.  

Jenny Winings - Danny Wu

Interview de Jenny Winings :

Danny Wu : En 2005, pendant le procès, vous figuriez sur la liste des témoins.

Jenny Winings : Ouais. Nous étions sur la liste des témoins parce que lorsque nous sommes restés à Neverland les 9 et 10 mars, Gavin Arvizo, son frère et sa soeur étaient avec nous. Et c'est très important  en raison des dates, Michael était censé le maltraiter jusqu'au 12 mars et nous y étions les 9 et 10 mars. 

Danny Wu : D'accord, et pendant que vous y étiez ? 

Jenny Winings : Et bien l'abus ne se produisait pas.

Elle pense sans doute que les abus sexuels  sur des enfants se produisent toujours devant des témoins.

Danny Wu n'a inclus que les passages faisant ressembler Jackson à un ange et Gavin à un menteur. Il a reproduit cela quand il affirme avec son acolyte, Charles Thomson, que MJ avait des taches sur ses organes génitaux, et que Jordan Chandler et son père ont fait un dessin au hasard, alors que Jackson souffrait de vitiligo. 

Charles Thomson  : «Quand Michael a fait la célèbre émission avec Diane Sawyer aux côté de son épouse Lisa Marie Presley, bien qu'il ne discute pas de l'affaire Chandler, il confirme être innocent et qu'il n'existe aucune preuve de sa culpabilité.»

Danny Wu montre alors un clip édité de la Primetime datant de 1995 mettant en vedette Michael Jackson et sa nouvelle épouse, LMP, mais juste une seconde avant que Diane Sawyer lui pose des questions concernant les marques sur ses organes génitaux, Danny Wu coupe la vidéo. Ils passent l'interview du Dr Strick,  qui parle du vitiligo de Jackson,  mais ils coupent court afin que nous ne l'entendions pas dire que le dessin de Jordan correspond aux photos prises par la police.  

Le Docteur Richard Strick était un médecin qui assistait les autorités locales lors des prises de photos des organes génitaux de MJ. Il a affirmé que les «organes génitaux de Michael étaient très étrangement marqués de tâches foncées sur une peau claire». Il a attesté avoir su plus tard que la description de Jordan correspondait absolument aux photos prises par la police. ( Il le dit dans cette vidéo : cliquez ICI )  Il exprime que Jackson était si effronté en 1995, qu'il ne s'est pas contenté de mentir ouvertement à la télévision nationale, mais a tenté de manipuler des millions de téléspectateurs pour qu'ils croient que le police diffusait de fausses informations concernant la description.

A 23 minutes environ, ils utilisent un appel téléphonique privé d'Evan Chandler dans lequel il averti qu'il aura la peau de Jackson.  C'est Antony Pellicano qui s'était chargé d'orchestrer l'appel téléphonique. 

Un peu d'histoire sur Antony Pellicano ► 26 juin 1977 : la police de chicago reçoit un appel signalant la profanation d'une tombe dans le Jewish Waldheim Cemetery. C'est celle du producteur Mike Todd, troisième mari d'Elizabeth Taylor qui, la veille encore, était venue y déposer un drapeau américain et une douzaine de roses. Incapables de déterminer le mobile du crime (antisémitisme ? Pillage ? règlement de comptes ? ), les autorités tournent en rond....Jusqu'à l'arrivée sur les lieux d'un homme tiré à quatre épingles accompagné d'une équipe de télévision. Il se présente : Antony Pellicano, «détective et expert en médecine légale». À une soixantaine de mètres de la scène du crime, il entreprend de creuser un trou et, comme par magie, en extrait les restes de Mike Todd emballés dans un sac en plastique. Si l'affaire n'est pas résolue à proprement parler et que beaucoup s'étonnent de la facilité avec laquelle le détective a retrouvé les restes du défunt, la tournure rocambolesque de l'affaire lui assure une notoriété colossale et le soutien indéfectible d'Elizabeth Taylor. Dans la presse, Pellicano ne peut pas s'empêcher d'aligner les clichés pour inventer sa propre légende : Celle d'un pur produit des bas-fonds de Chicago, un street Kid déscolarisé qui aurait pu très mal tourner. Des confessions qui se retournent contre lui lorsque la commission des forces de police de l'Illinois finissent par le relier à la pègre locale. Tenu à l'oeil par la police, le privé est donc ravi de s'envoler pour Los Angeles en 1983, où il est appelé à la rescousse dans plusieurs affaires sulfureuses. Sur place, Pellicano découvre le potentiel d'une ville à l'apogée de son vice et de sa paranoïa, peuplée de vedettes prêtes à allonger sans ciller ses 25 000 dollars de provision pour voir enterrés leurs dossiers les plus embarrassants.  En 1993, son rôle fondamental dans la défense de Michael Jackson lui fait ainsi empocher un million de dollars de frais, un autre en bonus et une Mercedes rutilante en remerciement. Pellicano finira par dire que Jackson avait fait encore pire qu'abuser des enfants. 

Extorsion, conspirations, écoutes illégales, intimidation de témoins, vol d'identité...Ce sont plus de 100 chefs d'accusation qui visent Pellicano. Le détective privé de 64 ans est condamné à 15 ans de prison ferme le 15 décembre 2008. 

Conclusion : Ils omettent intentionnellement de mentionner,  que la bande originale avait été trafiquée par Antonny Pellicano, pour faire paraître Evan Chandler sous un mauvais jour, et ils oublient commodément qu'Evan  avait obtenu la garde de son fils : Jordan. 

Charles Thomson répète par intermittence qu'Evan Chandler était un mauvais père, et un mauvais dentiste. 

On voit beaucoup de paysages filmés par un drone au moment où Charles Thomson explique qu'Evan Chandler a administré à son fils l'Amytal de Sodium pour  le forcer  à accuser Jackson d'agressions sexuelles.

Charles Thomson ne mentionne pas que la version originale provient de Harvey Levin de TMZ alors qu'il travaillait pour KCBS-TV et que Mary Fisher s'est chargée d'épicer cette histoire dans GQ magazine en octobre 1994. Et comme si cette histoire n'était pas assez scabreuse, Charles Thomson affirme également que l'allégation de Jordan Chandler était le résultat d'une «Panique Satanique», une série de fausses allégations qui ont balayé les États-Unis dans les années 80 et au début des années 90, qui selon lui, étaient induites par le sodium Amytal !!

Une petite piqûre et on accuse à tout va  ?  En fait, c'est simple,   l'Amytal de Sodium est un barbiturique principalement utilisé comme hypnotique sédatif.  (Lire ICI la description du médicament : Amytal de Sodium)  

Après cette théorie du complot tout droit sortie d'une science fiction. Geraldine Hughes ▼  prend la parole. 

Elle était la secrétaire de Barry Rothman l'avocat des Chandler. Elle sait tout, elle a tout entendu, elle a été témoin de l'extorsion, mais ne comprend pas pourquoi Rothman prenait les appels d'Evan Chandler en privé et le rencontrait à huis clos. Cependant ici elle divulgue l'info car elle concerne l'un des artistes les plus célèbres de la planète. 

◄ Ils utilisent l'image du livre de Victor Gutierrez et la présentent au public comme étant le dessin réel de Jordan Chandler. 

Pour mémoire : le dessin de Jordan et les photos des organes génitaux de Jackson n'ont été vus que par la police. Et la description précise correspond. Bill Dworin, l'un des principaux enquêteurs du LAPD, qui a vu les photographies et le dessin de ses propres yeux, a confirmé que c'était le cas. Il a poursuivit en disant,  en d'autres termes nous savons que le garçon a vu Jackson nu. 

Géraldine Hughes dit qu'une compagnie d'assurance a payé le règlement de 22 millions de dollars pour Jackson.  Même si Thomas Mesereau lui-même a déclaré qu'aucune assurance n'avait payé. Elle détaille le complot d'extorsion qui prouve l'innocence de Michael Jackson depuis 1993.

La deuxième fois que Géraldine a vu Jordan, c'était après  les accusations du 23 août 1993.  On lui a demandé de faire des heures supplémentaires ce jour-là, donc elle tapait des documents pendant que Jordan traînait dans le bureau en attendant que son père et Rothman terminent de parler "affaires". Géraldine Hughes dit aussi qu'ils restaient dans le bureau de Barry Rothman pour se cacher de la frénésie médiatique, en plus de discuter de leur nouvelle stratégie d'extorsion bien sûr. Contrairement à son fils, Evan Chandler lui donnait l'impression d'être une boule de nerfs, et c'est en fait le garçon qui l'aurait calmé. Il ne se comportait en aucun cas comme un enfant «maltraité». J'ai compris pourquoi MJ aimait ce garçon. Il était amusant, aimant, chaleureux,  mignon et très bien élevé. Sa personnalité chaleureuse et aimante était attirante.....

Un épisode concernant LA TOYA est également inclus. Il s'agit des allégations de pédophilie qu'elle a proférées contre son frère Michael à la télévision Australienne en 1994.  

Charles Thomson : «Tout à coup, LaToya qui avait précédemment parlé en faveur de Michael s'est soudainement retournée contre lui et a commencé à vendre des interviews affirmant que son frère était en fait coupable. Mais l'hôte de l'émission s'est rendu compte que quelque chose n'allait pas, il a compris que toutes les réponses de La Toya  étaient dictées par son mari Jack Gordon. L'animateur qui n'était pas dupe a souligné» : « Melle Jackson a continué de débiter ses bêtises pendant 25 minutes,  à cause d'une personne présente dans le studio,  mais hors caméra, et qui n'était autre que son mari, le manager Jack Gordon». 

Danny Wu présente aussi le clip d'un médecin allemand, qui compare MJ à un enfant. Mais voilà,  il se contredit immédiatement en citant un autre article qui déclare que Michael Jackson était un adulte avec une libido adulte. Il cite également une étude réalisée par les meilleurs psychologues du pays. Toutefois, il ne s'agit pas d'une étude scientifique mais d'un entretien avec deux médecins.

Nous écoutons à présent la sonate au clair de lune de Beethoven et nous atterrissons dans un champ de blé. C'est de plus en plus ridicule. 

Après 56 minutes, le réalisateur du documentaire, Danny Wu,  discrédite cinq femmes différentes, rejetant leurs témoignages  en les accusant de propagande transmise par le pédophile Victor Gutierrez.

Il s'agit de Joy Robson (mère de Wade) , Maureen Orth et Diane Dimond Journalistes qui ont enquêté plus d'une décennie sur Jackson,  Adrian McManus et Blanca francia (Femmes de ménage à Neverland) qui ont témoigné contre Jackson

Le documentaire (si l'on peut l'appeler ainsi) relie Victor Gutierrez à Rodney Allen, un pédophile purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité au Canada.  Lorsque Rodney Allen dit qu'il apprécie le comportement de Gutierrez, cela signifie, selon eux, qu'à la demande de Gutierrez, Allen a écrit à la NAMBLA suggérant qu'ils incluent dans leur liste de lecture, le livre de pornographie juvénile de Gutierrez comme appartenant à Michael Jackson. Et à la grande consternation d'Allen, la réponse par télécopie de la Nambla a été trouvée plus tard à son domicile par la police et a servi de preuve à charge contre Allen tandis que Gutierrez s'en sortait indemne. Il est clair pour eux que Rodney Allen, lui-même pédophile, désapprouvait la façon dont Victor Gutierrez «opérait» puisque ce dernier possédait de la pornographie juvénile et aimait traîner avec de jeunes enfants en privé.

Un extrait de la lettre de Rodney Allen est présentée

Cette lettre serait considérée comme la preuve irréfutable que Gutierrez était non seulement un participant de la Nambla, mais aussi un prédateur d'enfants. 

Victor Gutierrez contrairement à Jackson,  n'a jamais été accusé de pédophilie et ne fait en aucun cas partie de la Nambla. Il a écrit un livre sur les relations de MJ avec Jordan : «Michael Was My Lover»  Livre qui est d'ailleurs toujours en vente et pour lequel il n'a jamais été condamné.  Cependant ils avancent aussi que Gutierrez a travaillé en étroite collaboration avec le père de Jordan,  Evan Chandler,  que l'histoire est donc racontée par les pires détracteur de Jackson avec la touche supplémentaire d'un boy-lover : Victor Gutierrez.  Et qu'en 1996 lorsque le livre a été publié,  les médias et la police ont décidé que l'histoire était plausible.

Ils montrent également ce dessin de Jordan Chandler

Prétendant que Jordan voulait mettre fin à ses jours, parce que son père exerçait trop de pression sur lui afin qu'il avoue les abus sexuels que Jackson ne lui auraient pas fait subir.

Ils affirment qu'après une réunion avec Antonny Pellicano, Jordan était tellement déprimé qu'il a fait ce dessin de lui sautant du toit d'un immeuble de cinq étage et atterrissant sur le sol dans une mare de sang. 

Nous apprenons également que la narration de Ray Chandler contredit la version originale, c'est à dire qu'il n'y avait pas de scène tendre entre Michael et Jordan Chandler, mais plutôt entre Michael et Evan Chandler.

Non seulement Jordan a été surpris par les allégations de son père, mais Pellicano a été stupéfait de voir les tendres étreintes entre Evan Chandler et Michael. 

 

«Des documents judiciaires sélectionnés par paragraphes» apparaissent à l'écran et disparaissent quelques secondes plus tard ; ainsi vous n'avez aucune chance de pouvoir les lire.  

Ils utilisent également un passage filmé de Frank Cascio ou il raconte que les Arvizo voulaient absolument dormir dans la chambre de Michael, et que Jackson lui aurait dit :  «laissons les dormir dans ma chambre, toi et moi nous allons dormir par terre». Encore une fois quel est le rapport avec l'affaire Chandler ?  Il s'agit tout simplement de tenter de prouver que MJ avait l'habitude de dormir sur le sol quand il recevait des enfants dans sa chambre.  (Il aurait ainsi passé les 3/4 de sa vie à dormir par terre) 

Vers la fin du reportage vidéo,  Josephine Zohny,  se rappelle avoir rencontré Jordan Chandler, 16 ans,  en 2001 dans une université à New York où il prenait des cours de musique. 

Elle portait un T-Shirt Michael Jackson et Jordan se serait approché d'elle, lui disant qu'il aimait son T.Shirt. Et tout au long du semestre, il ont eu d'autres occasions de se rencontrer. «À l'université, Jordan préférait être en compagnie d'étudiants qui étaient fans de Jackson et Joséphine se souvient d'une fête dans son appartement où lui-même jouait des morceaux de Jackson et imitait ses pas de danse, ce qui incitait tout le monde à l'encourager. Son appartement était en quelque sorte un sanctuaire remplis de souvenirs de Jackson»

Nous sommes en 2001....Joséphine Zohny parle d'un semestre à l'université, mais bizarrement Jordan Chandler était toujours à ses côtés en 2003 année de sortie du documentaire "Living With Michael Jackson".

Elle poursuit : «Immédiatement après la diffusion du documentaire de Martin Bashir, il y a eu une réunion et une discussion animée pour tenter de comprendre si MJ était ou non un agresseur d'enfants. J'étais avec des gens qui n'avaient aucun penchant pour Michael,  je suis intervenue pour dire que je ne croyais pas que Michael était un agresseur d'enfants, et que le documentaire était trompeur. Au cours de cette conversation, Jordan Chandler  a affirmé qu'il savait lui aussi que Michael Jackson n'était pas capable du tout de ce dont il avait été accusé. Il l'a dit volontairement et spontanément. Il n'était pas dans la conversation directe. Non, je me disputais avec un groupe de trois personnes. Il était simplement assis près de nous. C'était choquant qu'il parle. Cela a réaffirmé ma conviction de l'innocence de Michael.  Jordan était victime de la cupidité de ses parents et il s'était senti obligé de l'accuser. J'ai vraiment du mal à croire que s'il avait été agressé par Michael Jackson, il  s'avancerait pour dire que MJ était incapable de faire ces choses. Je n'ai pas abordé davantage la question avec lui. J'étais très jeune. Je ne savais pas vraiment à quel point c'était important à ce moment là.»

Un autre épisode des souvenirs de Joséphine concerne Stacy Brown, qui l'a approchée alors qu'il semblait toujours être ami avec Michael Jackson. 

Stacy était très élogieux envers MJ et m'a conseillé  de gonfler mon histoire avec Jordan Chandler - par exemple ;  il  m'a suggéré de dire que j'étais sa petite amie et qu'il avait le béguin pour moi. Mais je n'ai jamais prétendu cela,  je m'en suis  tenue aux faits. 

Rétrospectivement, sachant combien Stacy Brown a critiqué Jackson, elle pense maintenant que son but était de la discréditer. Parce que si elle mentait sur ses relations avec Jordan Chandler, cela réduisait à néant toute son histoire. 

Bien sûr, je n'ai jamais voulu dire ça, répète-t-elle encore et encore. « C'est très sérieux. Je crois fermement au respect de la vérité. Je ne pense pas  avoir compris le sens de cette énormité à l'époque. Tout ce que je savais, c'était que la vie et les moyens de subsistance d'un homme étaient en jeu et que je disposais d'informations susceptibles de l'aider, j'ai donc estimé que c'était mon obligation et mon devoir de témoigner en 2005». «Le nom de Jordan Chandler n'était pas très connu. Très peu de gens savaient qui il était à l'université. Alors oui, les gens peuvent s’asseoir sur des informations qu'ils ne pensent pas pertinentes.»

«Cela ne profite pas du tout à ma carrière, débagoule t-elle, cela ne me donne accès à rien. Je suis vraiment quelqu'un qui n'aime pas se mettre en avant, mais je parle parce qu'on me l'a demandé et parce que tous ces mensonges sont répétés dans les médias, et c'est ridicule. Si j'avais le moindre doute sur Michael Jackson, je ne parlerais pas. J'ai entendu directement de Jordie Chandler que lui-même savait que Michael Jackson n'était pas capable de faire ces choses dont il est accusé et c'était très puissant. Vous savez, «chaque allégation est fondée sur les allégations de 1993». «Et puisque les premières allégations sont fausses, toutes les autres s'effondrent.

J'ai aussi une certaine liberté, je travaille à mon compte. Si je travaillais dans une entreprise, je n'oserais pas critiquer "Leaving Neverland" car nous ne savons pas qui sont les personnes puissantes derrière ce document, et s'exprimer à ce stade pourrait vraiment nuire à une carrière. Je ne suis pas surprise que les gens aient peur de critiquer "Leaving Neverland". Cela m'a fait réfléchir sur un phénomène étrange selon lequel, malgré notre environnement social totalement différent, les gens de l'Ouest et de l'Est sont tous deux dans une situation où il est dangereux de dire la simple vérité. Dans un endroit, les personnes sincères risquent leur emploi et leur carrière, dans un autre, ils risquent leur liberté et leur vie, mais le problème commun auquel ils sont confrontés est que les mensonges sont si flagrants et si puissants en ce moment qu'il faut beaucoup de courage pour dire une simple  vérité».

 

✼  ҉    FIN   ҉ ✼

 

Selon les metteurs en scène, en comprenant la chaîne d'événements impliquant la famille Chandler, la toile d'araignée des malheurs qui ont tourmenté Michael Jackson tout au long de sa vie est enfin  éclairée. 

Ils espèrent ainsi convaincre les fans occasionnels ou les non-fans, puisque la plupart des faits présentés dans ce film sont nouveaux pour eux et donc révélateurs. À présent les informations sont exposées de manière plus claire, et ce, avec autorité disent-ils. 

Ce n'est pas du tout l'avis de Carl Douglas ▼

Carl Douglas, avocat de Michael Jackson pendant l'affaire Chandler

Suite à la diffusion de Square One sur YouTube, Carl Douglas, le propre avocat de Michael Jackson, a déclaré «qu'il croyait Jordan Chandler et que lui-même l'avait empêché de témoigner au procès pénal».

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