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La campagne même à Paris c'est possible !

La campagne même à Paris c'est possible !

Verdure, calme, douceur de vivre, espace : l'envie de vivre à la campagne ne date pas d'hier. À l'heure où la foule et les voitures ont mauvaise presse, on s'aperçoit en remontant le fil de l'histoire que les embouteillages, à Rome comme à Paris (pardon Lutèce), faisaient déjà râler, même les empereurs romains. Marc Aurèle,  à défaut de pouvoir alterner les plaques d'immatriculation, interdit la circulation des véhicules à Rome entre le lever et le coucher du soleil. Pas facile de livrer la marchandise dans ces conditions, ni d'aller déjeuner chez belle-maman. C'était la nuit ou rien. 

Le pauvre Henri IV est mort en mai 1610 à cause d'un embouteillage qui coinçait son carrosse, et paf, Ravaillac ne l'a pas loupé. Il aurait pris le métro, il serait toujours là. Enfin si vous me pardonnez quelques approximations. 

Nicolas Boileau, l'écrivain du XVIIe siècle, nous enlève presque les mots de la bouche : 

En quelque endroit que j'aille, il faut fendre la presse d'un peuple d'importuns qui fourmillent sans cesse. L'un me heurte d'un ais dont je suis tout froissé, je vois d'un autre coup mon chapeau renversé. Vingt carrosses bientôt arrivant à la fil, y sont en moins de rien suivis de plus de mille. (Les Embarras de Paris, Satire VI) 

Vingt et un siècles (au moins) que cela dure....Et par-dessus ça, le Covid, pardon la Covid, comme par hasard, c'est une fille, puisque l'Académie française a fini par trancher, et voilà que, d'après un sondage Web du Figaro, 61 % des personnes interrogées sont prêtes à aller vivre à la campagne. Les agents immobiliers se frottent les mains, ça téléphone sec dans les agences pour visiter des granges à retaper ou des maisons de notaire avec joli jardin....Il paraît que le télétravail est la clef de tout : si on peut rester au moins trois au quatre jours dans sa cambrousse, ça vaut le coup. Si c'est pour repartir bosser le dimanche soir avec le stress d'un collégien en pension, bof ! 

L'autre condition est de savoir ne pas s'ennuyer, pour ne pas finir comme Madame Bovary, désespérée devant sa fenêtre, ou fantasmant une vie bien remplie. Mais bon, en même temps, elle n'avait pas internet ni de boulot en télétravail,  on ne peut pas comparer. 

Ainsi, 450 000 Parisiens ont vraiment fui la capitale pour la Province durant le 1er confinement, selon L'INSEE, et ce phénomène touche toutes les grandes villes. «Pars vite, loin et reviens tard» tel était même le conseil que l'on donnait au Moyen-Age pour éviter la peste. Ce sont des réflexes ancestraux.  

 Pourtant, selon Green City Index, Paris est la ville la plus verte d'Europe !  la capitale Française s'est hissée à la première place grâce à son nombre de parcs, de jardin et de plans d'eau.  

En effet, qu'ils soient royaux, cachés, lieux de promenade ou point de chute pour des pique-niques, les parcs de Paris aussi divers que variés sont partout dans la capitale : 

► Le Jardin des Tuileries ▼

Mythique, historique, le jardin des Tuileries, ancien parc royal est un incontournable. Jardin à la française bordé par le musée du Louvre et le musée de l'Orangerie, son labyrinthe, ses statues et son bassin en font un lieu privilégié de promenade au coeur de Paris. 

A quelques pas, le jardin du Palais Royal ▼

le jardin du Palais Royal

Un grand square de 20 850 m² situé dans le 1er arrondissement de Paris, reconnaissable par les sculptures contemporaines de Buren et de Bury à son entrée,  est un véritable havre de paix. Crée au 17 siècle, il est particulièrement propice pour une balade en journée entre les allées pour observer sa parfaite symétrie. Le jardin est labellisé «Jardin remarquable» .

Le jardin du Luxembourg

De l'autre côté de la Seine, en continuité du Sénat, le jardin du Luxembourg, grand parc de 25 hectares composé d'un jardin à la française et d'un jardin à l'anglaise, d'un verger et d'une serre,  a été crée à partir de 1612. Son immense bassin et les allées bordées de fleurs en font un lieu privilégié pour les enfants souhaitant jouer au bateau à voile. On y voit aussi les affalés du plein soleil, les pieds sur le bord du bassin, le visage renversé en arrière. Plus loin dans le parc, on se croirait dans un bouillon de crépuscule. Les baisers des amoureux, les rires des enfants se diluent dans un autre temps, se perdent dans le vert profond, le vert grand siècle des marronniers. Il faut choisir une lecture pour fauteuil au Luxembourg. Pas de polar, pas de livre haletant d'aventure. Une lecture que l'on puisse abandonner par plages, pour regarder très vague devant soi, les yeux mi-clos, en savourant le privilège d'être là. On se laisse dériver dans la pluie sèche de poussière dorée. Très tard, très loin, il y aura les coups de sifflet tranquilles des gardiens, une petite sévérité discrète pour vous sortir d'une torpeur si raffinée. Au delà des grilles on change de corps pour retrouver le pas, le rythme de la ville. 

Le Champ-de-Mars 

Le Champ-de-Mars - Paris

Il s'agit d'un grand jardin public de 780 mètres de long, composé de pelouse, qui longe la tour Eiffel d'un côté et l'École militaire de l'autre.  Avec ses 24.5 hectares, il est l'un des plus grands espaces verts de Paris. Riche d'une histoire bicentenaire il témoigne de différentes activités dont des pique-niques, des courses à pieds, des concerts, des expositions, des feux d'artifice. 

Le Trocadéro - Paris

Le Trocadéro désigne quant à lui plusieurs jardins et bâtiments construits durant l'Exposition Universelle de 1937. Situé également près de la Tour Eiffel et surplombant la Seine. Tout comme pour le Champs-de-Mars, les jardins de 94 000 m² du Trocadéro sont accessibles au public.  Sur ce site l'on retrouve le Palais de Chaillot et ses différents musées, la place du Trocadéro et un aquarium souterrain. Autant dire que de belles promenades sont à faire également de ce côté-ci. 

Les Champs de Paris  ▼

La Ferme de Paris

Quelle odeur a le foin, comment cultive-t-on le blé .....? Si en bon rat des villes, vous vous posez ces questions, les cinq hectares de la ferme de Paris vous offrent une promenade dépaysante et instructive...La ferme aux animaux est une leçon de nature.  

Des Jeux et du cirque 

C'est l'un des édifices antiques les mieux conservés de la capitale : Les Arènes de Lutèce. Crées entre la fin du 1er siècle et le IIème, à l'époque ou Paris se nomme encore Lutèce, d'où le nom des Arènes ▼

Les Arènes de Lutèce

Dans l'antiquité romaine, les arènes servaient aux combats d'animaux et de gladiateurs. Mais elles comportaient aussi une scène, où se produisaient des mimes ou des pièces de théâtre qui faisaient résonner ce bel amphithéâtre de 17 000 places. Aujourd'hui, entre fusains et lierre grimpant, le spectacle continue : festivals,  parties de foot et de pétanque s'improvisent sur son sable ratissé. A défaut de remonter le temps, jouer dans cet espace circulaire se révèle troublant.  Pourtant, elles ont bien failli disparaître... Il faudra attendre 1868 pour que la partie nord soit découverte lors de travaux. En 1883, d'autres travaux font émerger la partie sud. Victor Hugo se lance dans la «bataille des arènes» et plaide en leur faveur. «Il n'est pas possible que Paris, la ville de l'avenir, renonce à la preuve vivante qu'elle a été la ville du passé. Le passé amène l'avenir. Les arènes sont l'antique marque de la grande ville» écrit-il dans une lettre au président du conseil municipal de Paris, le 27 juillet 1883. Le conseil se porta finalement acquéreur des vestiges de l'amphithéâtre, qui fut classé monument historique. A juste titre, car les Arènes de Lutèce sont, avec les thermes de Cluny, les seuls témoignages aussi bien conservés de la période gallo-romaine encore visibles à Paris ! 

Statue de Gabriel de Mortillet

 

Derrière le mur disparu, la suite de niches carrées ou semi-circulaires, anciennes loges des comédiens et parties du décor antique, accueillent aujourd'hui les visiteurs qui s'y installent pour lire au soleil, auprès de la statue représentant Gabriel de Mortillet (1821-1898), célèbre archéologue et anthropologue.

 

Le jardin aux enfants  ▼

Dévaler les montagnes russes du Dragon, devenir un lilliputien dans un miroir déformant, descendre la Rivière enchantée....▼

Jardin d'Acclimatation

Dans l'univers magique du Jardin d'Acclimatation, les enfants vivent les mêmes aventures qu'Alice au pays des merveilles. Et les parents respirent. Pas mal ! 

Une sacrée Ménagerie 

Le Jardin des Plantes - Paris

Premier jardin parisien ouvert au public (1640), le Jardin des Plantes offre aux petits et aux grands, les centaines d'animaux de sa ménagerie (les ours, les fauves et les serpents).....Son jardin alpin composé de 2 000 plantes de montagne, ses serres tropicales ( ah ! qu'il est facile de se prendre pour le Dr Schweitzer !) sa roseraie aux 170 variétés anciennes, son labyrinthe et ses arbres centenaires.  Un havre de paix ! 

Quand on quitte le jardin des plantes, une piste de flânerie tranquille s'ouvre là, le long du port Saint-Bernard. De l'autre côté on aperçoit le début du port de l'Arsenal ▼ 

Une autre image d'eau, la perspective imagée de souterrains, d'écluses et de canaux.  Mais on reste sur la rive gauche. La rumeur du trafic est comme une buée qui vient estomper les contours. Des cyclistes se risquent au long de l'eau, mais presque en ralenti, en étirant l'accomplissement de longues pédalées.  De l'autre côté à présent, le long de l'île Saint-Louis. Il vaut mieux s'attarder le long du port de la Tournelle, du port Montebello. S'interroger sur le bâtiment de l'Inspection générale de la navigation, et plutôt se dire que le chevet de Notre-Dame ▼ est plus parfait encore.

Entre le Square de l'Ile-de-France et le square Jean XXIII, pour le déguster une minuscule passerelle tend les bras, et mène à l'étonnant confort d'une terrasse en péniche. On peut rester là longtemps. L'envers du déferlement gothique prend une douceur romane. Un bateau-mouche passe, le clapotis de quelques vaguelettes s'estompe...Derrière presque le silence. 

Sérénité chez Rodin ▼

Les jardins du Musée Rodin

Des statues de bronze qui semblent de chair et de sang, prêtes à venir à votre rencontre. Le lieu est magnifique : un ancien hôtel particulier, l'Hôtel Biron, classé au titre des monuments historiques. Au détour des allées et des bosquets du jardin du musée Rodin, on découvre les chefs-d'oeuvre du sculpteur, comme «Le Penseur», «Les Bourgeois de Calais» mais surtout l'impressionnante «Porte de l'Enfer», inspirée de «La Divine Comédie» de Dante. Trois hectares de jardins, superbes, dans lesquels on peut même pique-niquer.  Un bel endroit de paix et de sérénité. 

Les sentiers du 20ème ▼

C'est autour de l'impasse de la cité Leroy que les habitants cultivent ensemble leur jardin. Ces petits îlots de verdure s'harmonisent avec les maisonnettes construites au XIXe siècle, perpétuant un Paris rural aujourd'hui quasiment disparu. C'est l'un des nombreux charmes du 20ème arrondissement : «On ne se croirait vraiment pas à Paris». Dans ce havre de paix, on est à deux pas du métro et à quelques centaines de mètres du boucan parisien.  

Douceur au parc Monceau ▼

Entre la fausse pyramide chère à Jacques Tardi et à son fameux personnage Adèle Blanc-Sec, et une ruine antique totalement factice, le parc Monceau propose - par roulement - les pelouses les plus «Hype» de la Capitale. Derrière des statues mélancoliques de marbre blanc qui représentent Gounod, Musset, Chopin ou Maupassant et autour de son bassin fréquenté par messieurs les canards, les pique-niques peuvent s'y révéler divins. Et pour les coureurs : Le Parc Monceau a une taille idéale, il fait pile 1 km de circonférence ! Pas besoin de réfléchir, il suffit juste de compter le nombre de tours pour savoir où on en est.  On y pénètre par les grandes grilles en fer forgé rehaussées d'or. Ce parc est entouré d'immeubles de luxe et de somptueux hôtels particuliers, dont le musée Cernuschi (arts asiatiques). C'est un endroit calme et vraiment agréable. 

Le 19ème de Prévert ▼

A deux pas de l'agitation et des tours de la place des Fêtes, ce quartier pas comme les autres déploie ses ruelles serpentines, bordées de maisonnettes très colorées. Des jardinets dissimulés par des canisses ou des murs de lierre préservent ces villas où les chats se prélassent en toute quiétude. On se croirait tombé dans un poème de Prévert. Ou un décor à la Carné. 

► Montmartre un authentique village au coeur de Paris ▼

Avec ses ruelles pavées, son étonnante basilique, ses artistes, ses bistrots...Montmartre a un charme fou ! Perché sur le haut d'une butte dans le 18ème arrondissement, le plus célèbre quartier parisien n'a rien perdu du village qui plut tant aux artistes des 19ème et 20e siècles. Véritable creuset de l'art et source d'inspiration pour le cinéma, Montmartre est étonnant avec ses nombreux jardins et ...ses vignes ! Plantées en 1930 au nord de la fameuse butte, elles perpétuent le souvenir d'un quartier rural. Le vin du Clos Montmartre se déguste chaque automne à l'occasion de la chaleureuse Fête des Vendanges

Biodiversité à Montmartre ▼

Comme une mini-forêt accrochée à la butte Montmartre....Le surprenant jardin sauvage Saint-Vincent  abrite en effet une mare et des plantes qui ont poussé seules : orties blanches, mûriers noirs, menthe aquatique...Refuge des batraciens, libellules et petits mammifères, il contribue à maintenir la biodiversité au coeur de la Capitale. Microscopique (1 480 m² ) mais charmant. 

Les jardins secrets du  Marais 

Au milieu d'immeubles anciens et hôtels particuliers, le Marais offre une multitude de charmantes petites cours et jardins. Ces espaces verts cachés sont parfaits pour une pause au calme après une séance de shopping ou une visite au Centre Pompidou. Le jardin des Rosiers Joseph Migneret, le Square Charles Victor Langlois ou encore le Potager des Oiseaux, etc. sont de véritables havres de paix à l'abri des regards. Soit 1000 m² de verdure, à l'écart des rues bruyantes et animées. 

La coulée verte ▼

Créée à l'emplacement de l'ancienne voie ferrée qui reliait la gare de Bastille à Varennes-Saint-Maur, la Coulée Verte, longue de 4.5 km,  détonne par son originalité. Ce passage tout en verdure et en fleurs démarre derrière l'Opéra Bastille, surplombe l'Avenue Daumesnil, rejoint le parc de Bercy et se termine au Bois de Vincennes. Un petit coin de paradis ou on entend chanter les oiseaux ! 

Au fil de l'eau  ▼

Le Canal Saint-Martin

Au coeur de la capitale, le canal Saint Martin, reconnaissable par ses écluses est l'occasion d'une belle balade de 4.5 km, en partant du Port de l'Arsenal et en terminant à Stalingrad. De cet endroit commence un nouveau canal lui aussi très dynamique, le canal de L'ourcq, qui accueille pendant l'été Paris Plages et longe le parc de la Villette ▼

Parc de La villette

qui s'étend sur 55 hectares dont 33 d'espaces verts. Il compte 3 000 arbres, 70 espèces et variétés différentes, un verger de 23 arbres fruitiers, 3 hectares de massifs arbustifs, 3 000 m² de jardin labellisé espace végétal écologique, des ruches et des moutons noirs du Velay en éco-pâturage. Il comprend le Zenith, La grande Halle, le cinéma de la Géode, la cité des sciences et de l'industrie, le conservatoire national, la cité de la musique et la philharmonie de Paris....Mais La Villette n'oublie pas sa fonction de parc, et reste ouvert aux promeneurs, coureurs et autres adeptes de pique-nique. Le parc communique avec celui des Buttes-Chaumont par l'allée Darius Milhaud.

Les Buttes Chaumont

Le parc des Buttes-Chaumont, espace vert de 25 hectares est un lieu très prisé l'été. Avec son lac, sa cascade, grotte et son pont suspendu, il est assurément romantique et offre une vue magique sur le Sacré-Coeur à son plus haut point. Vallonné, ils est construit sur une ancienne carrière de pierre ce qui lui donne un charme certain. Un peu plus loin, le parc de Belleville et son belvédère offre aussi une belle vue sur le paysage parisien.

Le parc Montsouris et la cité florale ▼

Le parc Montsouris

Ce parc de 15 hectares, traversé par le sentier de grande randonnée GR1,  crée sous le Second Empire est un bel espace vallonné qui séduit par ses arbres centenaires, (ci-dessus un impressionnant Ginkgo Biloba appelé également arbre aux quarante écus),  ses statues mais surtout son lac où défilent cygnes et canards tout au long de l'année. Les panneaux d'informations précisent que le parc doit son nom aux nombreux rongeurs qui s'étaient multipliés le long des moulins de la Bièvre.

Très peu fréquenté par les touristes et encore assez méconnu des Parisiens, le quartier qui borde le parc Montsouris, à cheval entre les 13e et 14e arrondissements, est pourtant l'un des plus agréables à arpenter et un paradis pour les flâneurs en quête de tranquillité et d'ambiance pittoresque. ▼

Une petite rue pavée légèrement pentue est l'une des plus agréables et les plus jolies de la capitale. Peuplée de bâtisses de caractère, elle laisse voir des édifices Art nouveau, des maisons à colombages, de sublimes demeures d'architecte et d'étonnants pavillons  recouverts de glycines. Un délice ! 

Tout près, le parc de la Cité internationale Universitaire, et ses 34 hectares de pelouse,  reste le 3ème plus grand parc parisien.

La Cité internationale Universitaire

En entrant dans la cité Universitaire, on est d'abord impressionné par les grandes dimensions de la pelouse centrale, où l'on s'installe pour lire, jouer de la guitare ou discuter. Et tout autour d'elle, par le nombre de petites allées et terrains de sport cachés dans ce qui ressemble  à une forêt. Ce n'est que dans un deuxième temps que l'on réalise la richesse architecturale du lieu. En se promenant au hasard ou en suivant le plan du site distribué à l'entrée, on découvre une quarantaine de résidences.

La Fondation Deutsch de La Meurthe

Des bâtisses de styles et d'époques très variés, dont certaines sont de vrais bijoux. Parmi les plus dépaysantes, la maison de la Suède et ses volets en bois bleus, celle du Japon et ses arbres taillés en «nuages», la fondation Biermans Lapôtre et sa façade flamande. Ou encore la Fondation Deutsch de la Meurthe, dont l'architecture est directement inspirée du collège d'Oxford. Cette dernière, inaugurée en 1925, est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques. Deux autres y sont elles carrément classées : Le Collège Néerlandais conçu par l'architecte Dudok et la Fondation Suisse réalisée par Le Corbusier. Il faut marcher pendant plusieurs kilomètres pour espérer toutes les voir. Mais l'ambiance très cosmopolite et bon enfant de la cité rend l'exercice vraiment agréable. 

Les bois de Paris 

A l'extrémité Est, le Bois de Vincennes est un véritable poumon vert. ▼

il accueille dans sa superficie de 955 hectares le parc Floral de Paris, le Zoo de Paris, des fermes, un arboretum, le château de Vincennes ainsi que plusieurs petits lacs reliés entre eux, propices à la balade à pieds, en vélo, poney ou en kayak. De nombreux événements culturels en plein air s'y tiennent tout au long de l'année. 

Avec une superficie de 846 hectares, le Bois de Boulogne est plus grand que Central Park à New-York ou que Hyde Park à Londres. 

Bois de Boulogne

Attenant au très chic XVIe arrondissement de Paris, le Bois de Boulogne est resté pendant plusieurs siècles une réserve de chasse avant de s'ouvrir au public. Aujourd'hui, il fait la joie des familles et des joggeurs qui aiment emprunter ses allées aménagées. Le parc présente une végétation riche et variée, principalement composée de cèdres, qui couvrent plus de la moitié du territoire. Il existe également deux grands lacs situés à des niveaux différents mais qui sont reliés par une cascade. Il englobe le jardin d'Acclimatation, le parc de Bagatelle, le jardin des serres d'Auteuil ainsi que le Pré Catalan. Lieu de détente, on y vient pour faire un pique-nique ou assister à une exposition à la Fondation Louis Vuitton, faire de la barque ou profiter des 28 kilomètres de pistes cavalières ou encore assister à une représentation au Théâtre de Verdure : de mai à septembre, ce théâtre en plein air propose des séances décalées, avec des pièces de Shakespeare ou  encore de Molière. 

Toujours plus de verdure ▼

Forêt de Rambouillet

La forêt de Rambouillet, grande de 200 km², se compose entre autre d'étangs, d'étendues de sable et de cascades dans un paysage vallonné. Parfaite pour une balade à pieds, à cheval  ou en vélo dans ses sentiers bien balisés, on peut aussi faire un tour au parc animalier et observer daims, cerfs, sangliers et chevreuils ainsi que de très nombreux rapaces. Le domaine abrite en son sein le château de Rambouillet qui accueille depuis les années 40 d'importantes rencontres internationales : Nikita Khrouchtchev, Gérald Ford, Mikhaïl Gorbatchev ou Nelson Mandela y furent reçus par les présidents français successifs. Le château, sa laiterie et la fameuse chaumière aux coquillages, lieux chers à la reine Marie-Antoinette rappellent que la forêt de Rambouillet appartenait autrefois aux rois de France. 

► Et Enfin la pépite de la région parisienne : La Forêt de Fontainebleau ▼

La Forêt de Fontainebleau

Célèbre dans le monde entier, car située près d'une mégalopole, la forêt de Fontainebleau a inspiré de nombreux artistes, attirés par ses chaos rocheux aux formes évocatrices, ses étendues de sable d'une finesse inouïe, ( Il y a 35 millions d'années la mer recouvrait une grande partie de la forêt), ses lumières et ses ambiances variées. Elle est la favorite des parisiens avec ses 22 000 hectares préservés et l'espace naturel le plus grand d'Île-de-France. le massif est en effet un site emblématique au même titre que la Tour Eiffel ou le Mont-Saint-Michel.  On peut y faire de grandes balades, (500 km de chemins balisés)  à pieds, cheval, trottinettes électriques ou même en chiens de traineaux. Les sportifs du monde entier,  trouvent  leur bonheur en pratiquant l'escalade ou encore face aux nombreuses bosses, un circuit où les randonneurs progressent parmi les rochers et qui a la réputation d'être l'un des parcours les plus ardus d'Île-de-France. Parfait pour s'entraîner avant de partir à la montagne.

Pour une pause culturelle, le château de Fontainebleau est un grand classique. 

Ceci n'est qu'une petite sélection...Le grand Paris est une métropole qui offre un florilège d'espaces verts en tout genre,  parfaits pour une pause 100 % nature. Paris est une somptueuse ville Monde qui s'ouvre à nos envies. La capitale n'est pas seulement la plus belle ville au monde (c'est mon avis), chaque quartier possède une âme et vit à son rythme. Bohème ou romantique à Montmartre, branchée et animée dans le marais, familiale et arborée dans le sud, jeune et populaire dans le nord. Chacun trouve forcément l'atmosphère qui lui correspond.  Très peu de capitales dans le monde n'arrivent à offrir autant de richesses, dont une très grande diversité architecturale et culturelle. Où que vous soyez, c'est un vrai décor de théâtre à ciel ouvert qui le soir se transforme en féerie de lumières.  

Le confinement, n'étant pas un enfermement définitif,  pourquoi vouloir s'évader d'une ville qui fait rêver le monde entier ?  Le rural n'est pas davantage protégé de cette saleté de Covid. Cependant,  je l'admets, il est sans doute plus difficile de vivre une période de confinement en ville qu'à la campagne.  Mais pour le reconfinement saison 2, bonne nouvelle, les 500 parcs, squares, et jardins répartis dans les 20 arrondissements de la capitale,  resteront ouverts au public. Hélas,  comme au printemps, les déplacements pour prendre l'air, sont limités à une heure par jour et dans un rayon d'un kilomètre seulement autour de son domicile. Tout le monde n'a pas la chance de résider dans un petit village de campagne en plein Paris comme les habitants du quartier de Charonne ▼  

C'est dans son église Saint-Germain de Charonne, (classée aux Monuments historiques et toujours bordée de son ancien cimetière paroissial et de son presbytère), que Georges Lautner tourna la scène finale (mariage-explosion)  des «Tontons Flingueurs».

Nous ne sommes pas encore sortis de l'auberge avec cette saloperie de virus ! 

Je nous souhaite à tous courage, lucidité et solidarité. 

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