29 Novembre 2021
George Harrison, né le 25 février 1943 à Liverpool est mort le 29 novembre 2001 à Los Angeles, il était guitariste, auteur-compositeur, interprète et producteur de cinéma. Il a produit plusieurs films, dont la Vie de Brian, du collectif comique des Monthy Python.
Il a 12 ans quand il fait ses premiers pas dans la musique. Alors qu'il est immobilisé plus d'un mois pour un problème rénal, George joue ses premières notes sur une guitare d'occasion rachetée à un camarade de classe. Deux ans plus tard, son père lui achète un instrument flambant neuf et lui permet de suivre des cours de musique. En 1959, George monte un premier groupe, The Rebels (un nom qui lui correspondait à l'époque). Son frère Peter et Arthur Kelly un ami d'enfance font également partie du groupe. La musique prend alors le dessus d'autant que dans le bus scolaire, il fait la connaissance de Paul McCartney, de 9 mois son aîné qui va le convaincre de poursuivre dans cette direction. Paul McCartney le présente début 1958 à John Lennon pour qu'il intègre leur groupe : The Quarrymen. À trois, il forment le noyau du groupe qui en 1960 est rebaptisé «The Beatles» et deviendra à partir de 1963, après l'arrivée du batteur Ringo Starr, et sous la houlette de George Martin, le plus grand phénomène de l'histoire de la musique populaire du XXe siècle.
À vingt-deux ans George est le plus jeune des Beatles. Être la cadet de la famille est un rôle auquel il est habitué. Fils d'un chauffeur de bus, il a une soeur et deux frères ainés. À leur première conférence de presse américaine, un journaliste lui avait demandé : «Monsieur Ringo Starr est connu pour ses bagues, Mr McCartney pour son look et Mr Lennon pour sa femme, qu'en est-il de vous ?» Georges a répondu : «Tant que je reçois la même somme d'argent que les autres, je désire rester anonyme». Harrison est souvent décrit comme quelqu'un de franc et sarcastique, qui ne supportait pas bien les journalistes ou les fans ennuyeux.
Son humour était très British. Par exemple, lorsque les Beatles ont rencontré George Martin qui était le producteur d'Abbey Road, quand ce dernier a demandé s'il y avait quelque chose dans le studio qu'ils n'aimaient pas, Harrison a répondu «Pour commencer, je n'aime pas ta cravate» Les autres Beatles ont été choqués, mais George Martin a trouvé cette réponse hilarante. Au milieu d'une tournée américaine, on a demandé aux membres du groupe comment ils pouvaient dormir la nuit avec leurs cheveux longs, Harrison a répondu « Comme vous dormez avec vos bras et vos jambes ». Lorsqu'on lui a demandé comment s'appelait sa coiffure en 1964, il a répondu «Arthur».
Il était l'archétype du guitariste principal. Comme tous les musiciens, son style est le résultat d'un mélange éclectique d'influences. Big Bill Broonzy, Django Reinhardt, Slim Whitman, Chet Atkins, Carl Perkins et Lonnie Donegan ont tous inspiré le jeune guitariste. Il n'était pas moins grand que ses amis : pas étonnant que Scorsese lui ait consacré un documentaire de 3h30, avec «Living in the Material World», (vivre dans le monde matériel) titre en référence au 5eme album solo de cet ex-Beatles.
Georges Harrison a longtemps été surnommé The Quiet One (le silencieux), par opposition à l'ironie cinglante de John Lennon, au charme extraverti de Paul McCartney, aux clowneries de Ringo Starr. Devant la caméra de Scorsese, McCartney lui attribue la paternité du son de guitare acoustique qui scande And I Love Her. Pourtant, la chanson est signée Lennon et McCartney. Les connaisseurs le savent bien, Harrison, a totalement été éclipsé par le duo Lennon/McCartney au temps des Fab'four, George assumant sa discrétion naturelle.
Dans bien des cas, mélodiquement et du point de vue de l'écriture, les plages les plus subtiles et profondes des albums des Beatles sont bel et bien de George Harrison. Même si l'histoire l'oublie souvent. Il faut attendre le dernier album enregistré par les Beatles, Abbey Road, pour qu'une chanson de George Harrison, Something, ait les honneurs de la première face d'un 45 tours. (Lennon a admit que Paul et lui refilaient les chansons pourries qu'ils écrivaient à George et Ringo afin qu'ils les chantent.)
Plus réticent face à l'adulation dont il était l'objet, Harrison a été l'un des premiers à mettre son statut de superstar au service d'une cause humanitaire en 1971, en organisant le concert pour le Bangladesh au Madison Square de New York. L'évènement était précurseur pour les futurs spectacles caritatifs à grande échelle. Harrison avait une réelle préoccupation pour les moins fortunés et a été un partisan de la paix pendant la majeure partie de sa vie. Il était le Beatles le plus philanthrope, même si parfois il manquait de civilité dans certains de ses comportements publics. En fait le plus arrogant des 4 Beatles, était John Lennon, son esprit était tranchant, son ego partait souvent en vrille et il avait des rages irrationnelles. (C'est bien connu, Benzédrine, marijuana, LSD, cocaïne, héroïne...Les drogues sous toutes leurs formes ont accompagné le cheminement créatif des Beatles.)
Bien que tous les Beatles soient des musiciens compétents, aucun des Beatles n'était un virtuose de la technique par rapport à Jimmy Hendrix ou Eric Clapton par exemple. Mais en écoutant uniquement les morceaux de guitare solo, Harrison était, le meilleur guitariste du groupe à la fois en termes de capacités techniques et de sensations. Harrison n'est généralement pas considéré comme «un dieu de la guitare» puisqu'il n'a jamais joué de longs solos nécessitant une technique très raffinée. Il était d'ailleurs le 1er à le reconnaître. Mais comme il ne cessera d'expérimenter, Harrison est et reste pour la postérité l'instrumentiste le plus habile et le plus inspiré au sein des Beatles. Le magazine «Rolling Stones» l'a classé 11eme dans la liste des «100 plus grands guitaristes de tous les temps».
À la fin de la carrière du groupe, George est devenu innovateur en solo - au point que les Beatles se sont appuyés sur lui pour préserver le groupe. Son intérêt pour la musique classique indienne était évident lorsqu'il a utilisé le sitar pour la chanson «Norwegian Wood» qui faisait partie de l'album «Rubber Soul». L'amour d'Harrison pour la musique et les instruments orientaux se reflète dans trois des compositions de l'album «Revolver». Non seulement le sitar, mais des instruments comme la tambura, la table et le swarmandal ont été utilisés dans les chansons enregistrées par «The Beatles». L'intérêt de Harrison pour la musique orientale s'est accru à pas de géant. «Within You, Without You» était sa composition solo pour l'album «Sgt.Pepper's Lonely Heart Club Band». La chanson reflétait non seulement son envie d'expérimenter, mais indiquait également son désir de se lancer en solo. À ce moment-là, la renommée de Harrison augmentait régulièrement, grâce à ses compétences en écriture. Il avait une liste convaincante de tubes, tels que «Something» ; «Give Me Love» (Give Me Peace on Earth) ; «For you Blue» «Here Comes the Sun» etc. - Pas besoin de rappeler le succès de ces morceaux.
Ce que George a apporté aux Beatles était intelligent, dynamique et intéressant. Considérez cela comme une longue façon de dire que les quatre Beatles étaient plus que compétents sur les instruments qu'ils avaient choisis, et bien que George était discret, j'aime beaucoup ce qu'il a fait avec les Beatles et la façon dont il l'a fait.
George Harrison a composé «While my guitar gently weeps» en pensant au «Livre des transformations» : Il lui donne l'idée d'écrire sur le principe chinois du I Ching (Yi Jing). Il décide d'ouvrir un livre au hasard et d'utiliser les premiers mots sur lesquels il tombe comme point de départ des paroles. Il repose le livre et écrit sa chanson à partir des deux premiers mots lus «gently» et «weeps», soit «pleure doucement». Le travail en studio sur cette chanson s'étale sur une longue période. La première session d'enregistrement a lieu le 25 juillet 1968, avec une première prise en solo de George Harrison à la guitare acoustique et à l'orgue. Le groupe au complet s'y attelle le 16 août, puis à nouveau le 5 septembre. Ils gravent 44 prises et choisissent de garder la 25ème. George, plutôt déçu du résultat, demande à Éric Clapton d'y jouer de la guitare le lendemain, tandis que Paul McCartney ajoute une intro au piano. Dans une période de tensions extrêmes, la présence d'Éric Clapton fait beaucoup de bien au groupe, qui se met à jouer avec beaucoup plus de coeur et de cohésion. Après avoir réécouté le mix final, le résultat paraît satisfaisant, mais Éric Clapton remarque qu'il y a encore un problème : «Ça ne sonne pas assez Beatles». Le morceau est alors modifié pour le faire légèrement trembler. La participation de Clapton à cet enregistrement a longtemps été niée et n'a été officiellement admise que dans les années 1980, même si les spécialistes avaient immédiatement reconnu son style et son vibrato.
En Occident, une coïncidence, c'est simplement quelque chose qui arrive...En Orient, tout ce qui arrive doit arriver. Tout ce qui se produit a une raison d'être - GEORGE HARRISON -
Abbey Road sortira moins d'un an plus tard et signera le chant du cygne des Fab Four, malgré la parution de «Let It Be» en 1970. L'approche de la culture indienne est une des réponses personnelles qu'apporte George Harrison à son aversion pour un phénomène comme la Beatlemania, engouement sans précédent pour un groupe de pop music. Se plaignant des incessantes tournées et d'un fanatisme populaire qui annihile toute vie privée, il est le moins à l'aise au sein des Beatles. George ne supportait plus la vie de groupe, alors quand ce groupe se déchirait, il était le premier à se faire la malle, chaque fois ramené dans le giron par McCartney. De ce fait, George est celui qui assumera le mieux et se remettra le plus facilement de la rupture du groupe, officialisée par Paul le 10 avril 1970.
Après la rupture, Harrison sortira «All Things Must Pass», considéré comme son meilleur travail. L'album arrive en tête des charts des deux côtés de l'Atlantique.
Harrison a utilisé le pouvoir de la musique pour sensibiliser à la spiritualité. Il était profondément inspiré par l'hindouisme et était un ardent admirateur de la culture et du mysticisme indiens. Sa femme Pattie n'y était sans doute pas pour rien ! Néanmoins, il fallait un certain culot pour faire un tube d'un titre comme «My Sweet Lord» à une époque (1970) où il était de bon ton de ne revendiquer ni dieu, ni maître. Il n'empêche, un courant était lancé, qui allait, avec ses bons et moins bons côtés, marquer le show-biz jusqu'à aujourd'hui. Le legs de George Harrison est imposant. Il n'est guère de groupe pop qui n'ait peu ou prou subi son influence. Surtout, une certaine mentalité, un certain esprit d'ouverture s'est immiscé tant chez les artistes que chez les amateurs de musique : Aujourd'hui, plus personne ne s'étonne de trouver des influences indiennes, arabes, africaines, caraïbes ou sud-américaines dans toutes les productions musicales. Jusqu'aux DJ's remixeurs, qui ne peuvent se passer de telles sources d'inspiration.
George était marié à Patricia (Pattie) Boyd, ils s'étaient rencontrés lors du tournage du film A Hard Day's Night en 1964, et se marient en 1966. Elle invite son mari et les Beatles à assister à une conférence de Maharishi Mahesh Yogi qui leur enseigne la Méditation transcendantale en 1967 à Bangor (pays de Galles) et les suit en Inde en 1968 où ils vont approfondir leur expérience de cette méditation. Elle inspire la chanson «Something» à George, dont Frank Sinatra, dira : «c'est la meilleure chanson d'amour jamais écrite». Pattie lui aurait également inspiré les chansons It's all too much ; I Need You ; et Isn't It a Pity.
Aux côtés de George Harrison, Pattie fait la connaissance du célèbre guitariste Éric Clapton qui tombe fou amoureux d'elle et c'est réciproque. Elle quitte l'ex-Beatles en 1974, divorce en 1977 pour épouser Éric Clapton en 1979.
George se remarie en 1978 avec Olivia Trinidad Arias née le 18 mai 1948 à Los Angeles. Ils ont un fils, le musicien Dhani Harrison. Olivia se consacre à la défense d'enfants défavorisés, notamment des orphelins roumains, par le biais du Romainian Angel Appeal.
La musique a cessé d'être le centre d'intérêt principal de George Harrison qui, installé dans sa propriété de Friar Park, à Henley-on-Thames, s'adonne à sa passion pour le jardinage. Il s'intéresse aussi depuis longtemps à la Formule 1 : les pilotes Jody Scheckter, Jackie Stewart, et Damon Hill sont ses amis.
5 juin 1987 à la Wembley Arena, à Londres.
De nombreuses pointures du gratin du rock des années 80 sont réunies : Mark King (Level 42) à la basse, Ringo Starr et Phil Collins aux batteries, Elton John au piano, Jeff Lyne à la guitare et les deux frères ennemis Harrison et Clapton qui nous livrent une magnifique performance. George reste imperturbable, il interprète magistralement sa chanson. Les deux guitaristes échangent des solos et se nourrissent de l'énergie de l'autre. Le vibrato de guitare d'Harrison est au niveau de celui de Clapton et Eric le sait, c'est un moment emblématique !
«While My Guitar Gently Weeps» fut reprise par de nombreux artistes et groupes, sans compter toutes les versions jouées par des anonymes qui fleurissent sur YouTube.
En 1988, c'est un musicien très décontracté que l'on retrouve, sous le pseudo de Nelson Wilburys qui réunissent Bob Dylan, Tom Petty, Roy Orbison et Jeff Lynne.
La propriété de Harrison, Friar Park, était ouverte au public jusqu'à l'assassinat de John Lennon en 1980, qui incita Harrison à renforcer la sécurité. Il n'en fut pas moins victime d'une agression à son domicile. En 1997, on lui diagnostique un cancer de la gorge, puis une tumeur au cerveau, avant d'être victime en 1999 d'une agression dans son manoir anglais ( George aurait été poignardé 7 fois ) Au cours de l'attaque, Harrison a riposté et a frappé le fou avec un tisonnier. Il l'a retenu jusqu'à ce que la police arrive et qu'il soit arrêté.
Dix neuf ans après l'assassinat de John Lennon, un deuxième Beatles venait donc d'échapper de justesse à la mort, lui aussi victime d'un détraqué.
Déjà très affaibli par la maladie, son état s'aggrave rapidement.
le 29 novembre 2001, George Harrison décède. Il n'avait que 58 ans ! À sa demande, ses cendres sont jetées dans le Gange, en Inde.
En 2002, tous ses amis se sont réunis au Royal Albert Hall de Londres pour célébrer la mémoire de leur ami avec sa propre musique.
A la fois digne, émouvant et brillant. Voilà qui pourrait qualifier l'hommage rendu, au Royal Albert Hall à Londres, par les amis et la famille de George Harrison, un an pile après sa mort. Surtout dans la dernière partie du concert, lorsque Paul McCartney et monté sur scène, rejoignant ainsi Ringo Starr et la pléiade de musiciens qui, depuis presque deux heures, refaisaient vivre avec brio et sobriété l'oeuvre du Beatles disparu. Là, McCartney, en grande forme vocale et très élégant dans son costume noir, a entonné un magnifique «For You Blue», suivi d'une étonnante version au ukulélé (une petite guitare hawaïenne) accompagné d'un piano de «Something», puis d'un explosif «While My Guitar Gently Weeps». Alors que résonnaient les premiers accords de «My Sweet Lord», le Royal Albert Hall - ou se croisaient l'acteur Tom Hanks, le réalisateur Tim Burton, l'ex-Nirvana Dage Grohl, le musicien Elvis Costello, la chanteuse de jazz Diana Krall, etc. - s'est littéralement soulevé. Un moment vraiment magique, surpassant toutes les espérances de ceux qui avaient déboursé entre 38.50 à 237 euros au profit de l'association caritative Material World Charitable Foundation, crée par Harrison en 1973. Auparavant, dans une enceinte baignée d'odeurs d'encens, Eric Clapton, le maître de cérémonie de la soirée, a alors présenté le joueur de sitar Ravi Shankar, grand ami d'Harrison, et son orchestre d'une quarantaine d'instrumentalistes. Dirigée par sa fille Anoushka, la formation a joué quarante minutes de musique indienne, entrecoupées par l'apparition de Jeff Lynne, le leader du groupe Electric Light Orchestra, reprenant «The Inner Light», une composition d'Harrison d'inspiration hindoue qui figure sur la face B du 45-tours «Lady Madonna». Le tout dans le recueillement et surplombé d'un immense portrait de George Harrison, moustachu et les yeux fiévreux. ( Source Yahoo du 30/11/2002)
20 ans plus tard, George Harrison reste une figure iconique de la scène internationale.
Après la mort de Harrison, un jardin a été créé en son souvenir. Sa veuve Olivia Harrison a déclaré : «Je suis reconnaissante aux fidèles d'avoir honoré George sous la forme d'un jardin. Une manifestation dans le monde matériel dont il serait fier». (Source NME) Yvonne Innes, la conceptrice du jardin, a écrit : «Certaines des plantes que George aimait particulièrement étaient les érables, le bouleau, les fougères, les graminées et les plantes vivaces telles que les anémones japonaises. Ici, nous avons essayé de faire écho à la plantation de George, en utilisant des dérives de nombreuses variétés utilisées chez lui à Friar Park. Nous espérons que cela montrera que George avait autant l'oeil pour la planification que l'oreille pour la musique et que le jardin dell deviendra un lieu de méditation ainsi que d'inspiration»
Le jardin s'appelle «From Life to Life - A Garden for George», une phrase tirée d'une de ses chansons «Floating down the stream of time, from life to life with me». Il célèbre la vie, la musique et la philosophie de l'artiste. Son épouse raconte qu'il n'était jamais aussi en paix que lorsqu'il jardinait. La première partie du jardin avec un petit potager évoque l'enfance de George Harrison à Liverpool. Cette composition psychédélique mène à un jardin plus contemplatif avec un long gazon bordé de fougères et de bouleaux. Le George Harrison Garden se termine par un jardin paradisiaque. Sur une terrasse en marbre se dresse un pavillon entouré d'arbustes et de fleurs parfumées.
Cette chanson de Harrison, This Is Love est sortie en 1988. Elle fait partie de son album Cloud Nine. ▼
♪♫ Precisous words drift away from their meaning / Des mots précieux s'éloignent de leur sens
And the sun melts the chill from our lives / Et le soleil fait fondre le froid de nos vies
Helping us all to remember what we came here for / Nous aidant tous à nous souvenir de ce pourquoi nous sommes venus ici.
This is love, this is la la la love / C'est l'amour, c'est l'amour la la la l'amour ♫♪