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Michael Jackson en 2005 ....

Michael Jackson en 2005 ....

Après le procès de Michael Jackson en 2005, le monde entier était désormais au courant des accusations de pédophilie, qui remontaient à 1993, et de la manière dont il avait acheté le silence des Chandler et des Francia. 

En outre,  les douze jurés qui avaient délibéré pendant six jours, avaient visiblement eu beaucoup de mal à s'accorder. En août 2005 deux jurés qui avaient voté non coupable ont déclaré qu'ils regrettaient leur décision. Ils faisaient partie des trois ou quatre jurés qui avaient initialement voté que le chanteur était coupable d'avoir agressé Gavin Arvizo, 13 ans, lors d'un vote anticipé à huis clos. Ils ont prétendu avoir finalement été intimidés pour changer d'avis. M.Hultman a déclaré qu'il ne croyait pas la star de Home Alone, Macaulay Culkin, ni les deux autres anciennes victimes, Wade Robson et Brett Barnes,  qui ont témoigné qu'elles n'avaient pas été maltraitées par Jackson. Mme Cook a déclaré qu'il ne faisait aucun doute dans son esprit que Gavin Arvizo avait été agressé et a même suggéré qu'il avait aimé être le jouet de Jackson. Elle a dit qu'elle regrettait d'avoir laissé le chanteur libre, mais qu'elle n'avait pas d'autre choix et qu'elle avait fait de son mieux dans les circonstances.  Source : https://www.irishtimes.com/news/two-jurors-say-they-got-jackson-verdict-wrong-1.1181095

Les affirmations de Gavin étaient similaires à celles faites une décennie plus tôt lorsqu'un autre garçon de 13 ans, Jordan Chandler, s'est présenté pour dire qu'il avait été agressé par Jackson. Les allégations sont également remarquablement similaires à la façon dont James Safechuck a décrit ses agressions.

  • Il m'a montré, il voulait me montrer comment se masturber, dit Gavin d'une voix à peine audible. Puis j'ai dit non et il a dit qu'il le ferait pour moi. Lorsque le policier lui demande, alors Jackson l'a fait pour vous ? le jeune garçon se tait soudainement, l'air terrifié. À un moment donné, il fond en en larmes,  on lui demande que s'est-il passé ensuite ? Gavin Arvizo déclare : Il a commencé à me masturber...je lui ai dit que je ne voulais pas faire ça, je lui ai dit de ne pas faire ça. Le policier demande alors : est-ce qu'il a arrêté ? - Gavin répond : Il a continué à le faire.
  • Gavin a témoigné que Jackson était entré dans une pièce nu, avec une érection. Il a également décrit le système de sécurité élaboré sur la porte de la chambre de Jackson. 
  • Le garçon a dit  «Il me faisait boire de l'alcool ainsi qu'à mon frère, il appelait cet alcool "jus de Jésus"» 
  • Gavin a raconté au tribunal comment les deux frères étaient restés de nombreuses nuits dans la chambre de Jackson, partageant fréquemment le lit avec le chanteur. (La défense a soutenu que Jackson dormait toujours par terre lorsque les enfants restaient dans sa chambre) 
  • Le frère de Gavin a également raconté comment Jackson gardait des magazines pornographiques dans une valise, sous son lit,  dans sa chambre, et qu'il les montrait aux enfants. Il a ajouté «lors d'un voyage à Neverland, Jackson et un associé nous avaient montré à moi et à mon frère, (Ils étaient âgés de 13 et 11 ans), des sites internet pornographiques sur un ordinateur dans la chambre du chanteur» Lorsqu'on lui a demandé qui avait eu l'idée de consulter les sites pornographiques, la garçon a répondu : Michael ! 

Un article de Fox News publié le 6 mai 2005, mentionne à quel point Wade Robson était mal à l'aise lorsque Ron Zonen a commencé à lui montrer la vaste collection de pornographie de Jackson, y compris du matériel gay et des livres contenant «des images d'enfants nus», ce que Thomas Mesereau a essayé de minimiser comme n'étant rien de plus que des oeuvres d'art et quelques magazines Playboy et Penthouse. 

Ces livres d'images d'enfants nus ont fait parler d'eux jusqu'à la nausée, c'est pourquoi je vous transmets toutes les informations recueillies à ce sujet par le site Web communautaire Américain Reddit,  et qui ne traitent pas des livres trouvés lors du raid de 2003. 

lors du raid de 1993, les livres «Boys Will be boys» (les garçons seront toujours des garçons)  «In Search of Young Beauty» (à la recherche de jeunes beautés) et «The Boy A pthographic Essay» (le garçon, un essai photographique), ont été confisqués par la police, ce que le parquet a utilisé en 2005 sous le code de preuve 1108. (Actes préjudiciables) pour démontrer une propension du prévenu à avoir un intérêt sexuel pour les garçons préadolescents.

Les livres présentent des photographies de garçons engagés dans diverses activités, vêtus, semi-nus ou nus, sur certaines photos ils montrent leurs organes génitaux ou sont dans des positions qui frôlent l'érotisme. Ces livres ne sont pas considérés comme de la pornographie juvénile car ils ne montrent aucun acte sexuel, mais ils sont pertinents dans les cas d'abus sexuels sur des enfants. 

Il existe deux perspectives différentes qui sont appropriées lorsque l'on considère la question des collections détenues par des pédocriminels. L'une est la pédopornographie, et l'autre, le sujet dont je parle aujourd'hui concerne l'érotisme enfantin, qui peut aller de photos d'enfants habillés à des photos d'enfants nus. De nombreux pédophiles collectionnent des choses telles que des catalogues de vêtements pour enfants, des livres mettant en scène des enfants, des magazines de nudistes, des images d'enfants habillés, en passant par la nudité et des poses érotiques explicites, aux images d'agressions sexuelles sur les enfants photographiés

L'érotisme enfantin (attirail pédophile, preuve collatérale) peut être défini comme tout matériel, relatif aux enfants, qui sert un but sexuel pour un individu donné. Certains genres, parmi les plus courants, en matière d'érotisme enfantin comprennent les jouets, les jeux, les ordinateurs, les dessins, les écrits fantastiques, les journaux intimes, les souvenirs, les aides sexuelles, les manuels, les lettres, les livres sur les enfants,  et les photographies ordinaires d'enfants. 

Où ont été trouvés les livres de Jackson ? 

À l'intérieur d'un tiroir verrouillé dans le placard de la chambre de MJ. Cela a été confirmé lors du procès de 2005 par l'officier du LAPD : Rosibel Smith Ferrufino et également confirmé par Bill Dworin du LAPD dans une interview. Cela a également été évoqué par les propres avocats de MJ lors du procès de 2005 ici ► Dossier judiciaire 

Quels étaient les auteurs de ces livres ? 

Les deux livres ont été écrits par deux pédophiles, Martin Swithinbank et Ronald Drew, sous les pseudonymes Georges St.Martin et Ronald C.Nelson. Martin Swithinbank était un officier de la Nambla qui a été emprisonné pendant 10 ans pour avoir sodomisé de jeunes enfants. Il fut expulsé après sa libération. Le co-auteur Ronald Drew a été renvoyé de son poste d'enseignant pour avoir abusé sexuellement d'un élève. Des pédophiles autoproclamés tels que Hajo Ortil, Karel Egermeier, Jos Le Doare, Jacques Sominot, entre autres, ont contribué aux photographies des livres. Bref, il s'agit de livres faits par des pédophiles pour un public similaire. 

En fait, l'un des photographes, Hajo Ortil, a accordé une interview à un site Web qui défend les relation entre enfants et adultes, expliquant ses relations sexuelles avec des garçons et racontant comment il a collaboré avec Swithinbank pour les deux livres ►  sur ce site 

Liens des sites NAMBLA et Boylovers avec ces livres 

Les livres n'ont pas été bien appréciés par la presse contrairement à ce que disent les fans de Jackson et ses avocats qui ont tenté de les défendre. La seule critique positive disponible provient d'un magazine faisant la promotion de l'amour hommes-garçons mineurs, édité par l'agresseur d'enfants condamné Walter Breen. La magazine s'appelle The international Journal of Greek Love. Ce lien ► conduit vers un site qui répertorie le contenu des publications 

Clic ► Un bulletin publié par NAMBLA mentionne ces deux livres en les comparant à un autre livre «Made in the USA», qu'ils recommandent comme matériel légal que les membres de l'organisation peuvent obtenir. 

Le livre «The boy a Photographic essay» a également une page ►  sur Boywiki, un site défendant les amoureux des garçons. Sur ce site, ils disent que lorsque le livre est sorti : «il a reçu de nombreuses bonnes critiques dans la presse homophile». 

Comment ces livres sont-ils tombés entre les mains de Jackson ? 

L'argument de la défense est que l'un des livres a été donné par un fan et cela semble être corroboré par une inscription sur la page d'accueil de l'un des livres, qui se lit comme suit : «À Michael : De votre fan, "RHonDa"💗 1983, Chicago» . Il a été théorisé que RHonDa est en fait le surnom de «Ronald Drew», l'un des auteurs, car écrire votre nom avec des majuscules et des minuscules est évidemment très étrange. Apparemment, ce fan pensait que Jackson aimerait posséder un de ces livres comprenant des photos  d'enfants nus. 

Un mythe court selon lequel Jackson a reçu des milliers de choses de ses fans, qu'il n'a pas eu l'occasion de voir.  Mais ce n'est pas vrai, compte tenu du témoignage de Joseph Marcus, le gestionnaire immobilier de Neverland, qui y a travaillé 17 ans. Il a témoigné en 2005 que tous les cadeaux de fans adressés à Jackson dans le passé étaient d'abord filtrés et que seules les «choses intéressantes» étaient sélectionnées, celles qu'ils pensaient que Jackson aimerait garder. ► selon le document judiciaire 

Michael Jackson a menti à la télévision lorsqu'on lui a posé des questions sur ces livres en 1995 

Dans une interview avec Diane Sawyer, interrogé sur les livres, MJ a menti en disant qu'il n'était pas au courant et n'avait pas vus ces derniers, alors qu'il les tenait enfermés dans sa chambre et avait écrit à l'intérieur de la couverture de «Boys Will be Boys» : «Regardez le véritable esprit de bonheur et de joie sur les visages de ces garçons. C'est l'esprit de l'enfance, une vie que je n'ai jamais eue et dont je rêverai toujours. C'est la vie que je veux pour mes enfants. MJ.».

Les avocats de Jackson ont tenté de rendre la preuve irrecevable 

La défense a admis plus tard en 2005 que MJ les avait vus et qu'ils étaient sa propriété, mais ils ont fait de gros efforts pour que les preuves soient irrecevables, arguant que les livres n'étaient plus pertinents pour l'affaire en cause parce qu'ils avaient été sais en 1993 et que MJ ne les avait montrés à aucun mineur. Cependant si Michael Jackson croyait vraiment que la possession de ces livres n'était pas suspecte, il n'aurait pas menti à leur sujet à la télévision. 

Les avocats de Jackson savaient que cette preuve était préjudiciable à leur client. 

Que s'est-il passé pendant le procès avec ces deux livres ? 

  • Le 18 janvier 2005, le parquet a demandé l'admission des pièces d'enquête de 1993. Comme nous l'avons vu, la défense s'y est opposée. 
  • La défense voulait appeler la bibliothécaire Mary Minow pour analyser les étagères de livres de MJ et témoigner sur les mérites artistiques des livres. Mais les procureurs ont faire valoir que si Minow était là, alors l'ancien agent du FBI Ken Lanning, spécialisé dans le profilage pédophile, devrait être autorisé à témoigner que les livres de Jackson pourraient également indiquer un intérêt sexuel pour les garçons mineurs. Les deux parties ont convenu de retirer leurs témoins
  • Pendant le procès, les jurés n'ont vu que partiellement le contenu des livres à travers un projecteur et n'ont pas été autorisés à regarder ces livres plus profondément. 

  • Au cours du contre-interrogatoire de Wade Robson, le procureur de district Zonen lui a remis les livres, lui demandant de décrire certaines images et lui demandant comment ces livres affectaient son opinion sur MJ et l'adéquation d'un homme adulte partageant un lit avec un garçon qui n'est pas son parent. Wade était mal à l'aise devant ses images, mais étant logiquement du côté de la défense, il l'a justifié en disant qu'il s'agissait de livres non pornographiques.  (page 9148) 
Quel était le poids de ces livres comme preuve dans le procès de 2005 ? 

Parce que les livres faisaient partie des 1108 preuves, qui sont des preuves montrant une propension à commettre un crime, mais ne faisaient pas partie des preuves de l'affaire (parce qu'elles avaient été saisies 10 ans avant les allégations d'abus de Gavin), les jurés ne pouvaient pas fonder leur décision sur ces livres. Les jurés ne pouvaient pas prendre une décision d'acquittement ou de culpabilité sur la base de preuves 1108. Cela leur a été expliqué par le juge avant que Rosibel Ferrufino ne soit appelée à la barre. (Page 8233). 

Considérez également que le jury a à peine examiné les livres et qu'il n'est pas expert dans les cas de maltraitance d'enfants ( ce qui pose problème lorsque l'on nomme des gens ordinaires dans des jurys.) 

Quelle est la pertinence des livres dans les cas d'abus sexuels ?

Réponse : Très congruente. 

Il faut comprendre que la possession de ce type de matériel est liée au contexte de celui qui le possède. Ce n'est pas pour rien que le LAPD les a saisis lors de l'enquête de 1993, car en tant que professionnels, ils sont obligés de saisir toute preuve pertinente à l'affaire. 

Si quelqu'un possède ces livres, partage beaucoup de temps avec des enfants du même âge, partage son lit avec eux et est accusé d'abus sexuels, c'est ad hoc. 

L'étiquette «Art» est trompeuse ! 

Je recommande vivement un article de la professeure de droit Mary Graw Leary intitulé ► «Death to Child Erotica : How Mislabeling the Evidence Can Risk Inaccuracy in the Courtroom (2009) » Cet article soutient qu'en réunissant les termes «Enfant» et «Érotique», le label «Child Erotica» se revendique lui-même comme un genre d'art. C'est trompeur. Comme elle le décrit : «La plupart du matériel référencé avec cette étiquette est du matériel dont le but principal est de susciter un intérêt sexuel chez les enfants. Par conséquent, il n'est lié ni à l'érotisme ni à un genre artistique. Le terme a été utilisé à mauvais escient pour couvrir un large éventail de matériaux, dont la grande majorité n'est pas de l'art, mais du matériel dont le but principal est de titiller sexuellement et d'exciter le consommateur». 

Et c'est ce que malheureusement les avocats de MJ et ses défenseurs ont nié et nient toujours en cataloguant ces livres comme «purement artistiques et de nature illustrative et innocente», malgré le fait que les intentions de l'auteur n'étaient pas dans un sens artistique, mais pour faciliter son accès à du matériel suggestif de manière légale. En défendant ces livres, ils défendent indirectement Swithinbak, Drew, Hajo Ortil, minimisant pratiquement que ces pédophiles ont pris des photos suggestives de ces enfants et les ont distribuées avec des intentions sexuelles. Ces livres ne sont pas de l'art. 

Tiré de l'article :  lien ► Les agresseurs d'enfants une analyse comportementale (2010) 

  • Parce que les photographies sont bien prises et ont une valeur ou un mérite artistique, cela n'exclut pas la possibilité qu'elles soient sexuellement explicites. Le fait qu'une personne soit un photographe ou un artiste professionnel n'exclut pas la possibilité qu'elle ait un intérêt sexuel pour les enfants. L'exhibition lascive de la zone génitale ou pubienne est propre au photographe ou au collectionneur, et non à l'enfant, afin de satisfaire ses besoins voyeuristes et son intérêt sexuel. 

Le fait que de la pornographie juvénile n'ait pas été trouvée sur les propriétés de Michael Jackson ne signifie pas que cela nuit à ce qui a été trouvé (bien que la police ait soupçonné que la pornographie juvénile avait été retirée avant le raid, puisque des étagères vides ont été trouvées dans sa salle vidéo). Tous les pédophiles/agresseurs d'enfants ne collectionnent pas de la pornographie juvénile, il est plus facile de collecter des images légales d'enfants pour la facilité à les trouver et si elles sont découvertes, ce n'est pas un problème juridique. 

Tiré de l'article :  lien ► La relation définitive entre la pédophilie et la possession de pornographie juvénile comme seule base de la cause probable (2013) 

  • Les agresseurs sexuels d'enfants exploitent souvent sexuellement des enfants par la collecte, la création ou la distribution de pornographie juvénile. Jusqu'à un quart des agresseurs d'enfants collectionnent de la pornographie juvénile. Ce nombre augmente chaque jour à mesure qu'Internet continue de rendre la collecte de pornographie juvénile plus facilement accessible.

Étant donné qu'il était autrefois difficile d'obtenir de la véritable pornographie juvénile, certains délinquants n'ont ou n'avaient que de l'érotisme juvénile dans leurs collections ; cependant avec les outils informatiques et Internet, la pornographie juvénile est maintenant plus facilement disponible qu'elle ne l'a jamais été. 

D'un point de vue judiciaire, en Amérique, le premier document garantit que : 

Extrait de Death to Child Erotica  ► Comment l'étiquetage erroné des preuves peut entraîner une inexactitude dans la salle d'audience (2009) 

  • L'implication d'une position selon laquelle tout ce qu'on appelle «Érotisme enfantin» est légal est qu'un tel matériel ne peut jamais constituer une cause probable. Un tel abus du terme a des conséquences juridiques collatérales. Lorsque les tribunaux examinent des preuves, ils ont besoin d'étiquettes précises pour prendre des décisions plus efficacement. Ce matériel reçoit une étiquette trop générale suggérant la légitimité. En regroupant tous les documents juridiques sous une même étiquette - «érotisme enfantin» - les tribunaux risquent de passer à côté de la pertinence de certains documents en ce qui concerne les questions juridiques dont ils sont saisis. Sur le fond, cela peut affecter l'analyse juridique des preuves et risquer d'obtenir des résultats moins précis. 
La possession de ce type de matériel compte et ne peut être ignorée ou rejetée ! 

Tiré de ► Agresseurs d'enfants, un analyse comportementale (2010) 

  • Peu d'agents des forces de l'ordre ignoreraient ou négligeraient de saisir de la pornographie juvénile sexuellement explicite découverte lors d'une perquisition. Mais, encore et encore, les agents ignorent et laissent derrière eux l'érotisme infantile et les preuves collatérales. Dans certains cas, même la pornographie adulte peut être de l'érotisme enfantin et, par conséquent, présenter un intérêt pour les enquêtes. Bien qu'elle ne soit pas aussi importante ou dommageable que la pornographie juvénile, l'érotisme juvénile est une preuve d'intention et une source d'informations précieuses. Les registres, journaux intimes, lettres, livres, souvenirs, pornographie adulte ou images non sexuellement explicites d'enfants qui peuvent faire partie d'une collection d'érotisme enfantin peuvent être utilisés comme preuves à l'appui ou corroborantes. La reconnaissance et l'évaluation de l'importance de ce type de matériel nécessitent de la perspicacité, du bon sens et un bon jugement.

Bonus : Dans son livre sorti en 1991 ,  Latoya Jackson décrit comment Michael lui a dit un jour : «Si vous voulez vraiment connaître quelqu'un, regardez au fond des tiroirs de sa chambre».

Ron Zonen (à droite)

Ron Zonen (à droite)

Ron Zonen, le procureur qui a contre-interrogé Wade Robson en 2005 a déclaré dans une interview publiée en mars 2019 sur le site Vanityfair.com : «Oh, nous pensions qu'il mentait» s'est souvenu Zonen, aujourd'hui avocat civil au cabinet McCarthy & Kroes. «Il n'y avait aucun doute dans notre esprit à ce sujet. Nous étions convaincus qu'il avait été victime d'abus sexuels sur le long terme par Jackson. Et tout  son comportement à la barre des témoins suggérait que nous avions raison. Et bien sûr, nous avions raison. Il était visiblement mal à l'aise. Il montrait cet embarras que vous ressentez lorsque vous êtes sous serment devant un grand groupe de personnes qui répondent faussement aux questions». Source : https://www.vanityfair.com/hollywood/2019/03/lawyers-in-michael-jackson-sex-abuse-case-react-to-leaving-neverland

Mme Cook a confirmé, en mars 2019...  qu'elle n'avait jamais cru aux témoignages de Wade Robson et Macauley Culkin en 2005. 

Les propos de Culkin de l'époque ont pris un tout nouveau sens depuis la diffusion de Leaving Neverland et des témoignages de James Safechuck et Wade Robson. MaCauley avait, lui aussi, décrit le système qu'avait mis au point Jackson pour ne jamais être pris sur le fait. Le même que celui décrit par Gavin Arvizo et James Safechuck. «On prenait une couverture et on la dépliait sur le sol dans le placard, comme ça, on pouvait fermer la porte, et il y avait des clochettes, on pouvait les entendre se déclencher pour nous prévenir lorsque que quelqu'un arrivait».

Jordan Chandler - Gavin Arvizo -  Jason Francia - James Safechuck - Wade RobsonJordan Chandler - Gavin Arvizo -  Jason Francia - James Safechuck - Wade Robson
Jordan Chandler - Gavin Arvizo -  Jason Francia - James Safechuck - Wade RobsonJordan Chandler - Gavin Arvizo -  Jason Francia - James Safechuck - Wade Robson

Jordan Chandler - Gavin Arvizo - Jason Francia - James Safechuck - Wade Robson

Les gens sont rarement accusés une seule fois de pédophilie 

Jackson a été accusé 7 fois 

Plusieurs personnes proches de Jackson ont affirmé l'avoir vu faire des choses inappropriées avec des enfants et ont témoigné en audience publique contre lui, sans parler des hommes qui prétendent avoir été agressés eux-mêmes par Jackson : 

  1. Deux garçons mexicains au début des années 80 - source FBI - 
  2. Jordan Chandler
  3. Jason Francia 
  4. Gavin Arvizo 
  5. Wade Robson 
  6. James Safechuck

Où ceux qui ont été soumis à un comportement inapproprié : 

  • Terry George a révélé que Jackson s'était masturbé alors qu'il parlait avec lui au téléphone quand il avait 13 ans. (FBI) 
  • Aaron Carter a dit que Jackson lui avait donné de l'alcool et de la cocaïne quand il avait 15 ans.
  • Dans les dossiers du FBI ont peut lire qu'un couple a affirmé avoir pris un train allant de Chicago au Grand Canyon en 1992 dans lequel Michael Jackson avait 4 compartiments. MJ était accompagné d'un garçon de 12/13 ans, identifié comme étant son cousin. Le couple inquiet de bruits bizarres dans la compartiment de Jackson a informé le conducteur de ses soupçons de conduite inappropriée. 
  • Michael Jacobhagen , qui a vécu avec Jackson dans sa suite de luxe ! Lire Ici 

Wade Robson a assuré que le «parc d'attraction» privé de Michael Jackson était en effet son lieu de sévices. Et il ne serait pas le seul.  Un minimum de 24 enfants auraient subi un sort similaire : mini-acteurs ou danseurs américains, des enfants d'un scénariste célèbre, voire un très jeune Européen auraient fait partie de la triste liste. Des actes abjects,  comme ceux décrits par un ancien employé de MJ affirmant que ce dernier était drogué aux films X qu'il ne regardait pas seul mais avec des garçonnets. 

Le public doit également comprendre que tous les pédophiles suivent un scénario typique. Et lorsqu'ils sont découverts, ils détournent les accusations en attaquant le caractère de l'enfant ou celui de sa famille. Ils pointent du doigt l'enfant qu'ils prétendent trop nécessiteux, dont les parents sont inattentifs. Ils disent que la famille est là pour leur extorquer de l'argent, et accuse l'enfant et sa famille d'être des agresseurs.  En effet, ils demandent : «Qui allez vous croire ? Moi l'adulte ou l'enfant troublé qui vit dans un foyer brisé ?» C'est une tactique séculaire d'agresseur. 

Lorsque les parents connaissent les signes à rechercher, ils sont mieux placés pour aider à assurer la sécurité de leurs enfants dans la vie réelle, et même en ligne. 

Je souhaite que toutes les histoires récentes d'enfants survivants ont éclairé les gens sur les raisons pour lesquelles les victimes gardent pour elles leurs secrets humiliants pendant si longtemps ; comment la personne d'à côté peut être à la fois un merveilleux voisin et un prédateur d'enfants et comment la vie de tourments d'une victime peut-être apaisée en lui disant simplement  : «Je te crois». 

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