Pour défendre Jackson ses admirateurs doivent essentiellement s'appuyer sur les théories de la conspiration.
 
«Toute cette histoire, franchement, c'est louche»«Très vite, je me suis dit que ça ressemblait à un coup monté», raconte un fan.  «ce sont toujours les gens qui gênent qui ont des problèmes».  L'information devient virale, la désinformation aussi, les deux se confondent.
 
Ajoutez les textes sélectionnés sur les forums de fans, les déclarations de l'Estate Jackson, ainsi que celles de quelques chanteurs et collaborateurs  irresponsables pro Jackson,  et vous obtenez les recettes d'un bestseller pour ados.

 

Si l'affaire  James Safechuck a été rejetée,  cela n'a aucune incidence sur le fait que Jackson l'avait abusé sexuellement !   Le rejet de cette affaire  n'a rien à voir avec le motif de la plainte. Sa plainte a été déposée au-delà du délai réglementaire soit 10 ans trop tard, et son action était interdite par la prescription a-t-il été annoncé !

Seulement  le gouverneur de Californie a ratifié en septembre 2017 une loi supprimant la prescription pour les crimes sexuels, une mesure qui avait été demandée par beaucoup dans la foulée de l'affaire Bill Cosby.  

La loi «Justice pour les victimes» a reçu «un accord bipartisan unanime au Sénat et à l'Assemblée» de Californie, se félicite dans un communiqué la sénatrice démocrate Connie Leyva, à l'origine du texte.

Le nouveau texte permet sans limite de temps d'engager des poursuites pour toutes sortes d'agressions sexuelles, alors que jusqu'à présent les victimes n'avaient que dix ans pour porter plainte.

les avocats  du cabinet   Manly, Stewart et Finaldi, qui n'ont certainement pas l'intention d'abandonner James Safechuck et  Wade Robson vont  peut-être profiter de celle loi pour faire appel. A moins que l'affaire ne soit réglée à l'amiable entre les héritiers, les  gestionnaires du patrimoine Michael Jackson  et les plaignants.  Ce ne serait pas la première fois.

La réalité est sans équivoque : Les partenaires sexuels de Jackson étaient les petits garçons.

Jim Clemente est un agent spécialisé en matière de surveillance et ancien procureur du département juridique de la ville de New-York. Il est un conférencier dynamique qui publie des discours, des conférences et des cours sur une variété de sujets à travers l'Amérique et partout dans le monde. Au cours de sa carrière de 22 ans au FBI, il a enquêté sur des cas allant  des fraudes bancaires aux serials killers. Il a également enquêté sur les crimes sexuels, la corruption publique, la criminalité et a travaillé en tant qu'agent d'infiltration à Wall Street. Depuis, plus d'une décennie, il a été  profileur pour le FBI enquêtant sur les crimes violents et sexuels en série. Il est un expert internationalement reconnu dans les domaines de la victimisation sexuelle des enfants, des homicides sexuels et des enlèvements d'enfants. 

Aujourd'hui, il enseigne et donne des conférences dans le monde entier. Il consulte également des enquêtes criminelles et civiles et les commente à la télévision pour de multiples émissions. Il est conseiller technique et rédacteur en chef pour des émissions concernant les esprits criminels, les mensonges et les secrets, et produit plusieurs production télévisées, dont Killer Profile et Crime Time.

En fait, il passe énormément de temps à sensibiliser le public concernant des hommes apparemment gentils qui sont en réalité des prédateurs d'enfants.

Donc, lorsque Tom Mesereau, l'avocat de Michael Jackson, a été interviewé  pour la télévision, il a commencé à donner les raisons pour lesquelles il croyait que Jackson était innocent. Jim Clemente est rapidement entré dans la conversation et a expliqué pourquoi les raisons de Mesereau  n'étaient pas valides. Il estime que Jackson était un prédateur calculateur,  et le compare à Jerry Sandusky.  Quand  Mesereau  affirme que les enfants Arvizo avaient même fait des allégations contre leur père et leur mère et étaient très enclins à dire des mensonges- Clemente réplique : Tout ce que je dirai, c'est qu'il n'est pas inhabituel pour un enfant de mentir lorsqu'il est victime. Et il n'est pas inhabituel pour un enfant d'être dans le déni quand les flics viennent frapper à sa porte.   Un jeune garçon,  victime d'un homme adulte est beaucoup moins susceptible de dire cela en public ou en toute autre circonstance.

Voir la vidéo ci-dessous.