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Récapitulatif des allégations d'abus sexuels portées contre Michael Jackson

le 1er mars 1996, le roi de la pop est interrogé par un avocat sur Jordan Chandler, Brett Barnes et Macaulay Culkin. Michael Jackson rigole et cite Jésus lorsqu'il est interrogé sur des allégations d'agressions sexuelles.le 1er mars 1996, le roi de la pop est interrogé par un avocat sur Jordan Chandler, Brett Barnes et Macaulay Culkin. Michael Jackson rigole et cite Jésus lorsqu'il est interrogé sur des allégations d'agressions sexuelles.

le 1er mars 1996, le roi de la pop est interrogé par un avocat sur Jordan Chandler, Brett Barnes et Macaulay Culkin. Michael Jackson rigole et cite Jésus lorsqu'il est interrogé sur des allégations d'agressions sexuelles.

Les deux premiers accusateurs : 

Deux garçons mexicains ont accusé Michael Jackson d'abus sexuels en 1985 et 1986 comme le précise ce documents du FBI : 

Il est mentionné que les enquêtes ont été dissimulées parce que Jackson recevait un honneur à la maison Blanche et qu'aucun dossier sur ces affaires n'a été retrouvé lorsqu'ils ont enquêté sur Jackson en 1993.

Troisième accusateur : Jordan Chandler en 1993. 

Jordan Chandler a rencontré Jackson en 1992, et un an plus tard, il accusait publiquement MJ de l'avoir agressé. Les abus comprenaient des masturbations et des fellations. Jackson aurait dit à Jordan que s'il en parlait à quiconque il irait dans un établissement pénitencier réservé aux   mineurs. Les deux avaient partagé le même lit 30 nuits en trois mois. 

Chandler a rencontré Jackson après que la voiture du musicien soit tombée en panne à Los Angeles. MJ a contacté une agence de location de voitures et son propriétaire était le beau-père de Chandler

Jackson a commencé à appeler Jordan, qui était un fan dévoué de 12 ans, tous les jours. Il ne fallut pas longtemps avant que Jackson commence à traiter Jordan, sa mère et sa demi-soeur de 6 ans comme ce que les tabloïds appelèrent plus tard sa «famille secrète», les comblant de cadeaux et de voyages à l'étranger. 

Le père de Jordan, Evan Chandler, un éminent dentiste de Beverly Hills et scénariste a temps partiel, s'est alarmé après avoir vu son fils, au lit avec Jackson. Il a emmené son fils chez un pédopsychiatre et Jordan lui a dit qu'il avait été agressé. Le psychiatre a signalé l'allégation aux autorités, la police de Los Angeles et le département du shérif de Santa Barbara ont lancé une enquête conjointe en août 1993. Jordan, qui avait alors 13 ans, a pu décrire avec précision les organes génitaux de Jackson, y compris certaines marques identifiables.

Evan Chandler a déposé une plainte contre Jackson pour agression sexuelle. En Janvier 1994, Jackson signait un accord de règlement. Jordan a reçu 20 millions de dollars et ses parents 2 millions de dollars. 

Jordan et sa famille ont ensuite refusé de coopérer davantage à l'affaire pénale, invoquant des menaces de mort et leur frustration face à l'absence d'autres accusateurs. Jordan a ensuite été émancipé de sa mère et lors du procès de Jackson en 2005, June Chandler a déclaré à la barre qu'elle n'avait pas parlé à son fils depuis 11 ans.

Ci-dessous,  les liens en rapport avec l'affaire Chandler : 

Cliquez ▼

Récit de la fouille à nu de Michael Jackson 

Ce que les accords de règlements avec les Chandler ont révélé 

Les ententes confidentielles avec les victimes d'abus sexuels aux USA 

Les paiements aux Chandler, Jason Francia et David Martinez 

Jordan Chandler a dit que Michael Jackson était circoncis, pourtant il ne l'était pas 

Evan Chandler et l'histoire de l'Amytal de Sodium 

Les conversations téléphoniques enregistrées par le beau-père de Jordan Chandler Dave Schwartz en 1993

Quatrième accusateur : Le fils de la femme de ménage, 1993

Les autorités de l'enquête concernant l'affaire Chandler pensaient qu'il pourrait y avoir eu jusqu'à huit ou dix autres victimes. Le fils d'une femme de chambre de Neverland, où à l'époque un grand nombre d'enfants séjournaient, a déclaré à la police au cours de l'enquête que le chanteur l'avait caressé. Mais il était un témoin réticent, niant d'abord les abus à la police et disant plus tard qu'il n'était disposé à témoigner que si Jordan Chandler le faisait. Lorsque Jordan a refusé de participer à l'enquête criminelle, Jason Francia a également refusé de témoigner, disant qu'il avait honte. Jackson lui a fait un versement de 2.4 millions de dollars. 

Lors du procès de Jackson en 2005, alors qu'il avait 24 ans Jason Francia a témoigné que MJ l'avait chatouillé puis touché de manière inappropriée à trois reprises, alors qu'il avait 7, 8 et 10 ans. 

Cinquième accusateur : L'adolescent britannique, 1993 

En 1993, lors de l'affaire Chandler, la presse britannique a commencé à publier des articles, que l'on retrouve sur le site du FBI, sur un incident qui se serait produit en 1979, alors que Jackson avait 21 ans. Terry George, alors âgé de 13 ans, s'était lié d'amitié avec Jackson lors d'une étape d'une tournée des Jackson 5 au Royaume-Uni. George, comme il l'expliquera plus tard dans un documentaire de 2005, avait demandé à voir Jackson et l'avait suivi dans sa chambre d'hôtel. Jackson était aimable et a répondu aux questions de George. Les deux ont échangé leurs numéros de téléphone. Et bientôt Jackson a appelé George régulièrement. C'est au cours d'un de ces appels réguliers, a affirmé George, que Jackson lui a demandé s'il se masturbait. «Croyez-moi, c'est ce que je fais en ce moment lui aurait dit Jackson». George était mal à l'aise, et Jackson n'a pas essayé à nouveau d'initier une quelconque relation sexuelle. Près de 15 ans plus tard, George a reçu un appel des détectives de Los Angeles, travaillant sur le cas Chandler. Ils pensaient que George aurait pu être la première victime de Jackson, mais aucune accusation n'a découlé. 

Sixième accusateur : Le garçon cancéreux, 2003.

Gavin Arvizo était un enfant de 10 ans atteint d'une forme rare de cancer lorsqu'il a rencontré Jackson, qui a appris la situation du garçon et lui a envoyé un panier rempli de jouets à l'hôpital. Quand Gavin eut suffisamment récupéré pour quitter l'hôpital, Jackson l'invita au Neverland Ranch.  

À partir de 2000, il a commencé à visiter le ranch avec sa famille et à faire des «soirées pyjamas» avec Jackson. En 2003, le documentaire Living With Michael Jackson a été diffusé, ravivant le tollé général face à la tendance de Jackson à s'entourer d'enfants. «J'ai dormi dans un lit avec de nombreux enfants, ce n'est pas sexuel, je les borde, c'est très charmant, c'est très doux». Dans le documentaire, on voit Jackson tenir la main de Gavin, alors âgé de 13 ans, et discutant ouvertement de leurs arrangements de sommeil partagés. Le procureur du district de Santa Barbara a rouvert l'enquête sur les allégations d'agression. Cette fois, l'enquête a conduit à des accusations d'agression d'enfants, de service d'alcool à un mineur, de complot et d'enlèvement. Une dizaine de témoins avaient ainsi raconté aux jurés avoir vu Jackson dans des situations compromettantes avec plusieurs autres garçons pré-adolescents au cours des années antérieures.

Gavin et son jeune frère ont témoigné lors du procès de 2005, que Jackson leur avait montré de la pornographie, les avait imbibés d'alcool qu'il appelait «Jus de Jésus», et se masturbait devant eux. Gavin a témoigné que Jackson l'avait abusé à plusieurs reprises en février et mars 2003, et son jeune frère a témoigné qu'il avait été témoin des abus. La défense a souligné des incohérences dans le témoignage des frères et a fait valoir, sur la base de leur pauvreté, de leur foyer tumultueux parfois violent et des antécédents criminels de leurs parents, que les garçons avaient été dirigés pour faire de fausses accusations par leurs parents. 

Certains jurés ont trouvé l'argument convaincant. Lorsque Gavin avait 8 ans, son père lui a ordonné, ainsi qu'à son frère, de voler à l'étalage dans un magasin JC Penney. (leurs père et mère ont tous deux été arrêtés après une bagarre avec des agents de sécurité, mais Janet Arvizo a intenté une action en justice, contre les agents de sécurité, pour plusieurs réclamations de dommages physiques, émotionnels et mentaux et a été dédommagée fin 2001 de 152 500 $.  Leur mère, témoin erratique, faisait l'objet d'une enquête pour escroquerie à l'aide sociale (elle a été condamnée à l'issue du procès). 

Les avocats de Jackson ont qualifié le garçon et sa famille d'«escrocs» et de «voleurs». Jackson a été reconnu «non coupable», mais pas innocent.

Quelle est la différence entre innocent et non coupable : pour le savoir cliquez ► ICI  

Au fils des ans, Gavin a refusé les offres de vente de son histoire, affirmant à la place que la vérité serait révélée à temps. 

Cliquez pour lire ► L'histoire de la famille Arvizo avec Michael Jackson 

 Observation des jurés après le procès de Michael Jackson en 2005 

Comment les avocats de Michael Jackson ont menti 

Ce que le jury n'a pas entendu au procès de 2005.

Leaving Neverland

Leaving Neverland

Septième accusateur : Wade Robson en 2013.  

Wade Robson, l'une des deux victimes présumées à apparaître dans Leaving Neverland, est devenu publiquement associé à la controverse lorsque, à l'âge de 10 ans, il a déclaré aux journalistes en 1993 qu'il avait participé à des «soirées pyjamas» inoffensives dans la chambre de Michael Jackson.

Robson n'avait que 5 ans lorsqu'il a rencontré Jackson après avoir remporté un concours de danse organisé par Jackson en Australie en 1987. Robson était un fan dévoué qui adorait Jackson. Deux ans après leur rencontre, Jackson l'a invité, lui et sa famille, à se rendre aux États-Unis pour une visite. Finalement Wade 9 ans, et sa mère ont déménagé à Los Angeles à la demande de Jackson qui a agressé Wade sexuellement par la suite. 

En 1993, et à nouveau en 2005, Robson a témoigné de l'innocence de Jackson. Lors du procès de 2005, la mère de Jordan Chandler a déclaré avoir vu une fois Jackson et Robson au lit ensemble, sous les couverture et nus à partir de la taille. Elle a également dit qu'elle les avait vu prendre une douche ensemble quand Robson avait 8 ou 9 ans, précisant que ses sous-vêtements Spiderman vert fluo étaient posés sur le sol près de la douche. Robson, alors âgé de 22 ans, a pris la parole et a réfuté chacune de ces affirmations. Jackson ne l'avait jamais touché sexuellement, a-t-il affirmé. 

Puis en 2013, après deux décennies à nier tout abus, Robson a affirmé que Jackson l'avait agressé pendant sept ans, à partir de l'âge de 7 ans.  Ce chorégraphe à succès qui avait travaillé avec Britney Spears et Justin Timberlake, Robson a poursuivi la succession de Jackson, affirmant qu'il souffrait d'une dépression nerveuse causée par le traumatisme de l'abus et que sa perspective avait changé après avoir eu son propre fils. Les partisans de Jackson ont accusé Robson d'essayer de gagner de l'argent avec la succession de Jackson. Robson a déclaré dans l'émission "Today" que Jackson lui  avait fait subir un lavage de cerveau  pour qu'il le défende - qu'il n'a jamais oublié «un seul instant ce que Jackson lui avait fait, mais qu'il était psychologiquement et émotionnellement complètement incapable et peu disposé à comprendre qu'il s'agissait d'abus sexuels».

Huitième accusateur : James Safechuck en 2014. 

James Safechuck, la deuxième victime présumée de Leaving Neverland, a rencontré Michael Jackson dans les années 1980 lorsqu'il a été choisi pour une publicité Pepsi à l'âge de 10 ans. Par la suite, Jackson lui a téléphoné chaque jour et a finalement invité James à le suivre pendant sa tournée de concerts Bad.  

En 2014, Safechuck a intenté une action en justice, affirmant que Jackson l'avait abusé des centaines de fois entre les années 1988 et 1992. Il a déclaré dans sa plainte que Jackson embrassait ses organes génitaux, etc....et lui donnait des bijoux en récompense. Selon ses allégations, leur relation est devenue sexuelle lors d'un voyage à Paris, alors qu'ils séjournait dans la chambre de Jackson et que ce dernier l'aurait initié à la masturbation. L'abus aurait dégénéré en d'autres formes de faveurs sexuelles. Il a spécifié que Jackson lui avait donné de l'alcool avant de l'agresser, et dit dans le documentaire que Jackson avait même organisé un faux mariage des deux alors que Safechuck n'avait que 10 ans. «Nous étions complètement amoureux à ce moment-là. Quand je n'étais pas avec lui, je pensais à lui, nous étions donc comme un couple marié. Je dis marié parce que nous avons eu cette fausse cérémonie de mariage, nous avons fait ça dans sa chambre et nous avons rempli des vœux comme si nous étions liés pour toujours. C'était agréable, et la bague est belle. L'alliance a une rangée de diamants». Il ajoute : «c'est difficile de revenir à ce moment-là. Vous savez, j'aime les bijoux et je le aimais déjà lorsque j'étais enfant, je pense que ces choses que j'aimais ont été utilisées contre moi». Etc. 

Selon James les abus se sont poursuivis jusqu'à ce qu'il ait 14 ans. 

Neuvième accusateur : Michael Jacobs-Hagen en 2019.

À la suite de la sortie de «Leaving Neverland», en février 2019,  un accusateur s'est présenté avec des détails supplémentaires. Il s'agit de Michael Jacobs-Hagen, 35 ans, qui déclare :«Michael Jackson a outrepassé les limites avec moi et avec d'autres enfants» «J'ai presque le même âge que Michael quand il m'a rencontré, il me demandait toujours de dormir dans son lit. Je lui répondais : Non, Michael, je veux dormir dans mon propre lit, mais il insistait et me disait : «s'il te plait, s'il te plait...Pour Michael Jackson». 

A lire ► Un ami spécial de Michael Jackson l'accuse maintenant de harcèlement sexuel 

A lire ►  Les 10 faits indéniables sur les allégations d'abus sexuels de Michael Jackson 

Michael Jackson a été accusé par 9 garçons, ce n'est pas rien !  Il est triste qu'autant de fans essayent de faire taire les victimes, surtout quand leurs arguments contre ceux qui ont osé porté plainte ne sont absolument pas crédibles. Si vous trouvez normal qu'un homme soit obsédé à ce point par les petits garçons d'autres parents, jusqu'à dormir avec eux,  substituez n'importe quel autre homme à la place de Jackson et vous verrez que votre cerveau aura du mal à le défendre. 

Je sais qu'il est très difficile, voire effrayant, d'accepter que les «bonnes» personnes aient de «mauvaises» qualités et comportements, surtout lorsque la «bonne» personne est quelqu'un que nous aimons ou que nous respectons. Il y a donc une forte tendance à ignorer ou à déformer les faits pour répondre à nos attentes rassurantes. En réalité, personne n'est purement bon ou purement mauvais. Et parfois, les mauvais comportements d'une «bonne» personne incluent la maltraitance émotionnelle, physique ou sexuelle des enfants. 

Écoutez, Muriel SALMONA, psychiatre spécialisée en psychotraumatologie et victimologie ▼

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