A l'orphelinat, on se faisait tripoter par les juges pour enfants ! raconte Hervé Vilard.
Hervé Vilard, auteur, compositeur et interprète français, a connu des moments difficiles lors de sa jeune enfance...
... Après un passage par l'orphelinat, il fut placé dans pas moins de sept familles d'accueil et suivit une éducation littéraire et religieuse stricte par un curé de campagne. Alors qu'il était interrogé sur les récentes affaires de pédophilie mettant en cause les hommes d'église, le chanteur a révélé avoir subi, lors de son passage à l'orphelinat, des attouchements sexuels par des juges pour enfants couverts par de hauts responsables politiques des années 50, sans toutefois préciser de noms : «Oui, nous avons subi des attouchements à l'orphelinat Saint-Vincent de Paul ! Les juges pour enfants nous faisaient des attouchements ! De grands politiques ont des dossiers sur ça... C'est grâce à ça qu'ils ont fait une belle carrière... On se laissait tripoter pour avoir des bonbons ! Aujourd'hui ça me fait frémir...»
Ces faits sont-ils trop horribles pour être crédibles ? On aura beau fermer les yeux de toutes nos forces, cette réalité ne disparaitra pas, bien au contraire !! Je ne peux pas croire que les gens soient indifférents ! Ne laissons plus ces horreurs se produire dans l’ombre.
Voyons l’affaire Zandvoort :
Février 2000 : un cédérom de 8 500 clichés pédopornographiques est transmis à la police néerlandaise. 19 autres cédéroms du même type seront découverts. Des photos, des vidéos mettant en scène des viols et des tortures d’enfants et de bébés, allant parfois jusqu’à la mise à mort. L’affaire Zandvoort, c’est une machination internationale HORS NORME pour étouffer ce scandale.
C’est aussi des Hommes droits et courageux, qui essaient de faire éclater la vérité, mais qui se font broyer par une machine infernale, et qui finissent en prison ou en cavale… Le parquet des mineurs de Paris a prononcé un non-lieu en avril 2003 sur Zandvoort… Les réseaux pédophiles ? Des fantasmes de journalistes. Il n'existerait que des actes individuels.
Voici l’émission de Karl Zéro sur cette affaire, diffusée sur la chaîne 13eme rue :
Je poursuis : Au sein de l’ONU, les pédophiles ont carte blanche…
Les représentants de l’ONU sont régulièrement soupçonnés et accusés de pédophilie : recours à des prostituées mineures (et non consentantes), tortures, zoophilie imposée à des enfants !! Mais ce ne sont pas des viols, ce sont des « prestations »… Ces bourreaux ne sont pas n’importe qui, et ils payent cher, « rubis sur ongle », pour « consommer » des gamines de 13 ans qui ont été arrachées à leur pays d’origine… Ces « pratiques » semblent répandues au sein de l’ONU, mais aucune enquête n’est diligentée, les faits sont minimisés, justifiés par les vides juridiques locaux… Circulez, il n'y a rien à voir…
Les rares personnes qui osent parler subissent de nombreuses pressions, leur probité leur coûte inévitablement leur carrière…
Témoignages explosifs de Celhia de Lavarène (chargée de mission de l’ONU en Bosnie), du Général Klein (représentant spécial des nations unies), de David Lamb (enquêteur en chef à l’ONU), Kathryn Bolkovac (membre de la police internationale de l’ONU), Mara Radovanovic (Fondatrice de LARA, une ONG luttant contre les trafics sexuels)… Un reportage choc ! !
Je pourrais continuer encore et encore ...Christophe Lambert acteur Franco-Américain, a récemment déclaré lors d’une interview: «Vous seriez étonnés par exemple de voir le nombre de pseudo hommes d’affaires, de pédophiles protégés, qu’on connaît, dans la politique, la finance, etc.. Les affaires sont très vite étouffées ».
Aux Etat-Unis, la pédophilie a déjà coûté plus de trois milliards de dollars à l'église :
Le documentaire Mea Maxima Culpa sur les scandales de pédophilie dans l'église catholique - Arte
Il n’y avait pas de système organisé de pédophilie, mais des conditions d’autorité dans des milieux clos avaient facilité ces comportements dans quelques institutions irlandaises, canadiennes ou américaines. Mais ce furent surtout des cas multiples dispersés, connus individuellement et que beaucoup de responsables, quand ils en avaient connaissance, s’accordaient à régler de manière interne sans passer par les institutions publiques et judiciaires. Avertissement, déplacement ou châtiment, les sanctions restaient inexistantes ou internes et les plus discrètes possibles quand elles avaient lieu. La culture du refus de rendre ces affaires publiques par peur des scandales fonctionnait à plein.
«Le prêtre m'a dit que si j'en parlais, j'irais en enfer». Becky Lanni avait 8 ans quand le curé de sa paroisse à Alexandria (Virginie), «un ami de la famille», l'a agressée sexuellement pendant deux ans. Elle n'a pu le dire que 40 ans plus tard.
Son cas est loin d’être isolé : depuis 1950, l'Eglise américaine a reçu des plaintes d'environ 17.000 victimes d'abus commis par environ 6.400 membres de son clergé entre 1950 à 1980. Mais ces chiffres sont «bien inférieurs» à la réalité, souligne Anne Barrett Doyle, co-directrice du site bishop-accountability.org qui recense ces données.
Des experts avaient évoqué au Vatican en 2012 le chiffre de 100.000 enfants victimes d'abus aux Etats-Unis.
Le Snap voudrait aussi que les abus aujourd'hui prescrits puissent être portés devant la justice. Une loi du Minnesota permet ainsi de poursuivre des agresseurs présumés dans des cas auparavant prescrits. Mais d'après le Snap, le clergé s'oppose aux assouplissements en termes de prescription (Californie, Illinois, New Jersey, New York), arguant que les preuves risquent d'être faibles et craignant pour ses finances.
L’UNICEF estime également que« la véritable ampleur de la violence sexuelle est cachée, en raison de sa nature sensible et illégale. La plupart des enfants et des familles ne signalent pas les cas d’abus et d’exploitation en raison de la stigmatisation, de la peur et du manque de confiance envers les autorités ».
Les défenseurs et proches de Michael Jackson affirment que le déballage de «documents pornographiques» qui a eu lieu il n'y a pas si longtemps, serait une façon abjecte de se faire de l'argent sur la star, à l'occasion de l'anniversaire de sa mort, le 25 juin. «Ceux qui continuent d'attirer des clics internet racoleurs en exploitant le nom de MJ ignorent qu'il a été acquitté en 2005 des 14 chefs d'accusations qui avaient été portés contre lui», précise le communiqué américain. «Michael est aussi innocent mort, que vivant. Et ce, même s'il n'est plus là aujourd'hui pour se défendre.» Mots que les fans de Jackson reprennent en choeur. !
Effectivement, les images et la collection pornographique de Michael Jackson que s'était procuré le site Radar Online avaient déjà été présentées, mais sous forme de preuve, à un jury américain.
Traduction : Le prochain élément de preuve examiné figure sous le numéro 505 - cet article a décrit trois livres avec photographies d'enfants nus et partiellement habillés.Ces articles ont été trouvés dans la zone de la cave de la salle de vidéo / arcade area.
Le rapport de police souligne que les documents saisis ne sont pas du domaine de l'illégalité, (bien que nombres d'enfants photographiés étaient nus) mais qu'ils peuvent faire partie d'une stratégie de «préparation» à travers laquelle des pédophiles «parviennent à diminuer les inhibitions de leurs victimes et faciliter leur agression».
Je vous propose de lire :
l'observation des jurés après le procès de 2005 ici
A Washington DC :«L'objectif de gestion de crise, concernant Michael Jackson, était qu'il soit acquitté par le doute raisonnable, et cela a été atteint».
En fait, les raids de la police ont révélé beaucoup de preuves contre Jackson, et la théorie du complot ne tient pas une seconde. Les faits sont assez graves en eux-mêmes. Et les faits justifient largement l'indignation qui s'est levée contre Jackson et dans toute la presse.
L'omerta qui protège les pédophiles prépare les crimes de demain.
Les tentatives de relativiser les affaires de Jackson en disant que la majorité des actes de pédophilie se déroulent dans les familles, comme dans les institutions scolaires ou dans d’autres religions n’enlèvent rien à l’ignominie de ses actes. Les fautes des uns n’excusent pas les fautes des autres, surtout de la part de celui qui s'était engagé publiquement à aider les enfants.
Je veux être le porte-parole des enfants qui ne peuvent pas s'exprimer, parce que je les aime, je ne vis que pour les enfants.
Michael Jackson
On se plaît aussi à invoquer le présumé statut de présomption d'innocence. Les plaignants se retrouvent immédiatement suspectés de fausses allégations : ils inventeraient des abus par vengeance ou vénalité, les parents manipuleraient leurs bambins pour obtenir de l'argent ou les enverraient chez des psychothérapeutes sournois et incompétents qui leur inculqueraient de faux souvenirs façonInception.En vrai, les mystifications sont très très rares et représentent moins de 2% des cas. Ce serait bien de garder ce chiffre en tête.
Donc a priori, les enfants ont plus de chance de dire la vérité que l'accusé. Seulement, voilà, Michael Jackson était un homme vénéré et doté d’un réseau de fanatiques. Ces saloperies de rumeurs, ça faisait et ça fait toujours désordre. Au sordide, certains médias et le monde du spectacle préfèrent le clinquant et le déni. Personne n’a envie de se mettre à dos des puissants adulés sur la terre entière pour leur génie artistique. Cette odieuse connivence détruit des vies et insinue perfidement qu’un mec connu, respecté et riche, vaudra toujours mieux que des enfants molestés.
C’est dingue, non ? Pourquoi ne sommes-nous pas capables de dissocier l’artiste talentueux de l’homme malade ? Depuis quand les deux sont-ils incompatibles ? C’est bien ça, la culture du viol. Laisser croire que voler du riz quand on meurt de faim mérite la prison, mais que tripoter des gosses, bah ça va. Quand on est artiste, ça fait partie du package, on a une vie dissolue et une sexualité débridée, enfants compris et consentement exclus.
Mais on ne se foutrait pas un peu de nous ? genre «They Don't Care About Us» ? Ce seraient donc eux les victimes ? S’attarder sur ces dossiers relèverait d’une abominable censure et d’une grave atteinte à la liberté d’expression ?
Cela explique aussi pourquoi la vieille garde du star system des années 80/90 peine autant à rejeter des gens comme Roman Polansky et Woody Allen , alors même que leur période de génie est clairement passée et qu'ils n'apportent plus rien à la société.
En fait, nier cette vérité a pour effet de perpétuer toute la culture qui a rendu possible l’existence de ces violences.
Des documents du FBI (trois cents pages) ont été rendus publics en réponse à des demandes formulées en vertu de la Loi fédérale sur la liberté d'information. Ils révèlent l'aide apportée par le FBI à la police de Californie dans l'enquête contre Michael Jackson, pour abus sexuels sur des enfants. Cependant, l'autre moitié du ficher reste secret, parce que jugé «sensible et embarrassant» pour les autorités.
Moby déclarait quelques semaines après la mort de Jackson: «Je l'ai rencontré deux fois et il m'a donné l'impression d'être quelqu'un de malade et perturbé ... Je trouve étrange que personne ne mentionne qu'il était pédophile».